Culture

Clac pour la culture de lecture

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Jean Bosco Nzigamye, Directeur du CEBULAC : « Les journaux sont disponibles dans les Clacs pour que la population reçoive des informations recoupées vérifiées».

Rompre avec la mauvaise philosophie légendaire relative au rapport « salaire-effort fourni », mais plutôt travailler sans relâche était l’un des objectifs de la formation du personnel du CEBULAC qui s’est déroulé à Gitega du 28 au 31 mars. La clôture des activités a été l’occasion d’apprécier le bon partenariat entre CEBULAC et les journaux Burundi Eco et « Le Renouveau » et de procéder à la réception d’un nouveau CLAC de Gitega.

Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture Jean Bosco Hitimana qui a rehaussé de sa présence les cérémonies de clôture de cette formation a invité le personnel du CEBULAC à mettre en avant et l’amour du travail et à rompre avec le principe de: « Leta iguhenda ko iguhemba nawe ukayihenda ko uyikorera » ce qui en traduit en français par « l’Etat fait semblant de te rémunérer et tu fais semblant de le servir ». Il les a appelés à mettre en pratique les connaissances et conseils issus de cette formation pour le développement du pays.

Réception d’un nouveau Clac

CLAC

Vue partielle du nouveau clac de Gitega

Le Centre d’Animation Culturelle (CLAC) de Gitega a été installé en 1992. Il était fonctionnel, mais ça fait 3 ans qu’il était fermé suite à la hausse des frais de location de la salle qui l’abritait. Jean Bosco Nzigamye, directeur du CEBULAC explique qu’en 2016 la commune de Gitega a disponibilisé une salle et que son institution est en train de chercher les fonds et les équipements pour que le clac puisse être ouvert au cours de cette année 2017. Il a ajouté que trois autres vont aussi être ouverts sous un partenariat de la diaspora burundaise résidant au Canada qui vient d’offrir un fonds documentaire d’environ 3500 livres et qui seront répartis dans trois communes dont la commune de Gitega et la commune Nyamurenza de la province Ngozi.

Des journaux pour une information fiable

Dans les Clacs il y a des journaux comme Le Renouveau, Burundi Eco et Ubumwe. Cela a été l’occasion pour le journal Burundi Eco d’informer le public sur sa présence dans les Clacs. Selon Bella Sonia Ndamiye, rédacteur en en chef a.i dudit journal, l’arrivée de celui-ci à l’intérieur du pays est une valeur ajoutée à son lectorat. Elle a indiqué qu’il traite les informations socio-économiques et qu’il est gratuit. « Les journaux sont disponibles dans les Clacs pour que la population reçoive des informations recoupées et vérifiées. Nous sommes au courant qu’avec les réseaux sociaux, on constate qu’il y a des informations qui ne sont pas vérifiées et qui parfois ne sont même pas vraies », explique le directeur du CEBULAC. C’est pour cette raison que ces journaux permettent de recevoir les vraies informations du monde rural de notre pays, précise t-il. Dans les journaux il y a des pages publicitaires, il y a des informations très utiles à la communauté. Il y a aussi des appels d’offres. Il déplore que les journaux ne soient lus qu’à Bujumbura. Ce qui, informe t-il, permet aux opérateurs économiques de Bujumbura de s’accaparer de tous les marchés. Aussi, c’est pour donner les chances aux opérateurs économiques des milieux ruraux pour qu’ils puissent avoir accès aux informations et aux appels d’offre pour que ceux de Bujumbura ne s’accaparent pas tous les marchés de notre pays. Il se réjouit de la valeur ajoutée que représente le partenariat avec les journaux puisque, selon lui, cela lui a permis d’économiser 11 millions de FBu sur le budget de fonctionnement du CEBULAC.

Contraintes

Le manque de locaux dans les communes constitue une contrainte majeure pour l’installation des Clac. Pour répondre à ce défi, M. Nzigamye a indiqué que le Président de la République a invité toutes les communes du pays à construire des locaux pour les Clacs dans les communes respectives et cela d’ici 3 ans.

Signalons que les activités ont été clôturées par les travaux d’entretien du nouveau Clac par le personnel du CEBULAC et le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la culture. Après ces travaux, une visite guidée de cette infrastructure a été effectuée.

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Bonith Bigirindavyi.

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Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue

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