Editorial

Le nombre d’étoiles est-il garant de bons services ?

Un séjour dans un hôtel « 5 étoiles » garantit-il une nuit de rêve ? Et un hôtel qui affiche deux étoiles est-il nécessairement synonyme de mauvais services ? Loin s’en faut. D’ailleurs, les gens  se fient peu aux étoiles quand vient le temps de choisir une chambre. Plus que les étoiles, les clients en quête d’une chambre semblent en fait fortement influencés par les impressions que les voyageurs laissent en ligne.

Au Burundi et partout ailleurs, lorsque vient le temps de faire réserver une chambre, la situation géographique et les services offerts par l’hôtel, la réputation et  les commentaires des autres figurent en tête de liste des critères mis en avant par les visiteurs.

Le Burundi ne disposait pas  d’un système de classification obligatoire pour tous les établissements hôteliers. C’est maintenant que la chambre sectorielle « Hôtellerie et Tourisme » sensibilise les propriétaires des hôtels sur les normes et les critères de classification des hôtels selon les normes de l’EAC.

Mais peut-on se contenter de ces étoiles quand vient le temps de faire réserver une chambre ? Un établissement affichant quatre étoiles est-il nécessairement supérieur à son voisin  qui  en affiche trois ?   La classification des hôtels par étoiles est  assez confuse. Les consommateurs ne connaissent pas toutes les subtilités qui distinguent les catégories d’hébergement. Ce qui est plus important pour eux c’est un meilleur service.

La classification des hôtels par étoiles est importante. Mais aujourd’hui, le consommateur va valider son choix en allant voir les commentaires que les touristes ont laissé en ligne. Voilà, pour les hôteliers, une façon concrète d’attirer les clients. Il faut que les étoiles parlent. La qualité du site web d’un lieu de séjour influence également les consommateurs. Un site bien fait, avec une garantie de meilleur prix clairement affichée et de belles images… Ça se vend bien.

A propos de l'auteur

Bella-Sonia Ndamiye.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Une riposte à la hauteur des enjeux ?

Les effets du phénomène climatique El Niño caractérisé par des températures anormalement élevées et de fortes intempéries sont déjà perceptibles. A fortiori, le gouvernement vient de déclarer l’urgence climatique et appelle à l’aide internationale pour atténuer l’impact du changement climatique. Le Burundi est en proie aux effets du changement climatique. Ces derniers se manifestent à travers les catastrophes naturelles dont les inondations, les pluies torrentielles, les vents violents ou la prolongation de la saison sèche selon les régions. Les catastrophes d’une forte intensité fragilisent d’une manière répétitive les habitations, les infrastructures socio-économiques et exposent la population à une précarité absolue.
  • Journal n° 605

  • Dossiers Pédagogiques