Editorial

Quand la diaspora contribue de façon significative au développement

Les citoyens résidant à l’étranger ont un rôle important à jouer dans le développement national. Les apports financiers de la diaspora africaine peuvent contribuer de manière significative à transformer les économies nationales.

Bella Sonia Ndamiye, Rédactrice en chef a.i

A l’heure où l’Afrique en général et le Burundi en particulier est confrontée à un grave déficit de ressources pour financer son développement, les envois de fonds des migrants africains ont atteint un montant significatif. Pour le cas du Burundi, les transferts de fonds de la diaspora Burundaise constituent une source importante de devises puisqu’ils ont représenté le double de la valeur des Investissements Directs Etrangers entre 2008 et 2012. Au-delà des transferts de fonds, la contribution de la diaspora peut avoir un impact non négligeable sur le développement du pays. Les individus, groupes ou réseaux de la diaspora envoient l’argent dans leurs pays d’origine de diverses manières, par le biais de partenariats, d’échange de compétences et de techniques, de renforcement de liens commerciaux, d’investissements…
Malgré cela, peu de gouvernements africains sont parvenus à faire participer avec succès les diasporas aux efforts de réduction de la pauvreté et de développement. Par contre, les gouvernements devraient prendre des initiatives salutaires s’ils veulent tirer des bénéfices substantiels de leurs diasporas et créer des liens solides en mettant en place des politiques cohérentes pour susciter leur intérêt.
Oui, les bureaux en charge des affaires de la diaspora existent, mais ont-ils réellement réussi à intégrer la diaspora dans leurs plans d’action pour le développement ?
D’après le rapport de la Banque Mondiale de 2011, « si on pouvait convaincre un membre de la diaspora sur dix d’investir 1000 dollars dans son pays d’origine, l’Afrique collecterait 3 milliards de dollars par an pour financer son développement ».

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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éditorial

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue.
  • Journal n° 605

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