Médias

Burundi Eco-Universités : Un partenariat qui profite à tout le monde

Dans un cocktail organisé à l’hôtel «Le Palmeraie » vendredi le 24 novembre 2017, le journal Burundi Eco a lancé officiellement des partenariats avec les universités. Mélance Buregeya, promoteur de ce journal a profité de l’occasion pour parler des grands axes de développement de cet hebdomadaire socio-économique. Différents intervenants ont salué ce partenariat car, disent-ils, en plus des étudiants et des professeurs d’un côté et des journalistes de l’autre, ce partenariat profite à tout le monde.

Déogratias Nimpagaritse, recteur de l’Université Lumière de Bujumbura : « Burundi Eco est un journal sérieux qui fait un effort considérable dans la recherche de l’information. »

« Burundi Eco est un journal très sérieux qui fait un effort considérable dans la recherche de l’information, en témoignage les différentes personnalités interviewées pour livrer une information en provenance d’une source autorisée », a indiqué Déogratias Nimpagaritse, recteur de l’Université Lumière de Bujumbura (ULBu) lors du lancement officiel des partenariats Burundi Eco-Universités. Il a indiqué que l’enseignement supérieur est une pépinière des cadres du pays .Et, d’après lui, pour les préparer à devenir des hommes et des femmes utiles pour le Burundi, les enseignants utilisent des sources variées. Il a cité les livres physiques, le matériel de laboratoire et les informations récoltées par le biais des technologies de l’information et de la Communication .Cependant, a-t-il dit, ces sources ne sont pas suffisantes si les jeunes ne se ressourcent pas dans les journaux écrits. De surcroît, il a invité les étudiants à profiter de la gratuité de Burundi Eco pour s’informer, se former et se divertir. M.Nimpagaritse a souligné que Burundi Eco traite avec professionnalisme des thématiques variés .Il s’agit de l’économie, de la société, de la santé, de l’entrepreneuriat, de l’environnement auxquels il faut ajouter l’éducation, l’intégration régionale… Il a recommandé donc aux étudiants de lire régulièrement Burundi Eco, mais aussi de lui proposer des articles. Lire et relire est la mère des sciences, a-t-il dit. Lire beaucoup constitue une source d’inspiration, d’un bon décollage dans l’auto-emploi particulièrement en ce moment où l’État n’est plus capable d’offrir un emploi rémunéré à tous les diplômés. Quant aux journalistes de Burundi Eco, il leur a demandé de traiter des sujets innovateurs incitant les étudiants en particulier et les citoyens en général à aimer la lecture.

Le CNC soutient les partenariats

Aimée Divine Niyokwizigirwa, Vice-présidente et porte-parole du CNC : « Avec ces partenariats, Burundi Eco publiera des informations fiables et équilibrées »

Aimée Divine Niyokwizigirwa, vice-présidente et porte-parole du Conseil National de la Communication (CNC) estime que le partenariat entre Burundi Eco et les universités constitue un grand pas quand nous savons combien l’information est utile pour les décideurs. Elle se dit confiant que le partenariat Burundi Eco-universités profite en particulier aux parties contractantes et en général à tout le monde. Pour elle, ce sera une occasion pour les étudiants et les professeurs de puiser l’inspiration dans les articles publiés par Burundi Eco. Et, en contrepartie, les journalistes accèderont facilement aux informations détenues par les universités et surtout celles détenues par les professeurs-chercheurs.

Avec ces partenariats, affirme Mme Niyokwizigirwa, Burundi Eco publiera des informations fiables et équilibrées qui atteindront un bon nombre de consommateurs. Elle poursuit en précisant que la population Burundaise a encore besoin d’hommes et de femmes journalistes professionnels .Elle a besoin également d’experts en économie et dans d’autres domaines pour l’informer, le former et l’éduquer socio-économiquement . Elle a promis que le CNC ne ménagera aucun effort pour être aux côtés des médias, mais aussi pour encourager les partenariats dans le cadre de fournir des informations équilibrées à leurs consommateurs.

Les axes de développement du journal

Mélance Buregeya, promoteur du journal Burundi Eco : « Grâce aux étudiants, le journal pénètre de plus en plus dans les familles »

Mélance Buregeya, promoteur du journal Burundi Eco a précisé que le premier axe a concerné l’agrandissement du lectorat de base. Ce dernier est constitué d’indépendants (comptables, avocats), d’artisans, des chefs d’entreprises et des cadres dirigeants aussi bien du secteur privé que du secteur public. Pour élargir le lectorat, a-t-il expliqué, Burundi Eco a construit des synergies et des dynamiques en concertation avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, Trade Mark, l’Office Burundais des Recettes, l’Agence pour la Promotion des Investissements, et l’Association des Industriels du Burundi.

Le deuxième axe a concerné l’avenir du pays, son développement et son intégration régionale. C’est ainsi que Burundi Eco a pris l’initiative d’établir des partenariats avec les universités et plus particulièrement avec les facultés des sciences économiques, des sciences administratives et des affaires, de la communication et du marketing, en vue de constituer des « dossiers pédagogiques et didactiques » pour les étudiants en concertation avec les différents professeurs, explique M.Buregeya. Il fait remarquer sans doute qu’au Burundi comme dans une grande partie de l’Afrique, la communication est orale. Pour lui, cette dernière marque les esprits et les mémoires mais elle est, hélas, le plus souvent éphémère et par voie de conséquence se dilue rapidement. En effet, ni les radios, ni les télévisions ne laissent de documents écrits à consulter par la population. C’est pourquoi la presse écrite joue un rôle primordial. Celui de fixer l’histoire immédiate, de constituer des dossiers rédactionnels et pédagogiques, une documentation écrite à consulter par les citoyens et notamment les étudiants, les enseignants, les fonctionnaires et les générations futures.

Le troisième axe de développement du journal a concerné l’élargissement du lectorat familial, a ajouté M.Buregeya. Il a affirmé que grâce aux nouveaux lecteurs que sont les étudiants, le journal entre de plus en plus dans les familles. C’est ainsi que deux pages sont entièrement consacrées à des rubriques familiales : sélection des programmes de télévision, jeux et devinettes pour les enfants et une grille de mots croisés.

A côté de ces rubriques dites de « loisirs éducatifs », le journal consacre une partie importante de ses espaces à la littérature. Voilà pourquoi, après la publication du conte poétique « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry, le journal publie le conte fantastique « Alice au Pays des Merveilles » de Lewis Carroll. Bientôt, annonce M.Buregeya, une rubrique sera consacrée à la promotion de la langue française.

« Burundi Eco informe sur la situation économique du pays »

Cédrine Beney, directrice de la Coopération Suisse au Burundi : « Burundi Eco est précieux et utile pour les Burundais et les observateurs du pays, qui grâce à lui, sont davantage informés sur la situation économique du pays »

Beney Cédrine, représentante de la Coopération Suisse au Burundi salue la qualité des informations publiées par Burundi Eco. Elle a souligné : « Burundi Eco est un journal d’actualités, d’analyses et d’opinions qui traite des articles de qualité et qui aborde une diversité de thématiques sous l’angle socio-économique ». Elle a indiqué que Burundi Eco est précieux et utile pour les Burundais et les observateurs du pays qui, grâce à lui, sont davantage informés sur la situation économique du pays.

Mme Cédrine a salué également le développement de deux pages consacrées à la promotion de la langue française à travers les devinettes, les mots croisés et les nouvelles car, a-t-elle dit, ces derniers permettent aux jeunes de développer une meilleure connaissance de cette langue. De plus, la Suisse salue les efforts considérables que Burundi Eco consent en matière d’autofinancement. Sur ce, elle a encouragé toutes les personnes, les représentants des institutions et d’organismes tant nationaux qu’internationaux à ne pas se priver d’une source aussi riche d’informations et de contribuer, par des annonces au développement à Burundi Eco.

Le partenariat est déjà en cours d’exécution avec l’Université du Burundi (UB), l’Université Lumière de Bujumbura(ULBu), l’Université Leadership, l’Université de l’Équateur et l’Université Martin Luther King.

A propos de l'auteur

Mathias Ntibarikure.

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2 commentaires
  • HAVYARIMANA Pierre dit :

    Les étudiants constitue une cible d’intérêt strétégique : ils sont nombreux et rayonnent dans les familles et le milieu de diverses générations. La nation entière profitera de cette action de Burundi Eco.

  • HAVYARIMANA Pierre dit :

    Toute la nation profitera de cette action de Burundi Eco. En effet, les étudiants constituent un groupe d’intérêt stratégique car :
    – leur effectif est élevé et toujours en croissance
    – ils rayonnent sur les familles et leur milieu composé de plusieurs générations

    Burundi Eco promeut ainsi le partage d’informations, plutôt que des rumeurs dans un pays où ces dernières sont si communes.

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Une riposte à la hauteur des enjeux ?

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