Finance

Pour un système financier stable et solide

Les services financiers numériques, notamment le transfert d’argent par téléphone mobile et par les agents commerciaux connaissent actuellement une croissance rapide au Burundi. Actuellement deux compagnies de télécommunications (Econet/leo et Lumitel) effectuent le transfert d’argent par téléphone mobile en s’appuyant sur des réseaux d’agents commerciaux

BRB

Prosper Ngendanganya, directeur de la supervision BRB

 

Prosper Ngendanganya, directeur de la supervision à la Banque de la République du Burundi (BRB) indique que cette institution a pris l’option d’encourager les bonnes initiatives des différents opérateurs surtout que cela rentrait dans le cadre de la stratégie nationale de développement du secteur financier. Cela est susceptible d’accroître l’accès aux services financiers surtout pour la population rurale à revenu modeste.

« La BRB veut mettre en place un cadre de supervision adéquat en tenant compte surtout de la spécificité des opérateurs qui peuvent être les télécoms, les banques et les microfinances ainsi que les agents commerciaux. Pour cela, la Banque centrale vient de signer un mémorandum d’entente avec l’Agence de Régulation et de Contrôle de Télécommunications (ARCT). Avec le nouveau règlement à mettre en place, Il y aura donc des changements majeurs qui vont intervenir. Il s’agit notamment la création de nouvelles sociétés autonomes qui vont exploiter les produits Ecocash ou Lumicash », précise M. Ngendanganya.

Pas d’interférence avec les activités classiques des banques

Ngendanganya informe que les sociétés Econet leo et Lumitel vont être appelées à créer des entités autonomes qui exploitent respectivement leurs services financiers numériques Ecocash et Lumicash. Il s’agit également de tenir en compte les agents commerciaux qui sont utilisés par les opérateurs pour accroître leurs réseaux sur le territoire national.

BRB

vue partielle des participants

Il fait remarquer que les banques et les microfinances qui exploitaient déjà les services financiers numériques comme le mobile banking vont continuer à coopérer avec les télécoms tout en précisant qu’il n’y aura pas d’interférence, mais plutôt un cadre dans lequel ils pourront offrir d’autres services et continuer à opérer comme ils le faisaient avant.

Les burundais étaient habitués au système d’agences de banques ou de microfinances. Mais avec la promotion des services financiers numériques via les télécoms ou les banques, il y aura des agents commerciaux qui vont opérer pour le compte de ces banques ou de ces nouvelles sociétés qui seront mises en place par les télécoms.

Pour M. Ngendaganya, cela va favoriser l’accès aux services financiers à moindre coût pour la population rurale et permettre aux opérateurs sur tout le territoire national de faire facilement leurs transactions. Ce qui va faciliter les activités économiques au niveau national.

 

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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