Médias

Journée Mondiale de la Radio, 2019 : La radio, stimulant d’un dialogue positif pour le changement

Le manque de moyens financiers et d’équipements, les jeunes  journalistes  non rôdés dans le métier, les tentations de la part des politiciens, surtout pendant les moments forts de la politique sont  les défis majeurs auxquels sont confrontés les médias. Cela a été indiqué lors de la célébration de la journée mondiale de la radio le 13 février 2019

Onésime Harubuntu, président et représentant légal de l’ABR : «La radio joue un rôle majeur, notamment en temps de conflits. Elle favorise le dialogue entre les parties prenantes et sert de support pour les initiatives de paix».

La Journée Mondiale de la Radio a été célébrée  le 13 février 2019 sous le thème « Dialogue, tolérance et paix».  L’objectif fixé pour cette année est celui-ci : «Faisons de la radio un instrument de promotion du dialogue, de la tolérance et de la paix». A cette occasion, Onésime Harubuntu, président  et représentant légal de l’ABR a indiqué que la radio joue un rôle majeur, notamment en temps de conflits. Elle favorise le dialogue entre les parties prenantes et sert de support pour les initiatives de paix.

Qu’en est- il des bienfaits de la radio ?

Selon Harubuntu, la radio est un moyen de communication à faible coût, particulièrement adapté pour toucher les communautés isolées et les personnes vulnérables (les analphabètes, les personnes vivant avec un handicap, les jeunes, les pauvres) et qui donne accès à tous, quel que soit le niveau d’instruction et la possibilité de participer au débat public. Elle reste le moyen le plus dynamique, le plus réactif et le plus attractif qui soit. Là où les réseaux sociaux et la fragmentation du public peuvent restreindre les gens à des cocons médiatiques où tous partagent les mêmes idées, la radio est particulièrement apte à rassembler les communautés et stimuler un dialogue positif pour le changement. Elle participe aux systèmes de communication d’urgence et à  l’organisation des secours après une catastrophe.

Dans les régions qui ont été le théâtre des conflits, Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO a fait savoir que  la radio ouvre de nouvelles discussions et diffuse des idées novatrices dans les foyers, les villages, les universités, les hôpitaux et les lieux de travail. A l’heure actuelle, la communication sur les ondes de radio peut être un remède à la négativité qui semble parfois prévue sur la toile. C’est la raison pour laquelle l’UNESCO s’efforce partout dans le monde d’accroître la diversité et la pluralité des stations de radio.  Elle peut dissiper les craintes et révéler le visage humain des anciens ennemis. C’est le cas du Nord-Ouest de la Colombie où des radios communautaires soutenues par l’UNESCO ont mis en exergue les bonnes actions qu’accomplissent les combattants démobilisés. C’est notamment l’assainissement des cours d’eau pollués.

Plus de vingt radios opérationnelles 

Malgré les multiples défis auxquels sont confrontés les médias, Fréderic Nahimana, ministre de la Communication et des Médias précise que le développement de la radio au Burundi est une réalité. Malgré quelques problèmes qui handicapent le secteur médiatique, surtout financiers, on a plus de vingt radios qui fonctionnent sur le territoire burundais. En outre, Il a félicité les jeunes talentueux qui ont mis en place des stations de radios. Ce sont entre autres les radios Humuriza- FM et Impano-FM.  Néanmoins, il  demande aux responsables des médias d’organiser des formations à l’intention des jeunes journalistes inexpérimentés dans le métier de journalisme pour éviter des erreurs professionnelles.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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Une riposte à la hauteur des enjeux ?

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Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue

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