Commerce

Bientôt le 7ème sommet africain du commerce des graines et des céréales

East African Grain Council (EAGC) organise bientôt le 7ème sommet africain du commerce des graines et céréales (African Grain Trade Summit) sous le thème : “ Définir de nouveaux horizons: Repenser le commerce des graines et céréales pour la prospérité et la sécurité alimentaire en Afrique »

Ce sommet se tiendra à White SandsHotel, à Dar es-Salaam, en Tanzanie du 5 au 7 octobre 2017 sous le haut Patronage de Son Excellence John Pombe Magufuli, Président de la République-Unie de Tanzanie.

Yves Batungwanayo, représentant pays de EAGC au Burundi

Selon Yves Batungwanayo, représentant pays de EAGC au Burundi, ce sommet de haut niveau cherche à faciliter la réflexion sur l’état des lieux de ce secteur en Afrique au cours cette dernière décennie, à analyser les stratégies adoptées et à développer finalement une nouvelle vision et une orientation stratégique pour la transformation du secteur des graines et céréales en Afrique. « Il est prévu plus de 300 délégués représentant le secteur dans toute la chaîne de valeur et qui vont mener un dialogue constructif pouvant relever les défis urgents qui entravent le commerce des céréales et la sécurité alimentaire en Afrique dans le contexte de l’évolution de l’agriculture mondiale et du paysage commercial », précise-t-il.

Il fait remarquer que c’est la seule conférence de haut niveau consacrée exclusivement au secteur céréalier en Afrique qui met l’accent sur la création d’entreprises dans le secteur céréalier et la réforme des politiques commerciales sur les céréales. Les délégués au sommet sont les chefs d’État et de gouvernement, les ministres, les chefs d’entreprise du secteur privé, les chercheurs et les partenaires au développement.

Pourquoi Participer au Sommet pour les burundais ?

M.Batungwanayo indique que pour le secteur privé par exemple, c’est une opportunité de créer un réseau d’affaires entre les producteurs, les transformateurs, les commerçants, les unités de recherche, etc. afin de faciliter les échanger commerciaux. Il y aura facilitation du commerce durant ces 3 jours (Business to business : B2B). Ce sera aussi une occasion d’identifier  les opportunités d’investissement et les points d’entrée dans d’autres pays pour le business, influencer les réformes politiques au niveau commercial (enlèvement des barrières non tarifaires par exemple) et rester au courant des nouveaux développements et  opportunités d’affaires

Quant au secteur public, M.Batungwanayo souligne que ce sera un cadre propice de développer le partenariat public-privé pour les réformes politiques, soutenir le programme de développement de notre pays et ce sera aussi une occasion d’attirer les investisseurs étrangers.

Pour les partenaires au développement, la société civile et les institutions de recherche, ce sommet est une occasion d’influencer les réformes de la politique commerciale agricole en Afrique de l’Est et au-delà des frontières, d’éliminer les problèmes négligeables dans le commerce des céréales / agro-industries et de prêter la voix aux sans voix dans la politique commerciale des céréales, etc.

Notons que l’EAGC intervient dans plus de 10 pays, à savoir : la Tanzanie, le Rwanda, le Kenya, l’Ouganda, le Burundi, l’Ethiopie, le Soudan du Sud, la Zambie, le Malawi et la République Démocratique du Congo.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

A peine créée, le challenge pour la nouvelle société pétrolière pointe son nez. Les files d’attente réapparaissent devant les stations-service. Le pays connait une nième pénurie du carburant malgré les bonnes intentions d’en assurer la disponibilité. Et si le problème était ailleurs ? La pénurie des devises persiste. Les réserves officielles s’amenuisent. La Banque centrale n’arrive pas à constituer assez de réserves pour financer les importations. A la fin du quatrième trimestre 2023, les réserves totales de change s’élevaient à 234,4 millions USD. De quoi assurer les importations des biens et des services pendant au moins 24 jours. Le pays plonge dans une spirale de crise économique malgré les réformes économique initiées.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 602

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

  • éditorial

    Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

    Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

    A peine créée, le challenge pour la nouvelle société pétrolière pointe son nez. Les files d’attente réapparaissent devant les stations-service. Le pays connait une nième pénurie du carburant malgré les bonnes intentions d’en assurer la disponibilité. Et si le problème était ailleurs ? La pénurie des devises persiste. Les réserves officielles s’amenuisent. La Banque centrale n’arrive pas à constituer assez de réserves pour financer les importations. A la fin du quatrième trimestre 2023, les réserves totales de change s’élevaient à 234,4 millions USD. De quoi assurer les importations des biens et des services pendant au moins 24 jours. Le pays plonge dans une spirale de crise économique malgré les réformes économique initiées.
  • Journal n° 602

  • Dossiers Pédagogiques