Transport

Vers une standardisation des infrastructures aéroportuaires

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Vue partielle de l’Aéroport International de Bujumbura

La mise en place d’un système de vidéosurveillance-camera, la construction d’un abri couvert pour effectuer un contrôle à distance, la réhabilitation aéroportuaire du côté du tarmac et de la piste, coordination du balisage de la route chanic-aéroport sont certaines des activités réalisées du 07 décembre 2015 au 07 décembre de cette année. Cela a été déclaré par Emmanuel Habimana, directeur général de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi (AACB) ce mercredi 07 décembre 2016 de la célébration de la journée Internationale de l’Aviation Civile à Bujumbura. Toutefois des défis persistent.

Le système de vidéosurveillance-caméra va, selon le directeur général de l’A.A.C.B., permettre de contrôler en temps réel et à postériori toutes les activités qui peuvent se dérouler à l’ aéroport international de Bujumbura, y compris les incidents. Il permet dʼobserver le comportement de tout un chacun à l’aéroport pourquoi, pas de lutter contre le trafic illicite des produits prohibés dans le transport aérien, explique t-il. Pour l’abri couvert, M. Habimana a fait savoir qu’il permet dʼeffectuer un contrôle à distance avant d’arriver à l’aéroport international de Bujumbura où les personnes et les véhicules sont soigneusement fouillees et dans un climat qui respecte les droits de l’homme conformément aux standards internationaux en cette matière.

« Nous avons également réhabilité l’aéroport du côté du tarmac et de la piste et coordonné le balisage de la route chanic-aéroport », a-t-il indiqué. La raison qui a motivé cette activité est que, selon le D.G. de l’AACB, depuis un temps relativement long, cet endroit a été vandalisé. Il explique que son institution a fait la coordination avec la REGIDESO et la mairie de Bujumbura pour remettre en état le niveau de balisage la route chanic-aéroport. « Nous avons aussi travaillé d’arrachepied pour convaincre techniquement la communauté de l’Afrique de l’Est pour l’acceptabilité des produits chinois, principalement l’avion de type MA 60 à qui on avait refusé le vol, et ainsi les produits d’origine chinoise ont été acceptés », rassure M. Habimana. Comme crise politico-électorale de 2015 n’a pas épargné l’AACB sur le mouvement d’atterrissage des avions, il a indiqué qu’il s’est entretenu avec les compagnies aériennes pour évaluer ensemble ce qui s’est passé en 2015 en vue daugmenter les jours d’atterrissages à l’aéroport international de Bujumbura. Parlant de ces concertations, le D.G de l’AACB a annoncé que Kenya Airways et Ethiopian Airways ont accepté d’augmenter ces jours. « Nous sommes aussi entrain de nous concerter avec les compagnies qui ont suspendu leur atterrissage à l’aéroport international de Bujumbura pour qu’ils reviennent », a-t-il ajouté.

Des défis en cours de solution

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Emmanuel Habimana, directeur général de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi (AACB) : « Nous avons également réhabilité l’aéroport du côté du tarmac et de la piste, coordonné le balisage de la route chanic-aéroport ».

M. Emmanuel Habimana dénonce la vétusté des infrastructures aéroportuaires comme l’aérogare, la piste d’atterrissage, toute l’aire de mouvement et la tour de contrôle qui ne répond pas aux normes internationales. Il a indiqué que les contacts avec les bailleurs potentiels qui peuvent aider dans la réhabilitation de ces infrastructures ont été multipliés. Il a précisé que cette situation ne peut pas trouver une solution à court terme, mais plutôt à moyen terme. Un autre défi signalé est relatif à la diminution du trafic depuis le début de la crise politico-électorale de 2015. Néanmoins, il se réjouit de la situation sécuritaire qui saméliore petit à petit et du trafic qui va crescendo.

Jean Bosco Ntunzwenimana, ministre des Travaux Publics et de l’Equipement tranquilise : « Nous sommes très impliqué dans le projet de réhabilitation et de modernisation de l’aéroport international de Bujumbura. Des analyses et études préliminaires sont en cours pour donner au transport aérien burundais les moyens qu’il faut pour continuer ses activités et se projeter vers les conquêtes de l’avenir ». Il a ajouté que son ministère a l’ambition de bâtir une aviation civile solide, compétitive et prospère. Le gouvernement doit s’investir pour soutenir le secteur de l’aviation à travers l’édification d’une infrastructure aéroportuaire moderne et la mise à disposition des équipements dignes de notre époque, atil conclu.

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

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