Editorial

Le coton Burundais : une fleur qui tend à se faner

Autrefois culture d’exportation, le coton burundais qui occupait la troisième place après le café et le thé, n’a plus de place dans la course. Depuis la crise de 1993, le coton burundais ne franchit plus les frontières. La petite quantité produite est consommée localement par AFRITEXTILE Burundi.

Bella Sonia Ndamiye, Rédactrice en chef a.i

Malgré les atouts que présente la culture du coton au Burundi, depuis des années, la Compagnie de Gérance du Coton (COGERCO) se bat pour maintenir en vie cette fleur qui tend à se faner suite à des contraintes d’espace liées à la concurrence des cultures vivrières. Actuellement, l’apport du coton en devises est nul. Mais qu’est-ce qui explique ce déclin? Pas mal de gens se posent la question de savoir si la filière coton n’est pas à l’agonie.

La crise de 1993, la concurrence des cultures vivrières et la pression démographique constituent les obstacles majeurs au développement de cette culture. Au niveau de la Compagnie de Gérance du coton (COGERCO), des perspectives sont envisagées pour garantir l’avenir de la filière.

Qu’est-ce qui devrait être fait pour augmenter le rendement de cette culture pouvant faire entrer les devises dans le pays ? Il revient au gouvernement de travailler en collaboration avec les producteurs de coton pour mettre en place des méthodes pouvant améliorer la production de cette culture qui pourrait générer des devises si elle était emblavée à grande échelle

De plus, le prix au producteur devrait être revu à la hausse. Dans ce même ordre d’idées, il est souhaitable que la Compagnie de Gérance du Coton (COGERCO) soit bien équipée pour accomplir un travail fructueux.
Pour y arriver, des efforts remarquables de la part de tous les intervenants sont appelés de tous les vœux pour relancer la culture du coton. Ainsi le coton pourra retrouver sa place dans le concert des cultures d’exportation et contribuer au développement économique du pays.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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