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HOPE’87 Burundi/Ambassade d’Autriche au Burundi : Pour la réintégration des enfants démunis dans le système éducatif

En présence du directeur communal de l’éducation technique et professionnelle de la commune de Mabayi l’Organisation HOPE’87 Burundi a accordé à l’école fondamentale de Mvumera un don constitué de cent(100)bancs pupitres, de vingt(20) chaises, de quatre(4) tables de travail et la réhabilitation d’un bloc à trois salles. Elle a aussi offert des kits scolaires aux enfants démunis de la communauté des Batwa. L’objectif est d’inciter les familles Batwa à réintégrer leurs enfants dans le système éducatif burundais. De plus, c’est pour désengorger cette école. Auparavant, les élèves s’asseyaient à cinq ou six élèves par banc pupitre.Les bénéficiaires s’en réjouissent. Ils demandent à HOPE’87 de continuer à les appuyer pour améliorer la qualité et l’accès de l’enseignement pour les enfants extrêmement pauvres et marginalisés de la colline de Mvumera et réduire le taux d’abandons scolaires

Benoît Muhimuzi, Représentant de l’Organisation HOPE’87 : « L’objectif était de soutenir l’éducation des enfants démunis, précisément les populations autochtones qui étudient à cette école afin de les inciter à réintégrer leurs enfants dans le système éducatif». Nous nous réjouissons de ce don que l’ambassade d’Autriche au Burundi vient d’octroyer aux enfants de cette communauté Batwa qui va contribuer à la préparation de leur meilleur avenir.

L’Organisation HOPE’87 Burundi a effectué mardi le 8 octobre 2019 une descente à l’Ecole Fondamentale Mvumera située dans la commune Mabayi, province Cibitoke pour une réception d’équipement scolaire. Selon Benoît Muhimuzi, représentant de L’Organisation HOPE’87 Burundi, l’objectif était de soutenir l’éducation des enfants démunis, précisément les populations autochtones qui habitent non loin de cette école afin de les inciter à réinsérer leurs enfants dans le système éducatif. C’est sous l’appui de l’ambassade d’AUTRICHE  au Burundi ayant pour résidence àNairobi au Kenya en guise de la solidarité en faveur des enfants burundais à accéder à l’éducation de qualité qu’un don a été offert à cette école composé de 100 bancs pupitres destinés aux élèves, quatre tables de travail et 20 chaises pour les enseignants. De plus, à travers HOPE’87 Burundi une infrastructure dont une partie sert de bureau administratif et une autre de home pour les enseignants qui habitent loin de cette école a été réhabilitée. HOPE’87n’a pas oublié de leur accorder des ballons de football et de volleyball.

Pourquoi cette bonne action ?

Cette bonne action permet de désengorger l’école, car le directeur et les enseignants ont cédé deux salles de classe qu’ils occupaient auparavant. Ces deux salles de classe permettent aux enfants jouir d’espace conviviale pour un bon apprentissage. Alors que le nouveau bloc administratif réhabilité permet au directeur, aux enseignants et au comité de gestion de l’école d’avoir des réunions régulièrement, aux enseignants d’avoir une salle de préparation et au directeur d’avoir un bureau avec une salle de stockage du matériel scolaire.

De plus, un banc pupitre qui était occupé par cinq ou six élèves est aujourd’hui occupé par trois ou deux élèves. Et Muhimuzi Benoit d’ajouter que c’est pour inciter les enfants Batwa à réintégrer le système éducatif burundais. Cette action est une expression manifeste d’amitié et de solidarité que le peuple Autrichien attache aux peuples burundais en particulier aux enfants dans les besoins de recouvrer leurs droits à l’éducation. Mais aussi l’action vient contribuer au quatrième objectif du développement durable « Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité… ».

La DCE Mabayis’en réjouit

Elias Karabakekenwa, directeur communal de l’enseignement  à Mabayi remercie HOPE’87de cet appui d’une importance capitale dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement en désengorgeant les salles de classe de cette école et dans la réintégration des populations autochtones  dans le système éducatif.  Cette école est parmi les 55 écoles qui constituent la direction communale de l’enseignement de Mabayi. Elle est opérationnelle depuis 2008. Au départ, elle comptait 68 élèves avec deux professeurs. Elle était construite en matériaux non  durables avec les moyens offerts par les habitants de cette localité qui avaient constaté que leurs enfants  avaient des difficultés pour arriver à l’école.  Actuellement, cette école compte 320 élèves. La majorité de ces élèves appartient à la communauté Batwa.

La pauvreté qui guette la communauté Batwa est à l’origine du taux élevé d’abandons scolaires.

L’objectif de l’implantation de cette école à cet endroit était de permettre aux enfants extrêmement pauvres et marginalisés (les Batwa) de la colline Miremera d’accéder à une éducation de qualité. Selon Karabakekenwa, il s’observait beaucoup de cas d’abandons scolaires à cette école.  Les enfants des Batwa sont les premiers à  manifester ce mauvais comportement. Depuis que l’Organisation HOPE’87 Burundi a demandé aux autorités de cette école de les sensibiliser pour changer d’attitude, Karabakekenwa fait savoir que la plupart d’entre eux ont répondu positivement à cet appel.Malgré cet appui, il a précisé qu’il y a encore à faire.  La direction de cette école a besoin d’un ordinateur et des flashes disques pour faciliter la conservation et la transmission des documents. De plus, on a besoin d’une cantine scolaire pour que les enfants démunis puissent manger sur place. Et Karabakekenwa d’ajouter que les toilettes pour les enseignants et les élèves font défaut, etc.

Le président du comité de gestion de cette école s’est réjoui de l’appui de l’Organisation HOPE’87 qui est d’une importance incommensurable. Il  a affirmé que le comité qu’il dirige en collaboration avec les autorités de cette école vont assurer l’entretien de ce don.

Pourquoi ces abandons ?

Les Batwa affirment que leurs enfants abandonnent souvent l’école. Selon  Adèle Nkeshimana, une femme de la communauté Batwa rencontrée à la colline Miremera, leurs enfants  sont confrontés à une pauvreté criante. Ils n’ont pas de quoi manger. La fringale ne leur permet pas de continuer leurs études comme les autres enfants d’ethnies Tutsi et Hutu, révèle Nkeshimana. « Comment quelqu’un qui a dormi ventre creux peut aller à l’école le matin»,se questionne-t-elle.  Une autre barrière à l’accès à l’éducation pour les enfants Batwa  est le manque de vêtements et de kits scolaires, indique Nkeshimana.

Selon Violette Dupfekubana de ladite communauté rencontrée à la colline Miremera, leurs enfants sont victimes de l’extrême pauvreté dans laquelle ils baignent.  «Nous cultivons les champs de nos voisins.  On nous paie 1000 FBu par jour. Ce montant ne nous permet pas d’acheter à nos enfants  tout ce dont ils ont besoin pour étudier», martèle Dupfekubana.

Les femmes Batwa demandent au gouvernement de leur accorder des terres arables à exploiter. De plus, elles ont besoin d’animaux domestiques comme les ovins, les porcins, etc. pour avoir des fertilisants. Elles font savoir qu’elles sont capables de travailler et de produire comme les autres.

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Journal Burundi Eco.

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