Société

La violence faite sur ou par un individu ne doit pas engager son groupe social

Les relations entre les personnes ont toujours été parsemées d’embûches. Les gens ont tendance à recourir à la violence pour résoudre leurs différends. Plus encore, une violence commise sur une personne peut amener toute une communauté à une situation de polarisation. Les parties en conflit devraient éviter que leurs litiges soient associés à leurs appartenances sociales

La violence a été toujours utilisée comme une voie de solution à des problèmes entre les individus ou groupes, entre les communautés ou entre les pays. C’est malheureusement une mauvaise voie la violence n’a jamais été une solution à des problèmes quelconques, explique Chartier Niyungeko, expert en résolution pacifique des conflits.

Selon l’expert, ces violences prennent parfois origine dans une interprétation erronée de la cause des maux de la société en la situant dans l’appartenance à un groupe social ou   dans les violences commises sur un seul individu qui polarisent toute une communauté.

Chartier Niyungeko, expert en résolution pacifique des conflits : « Il est vrai on ne peut pas ignorer le passé, mais il nous sert de base pour apprendre, corriger les erreurs et améliorer notre présent et notre avenir ».

 

Le problème d’un ne doit pas engager son appartenance

Nous avons un problème où chaque personne s’identifie souvent à son groupe social. Il y a beaucoup de Burundais qui à côté d’être burundais identifient souvent à leur groupe ethnique, à leur groupe social, à leur appartenance politique ou même religieuse, explique l’expert.

Et voilà pourquoi lorsqu’un problème éclate entre deux individus, la plupart des gens, au lieu de s’attaquer au vrai problème, au lieu de prendre du recul pour comprendre ce qui a été à l’origine du problème, ont tendance à identifier les concernés. Comme si le problème encouru avait eu Iieu à cause de l’appartenance de la personne à un groupe donné. ll faut éviter de confondre une situation qui survient à l’appartenance des personnes impliquées, conseille-t-il

La connexion avec l’histoire, une mauvaise solution pour la résolution des conflits

L’autre raison qui est évoquée par l’expert Niyungeko est l’effet de l’histoire. Les gens sont tellement connectés à leur histoire qu’ils sont influencés par celle-ci. Les expériences malheureuses, les échecs, les problèmes qui sont arrivés

Quand les individus entrent en conflit, ils commencent à se demander comment cette situation n’est pas connectée à leur passé. « La plupart des personnes sont prisonnières de leur passé. Pourtant, il ne faut pas que les gens continuent à être influencées par le passé. Il est vrai on ne peut pas ignorer le passé, mais il nous sert de base pour apprendre, corriger les erreurs et améliorer notre présent et notre avenir »

Le contexte socio-politique influence le comportement des gens parce que la plupart sont ignorants. Elles ont besoin de capacités et de compétences pour pouvoir faire face à des situations problématiques sans toutefois les lier à d’autres facteurs imaginaires.

Mots-clés :
A propos de l'auteur

Dona Fabiola Ruzagiriza.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 605

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

éditorial

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue.
  • Journal n° 605

  • Dossiers Pédagogiques