Société

Journée Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge : Des interventions inlassables sous forme de réponses humanitaires

Douze millions d’employés et de volontaires du Mouvement International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge sont déployés dans le monde en réponses humanitaires face aux catastrophes. Dans une déclaration conjointe de ce mouvement, Pamphile Kantabaze, président de la Croix-Rouge du Burundi a indiqué que: « Si la force et la portée de notre réseau mondial crescendo, c’est grâce à des gens comme eux ».

L’équipe de la Croix-Rouge du Burundi et les journalistes invités à cette journée

Pamphile Kantabaze, président de la Croix-Rouge du Burundi : « Chaque année, la Croix-Rouge perd des employés et des volontaires »

Cette déclaration précise que ces employés et volontaires  travaillent aux côtés de personnes touchées par une crise, la guerre ou une catastrophe, qui traversent les pires moments de leur vie. Ce sont les premiers intervenants et les premiers ambassadeurs du mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Dans ces même lignes, Pamphile Kantabaze a indiqué que dans les régions dangereuses et instables du monde, des acteurs humanitaires neutres, indépendants et impartiaux sont les mieux placés pour atteindre ceux qui en ont le plus besoin. Néanmoins, ils sont plus que jamais la cible des menaces et d’attaques. « Chaque année, la Croix-Rouge perd des employés et des volontaires », a-t-il déploré. Pour le cas d’espèce, ils sont présents au Zimbabwe, où ils forment les agriculteurs à la culture en trou de serrure, un système qui permet aux récoltes de résister à des conditions extrêmes telles que des sécheresses ou des inondations. En Syrie, après maintes tentatives, un convoi de 46 camions transportant des milliers de colis de nourriture et d’articles médicaux  a enfin pu atteindre les populations civiles  de la Ghouta orientale.

Un pare-brise aux catastrophes s’impose

« Par rapport à l’assistance aux victimes des inondations au niveau de la ville de Bujumbura, nous avons déjà assisté 896 ménages depuis le 1er mai 2018 », informe Anselme Katiyunguruza, secrétaire général de la Croix-Rouge du Burundi avant d’ajouter que compte tenu de l’ampleur de l’étendue de la catastrophe par rapport à l’ensemble du pays, beaucoup de maisons ont été détruites. Selon lui, il est temps aujourd’hui d’évaluer le plus exactement possible le terrain sur lequel on peut construire. « Il est temps de contrôler la discipline de certaines rivières de ce pays. Cela demande beaucoup de moyens que la Croix-Rouge n’a pas, que le pays n’a pas mais que l’ensemble de la communauté internationale peut mobiliser pour pouvoir venir en aide à ces sinistrés ». M.Katiyunguruza a indiqué qu’un appel sera lancé pour que l’ensemble du mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge se mobilise en faveur de ces sinistrés. Les inondations  sont devenues aujourd’hui un problème régional puisqu’elles se présentent de façon similaire au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Il suggère de développer des stratégies de résilience aux catastrophes de manière à se prendre en charge en attaquant le phénomène en amont avant qu’il ne produise des effets en aval.

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

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Une riposte à la hauteur des enjeux ?

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Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue

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