Société

Journée internationale de la jeunesse : « La jeunesse appelée à bâtir la paix »

A la veille de la célébration de la journée internationale de la jeunesse qui d’habitude est célébrée le 12 août de chaque année, le ministre de la Jeunesse des Sports et de la Culture, Jean Bosco Hitimana  et la Représentante Résidente de UNFPA au Burundi, Mme Suzanne Ngo-Mandong ont animé un point de presse au cours duquel ils ont invité les jeunes à bâtir la paix et à réaliser eux-mêmes leur propre leadeurship. Et les deux autorités de révéler que des mesures allant dans les sens  d’aider les jeunes à avoir de l’emploi afin de diminuer l’ampleur du chômage et de les protéger  contre toute forme de manipulation ont été prises.

Jean Bosco Hitimana, le ministre de la jeunesse des Sports et de la Culture : « Les centres des jeunes constituent un espace d’épanouissement et de développement professionnel »

Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Jean Bosco Hitimana a indiqué que le thème de cette année au Burundi est « La jeunesse appelée à bâtir la paix. » Ce thème attire l’attention de la communauté internationale sur les problématiques liées à la jeunesse et de mettre en avant le potentiel des jeunes en tant que partenaires incontournables dans le maintien de la paix. Il appelle la jeunesse à lutte contre tout ce qui pourrait compromettre la sécurité et ne pas se lancer dans des actes ignobles. Il invite plutôt les jeunes à participer aux travaux de développement et surtout à la réhabilitation et à la construction des centres des jeunes. « Les centres des jeunes constituent un espace d’épanouissement et de développement professionnel, car ils permettent aux jeunes d’informer et de s’informer, de créer des liens, de se concerter et de s’encourager mutuellement à mettre en exergue leurs talents ainsi que leurs valeurs et capacités pour améliorer leurs modes de vie », précise Hitimana.

Selon la Représentante Résidente de UNFPA au Burundi, Mme Suzanne Ngo – Mandong, la construction des sociétés pacifiques, cohérentes et résilientes ne peut se faire sans une participation active et stratégique des jeunes. Investir en eux de manière à accroître leurs capacités et créer des opportunités qui leur permettent de concrétiser leur potentiel dans la vie est la condition indispensable pour leur engagement dans les affaires publiques.  « Vouloir un monde plus pacifique et se permettre d’oublier les jeunes sont deux attitudes complètement antinomiques. L’un n’est pas possible sans l’autre. Nous devons écouter les jeunes et travailler avec eux. », affirme-t-elle.

La jeunesse constitue une force de changement

« Pour ce qui est du Burundi, faut-il encore le rappeler, deux burundais sur trois ont moins de 25 ans. Ces jeunes, pris individuellement, représentent une force de changement mais, collectivement, ils le sont encore plus », précise Ngo-Mandong avant d’ajouter que les Nations Unies ont pris conscience de l’importance d’offrir des ressources et des opportunités à tous les jeunes pour qu’ils atteignent leur plein potentiel en tant qu’individus et en tant que citoyens contributeurs au développement de leur pays. « Les Nations Unies en général et l’UNFPA en particulier ne cesseront pas d’attirer l’attention des gouvernants sur le fait que les investissements dans la jeunesse, c’est aujourd’hui qu’il faut les réaliser. Sinon demain sera peut-être trop tard », précise-t-elle. L’UNFPA appelle les jeunes à réaliser que leur leadership et leur rôle dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale sont des éléments cruciaux vers l’atteinte d’une paix et d’un développement durable au Burundi. « Chers Jeunes, vous êtes des pionniers et des agents de changement essentiels. Prenez conscience et assumez votre rôle toutes les fois que votre contribution au développement sera demandée », insiste Mme Ngo-Mandong.

Si la jeunesse est bien exploitée, elle pourrait contribuer au développement du pays mais en cas de délaissement, elle se lancera dans des actes qu’on ne pourra pas gérer facilement.  « Les jeunes ainsi nantis contribueront à la production des biens et services et créeront des richesses pour eux-mêmes, pour leurs familles, pour leurs communautés et enfin pour le pays tout entier. Par contre, une jeunesse désœuvrée, sans formation ni perspective est exposée à toutes sortes de manipulations et fléaux sociaux. Dans ces conditions, au lieu d’être des contributeurs au développement comme précédemment indiqué, ils viennent grossir les rangs de ceux qui dépendent des autres, et multiplier les défis auxquels le pays doit faire face », martèle –t-elle.

A tous les défis qui hantent les jeunes, le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture promet de développer le thème de l’année là où il est confiant que les connaissances que la jeunesse recevra au terme des échanges de ces thématiques ne resteront pas lettre morte et pour lui, constitueront d’importants inputs dans la politique nationale de la jeunesse ainsi que le plan d’action qui seront lancés officiellement le 18 août 2017.

Signalons qu’au Burundi, la journée internationale de la jeunesse sera célébrée  le 18 août 2017 en commune Kirundo de la province  Kirundo.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

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