Entrepreneuriat

Les jeunes appelés à exploiter leurs talents

Au moment où certains lauréats des écoles secondaires et des universités cherchent l’emploi à la fonction publique ou dans les entreprises publiques ou privées, M. Michel Bangushi, artiste et vice-chef de colline Kavumu de la commune Kanyoshe a trouvé la solution qui consiste à exploiter ses talents.

Michel Bangushi en train d’écrire sur les banderoles

«Mon métier d’artiste-sérigraphe m’a aidé à réaliser beaucoup de projets. J’ai construit des maisons. Je me suis marié avec de l’argent tiré de ce métier. J’ai acheté des parcelles et mes enfants trouvent facilement de quoi mettre sous la dent », précise Michel Bangushi, vice-chef de colline Kavumu. Ce lauréat de l’Ecole Technique Secondaire d’Art fait référence à l’adage français qui dit que « le travail ennoblit l’homme ». Il indique qu’après l’école, il a été sérieusement frappé par le chômage. N’ayant pas de capital pour démarrer le commerce qui constituait son ambition, il a dû se tourner vers ses acquis. Il indique qu’en 1999 il a eu connaissance d’un artiste-sérigraphe qui l’a incité à faire ce métier. « Il m’a engagé  et il a constaté que je réalisais un travail parfait. Depuis lors, je suis devenu artiste-sérigraphe », confie M.Bangushi.

« J’ai réalisé des progrès remarquables »

« C’est en l’an 2000 que j’ai commencé ce métier. Depuis cette année, j’ai réalisé des progrès remarquables. Moi et ma famille nous habitons notre propre maison. Nous ne payons pas de frais de loyer .De plus, je parviens à nourrir mes enfants sans difficultés. Je me suis même acheté des parcelles. Pour moi, l’avenir est certain ». Il conseille aux lauréats des différentes écoles d’user des connaissances acquises pour réaliser de réaliser leurs rêves. Il fait remarquer que le gouvernement à lui seul ne peut pas embaucher tous les diplômés. Sur ce, il invite les jeunes à s’atteler aux travaux de développement car, explique-il, les politiciens profitent du chômage des jeunes pour les manipuler et les entrainer dans des comportements  non recommandables. Pour lui, il faut que les gens développent leurs talents et les utilisent pour leur propre développement et celui du pays.

Promouvoir l’esprit entrepreneurial

« J’ai formé beaucoup de jeunes dans ce métier. Il y en a qui sont en Afrique du Sud et qui vivent de ce métier. Ils me téléphonent souvent pour me remercier de ce que je leur ai appris  », se réjouit M.Bangushi. Il indique que dans les différents ateliers de sérigraphie de Bujumbura, se trouvent des gens qu’il a formés.

Il demande au gouvernement de le soutenir en lui octroyant du matériel adapté et une place digne car, travailler dans sa maison d’habitation ne lui convient pas comme il l’indique.

Signalons qu’à côté de la sérigraphe, M. Bangushi est aussi couturier. Il confectionne des casquettes, des pantalons  et des chemises.

A propos de l'auteur

Mathias Ntibarikure.

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