Education

Les écoles privées dans le viseur du ministère de tutelle

Quatorze écoles post-fondamentales et dix écoles fondamentales ont été fermées par Janvière Ndirahisha, ministre de l’Education, de la Formation Technique et Professionnelle. Burundi Eco vous parle des motifs de cette décision.

Janvière Ndirahisha, ministre de l’Education, de la Formation Technique et Professionnelle

Les écoles fondamentales qui ont été fermées sont entre autres  le cycle « Primaire » du complexe Scolaire International, le cycle « Primaire » du Lycée Technique Bukirasazi, le cycle « Primaire » de l’Ecole du Savoir, le cycle « Primaire » du Groupe Scolaire Saint Jacques, le cycle « Primaire » de l’Ecole Charité Mirango, le cycle « Primaire » du Lycée Ntahangwa, Le cycle « Primaire » du Complexe Scolaire Saint Placide, le cycle « Primaire » du Centre Scolaire Tanzanien, le cycle « Primaire » de l’Ecole Carmel et le cycle « Primaire » de l’école Charité Songa ,

14 écoles post-fondamentales supprimées

Les écoles post-fondamentales sont le collège Pax Caritas (Gitega), le cycle « Collège » de l’Ecole Primaire et Secondaire de  Charité Songa, l’Ecole Amie du Livre (Gitega), la section « Informatique de Gestion » du Collège Etoile du Matin, l’Ecole de la Concorde de Gatumba, le Complexe Scolaire Saint Jacques, le Lycée le Soleil de Minago, le cycle « Collège » du Complexe Scolaire Rêve d’Avenir, le Lycée Technique de Bukirasazi, la section « Informatique de Gestion » de l’Ecole des Félins, le cycle « Collège » du Complexe Scolaire Shaloom, l’Ecole de la Victoire, le lycée Ntahangwa et l’Ecole Bon Pasteur de Rumonge

Les motifs de la décision

Le ministère évoque l’insalubrité notoire au sein de l’établissement, le non respect des normes au niveau des infrastructures d’accueil, le manque criant d’équipements didactiques pour les sections techniques, le taux de réussite bas au concours national et l’emplacement défavorable pour les apprenants.

Quand les propriétaires des écoles supprimées s’inquiètent   

Selon Léonard Tembo, directeur du cycle « Primaire » au Lycée Ntahangwa, Les agents du ministère de tutelle ont effectué pas mal de visites à cette école. On nous a demandé de réhabiliter les infrastructures, précise-t-il. En fermant les portes de ces écoles, il fait savoir que le gouvernement a fait le contraire de ce qu’il devrait faire. Il fallait les appuyer financièrement pour améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des élèves dans les écoles privées au lieu de penser seulement aux écoles publiques.

Certaines écoles privées priorisent leurs intérêts

Les parents qui se sont entretenus avec Burundi Eco font remarquer qu’il y a des écoles qui mettent en avant leurs intérêts au lieu de penser aussi à la qualité des enseignements et aux conditions de réussite. Pour qu’un élève se sente à l’aise à l’école, les conditions d’apprentissage doivent être réunies. Imaginez des écoles qui ne disposent pas de toilettes, de livres pour les élèves et les professeurs. Elles mettent en danger les écoliers. Il y en a d’autres dont les classes n’ont pas de portes, de fenêtres, de bancs- pupîtres suffisants.

Signalons que  les conditions de réussite dans une école inclusive qui sont entre autres le leadership de l’école, l’aptitude des enseignants,  la formation continue des membres de l’équipe-école,  la gestion du temps dans une perspective proactive et  la concertation entre les membres et  le leadership pédagogique ne sont pas respectées.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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