Integration régionale

Le « Grand Imbo » dans le viseur de TMEA et du ministère chargé des Affaires de l’EAC

L‘huile de palme, les fruits tropicaux et leurs dérivés ainsi que les poissons sont trois produits résultats d’une étude sur le pôle de croissance du Grand Imbo. Les résultats de cette étude commanditée par le ministère à la Présidence chargé des Affaires de l’EAC et dont la validation a eu lieu vendredi le 21 avril 2017 seront financés par TMEA sur une période de 7 ans

Grand Imbo

Ambassadeur Jean Rigi, secrétaire permanent au ministère à la Présidence chargé des Affaires de l’EAC : « Nous voulons que l’huile de palme, les fruits tropicaux et leurs dérivés ainsi que les poissons soient compétitifs sur le marché régional et mondial »

Selon ambassadeur Jean Rigi, secrétaire permanent au ministère à la Présidence chargé des Affaires de l’EAC, le ministère a estimé qu’un travail de réflexion devrait être mené sur les produits d’exportation dans le pays. « L’étude est axée sur trois grands produits qu’on trouve le long des régions de l’Imbo et du Buragane dénommée le Grand Imbo. Ces trois produits sont l’huile de palme, les fruits tropicaux et leurs dérivés ainsi que les poissons. La région concernée s’étend du nord-ouest du pays à la partie la plus méridionale du Burundi, principalement le long de la rive orientale du lac Tanganyika sur les parties des provinces de Cibitoke, Bubanza, Bujumbura, Bururi, Rumonge et Makamba», précise-t-il. Ambassadeur Jean Rigi indique que l’huile de palme a un potentiel de nombreux sous-produits pour les exportations vers les marchés régionaux et étrangers. Il signale que les fruits tropicaux et leurs dérivés pourront répondre aux problèmes liés à la valeur ajoutée, à la qualité et à l’emballage surtout qu’ils sont exportés au Rwanda et en République Démocratique du Congo (RDC). « Les fruits sont en outre utilisés pour la transformation en jus », martèle-t-il avant d’informer que la pêche a un énorme potentiel pour la consommation locale et les exportations vers le Rwanda. Cependant, ambassadeur Jean Rigi reconnait que ce secteur a une exigence d’entreposage frigorifique et d’emballage des produits à valeur ajoutée pour les exportations vers les marchés étrangers. Voulant que ces produits soient compétitifs sur le marché régional et mondial par l’amélioration de la qualité et le respect des normes sûrs, il annonce que le ministère a dû recourir à TradeMark East Africa (TMEA) pour un soutien financier.

« Growth Hub », un pôle de croissance sur le Grand Imbo

Grand Imbo

Vue partielle du Grand Imbo

Aimé Nzoyihera est directeur a.i de TradeMark East Africa au Burundi. Il déclare que dans une des composantes de la stratégie II de TradeMark East Africa (TMEA), il y a un pôle de développement de croissance dénommé « Growth Hub » choisi sur base d’une analyse géo-spatiale conjointe. « Le pôle de croissance se situe le long des régions de l’Imbo et du Buragane appelée Le Grand Imbo. L’objectif stratégique de ce programme est que les appuis dans cette région puissent viser un certain nombre d’interventions sectorielles pour stimuler la croissance, le commerce, la création d’emplois et donc la réduction de la pauvreté », fait-il remarquer. Et de renchérir : « TMEA envisage d’autres projets en dehors du pôle de croissance qui seront centrés sur l’intervention dans les domaines du café, du thé et du tourisme »

Notons que la stratégie II de TMEA met un accent particulier sur la réduction des obstacles et l’amélioration de la compétitivité des entreprises dans le commerce. L’ambition de cette stratégie est que sa mise en œuvre se traduise par une réduction de 2,6 millions de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté dans la région ainsi qu’une création d’à peu près 2,9 millions d’emplois d’ici 2023.

A propos de l'auteur

Mélance Maniragaba.

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