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Les réalisations de PNSADR-IM dans la région de l’Imbo sont satisfaisantes

Le Programme National pour la Sécurité Alimentaire et le Développement Rural de l’Imbo et du Moso (PNSADR-IM) financé par le GAFSP, l’OFID , le FIDA et le Gouvernement du Burundi est à l’œuvre dans la région de l’Imbo dans les communes de Mpanda, Buganda, Rugombo, Gihanga et Mutimbuzi pour améliorer les conditions de vie des ménages. Un cheptel non négligeable de bovins et de porcins a été distribué à la population. Un appui consistant a été aussi donné aux agriculteurs. Les résultats sont  satisfaisants.

Lambert Ntahimpera, chargé du suivi-évaluation au PNSADR-IM dans la région Imbo : « 978 vaches laitières ont été distribuées à la population des communes Mpanda, Buganda, Rugombo, Mutimbuzi et Gihanga »

«Depuis que le PNSADR-IM a commencé ses activités dans la région de l’Imbo, 978 vaches laitières ont été distribuées à la population des communes Mutimbuzi, Buganda, Rugombo, Mpanda et Gihanga. Jusqu’aujourd’hui, on comptabilise plus de 1398 bovins dont 1147 vaches laitières et 251 taureaux dans la chaine de solidarité communautaire à la fin du premier semestre 2018. 233 bovins ont été redistribués», indique Lambert Ntahimpera, chargé du suivi-évaluation au PNSADR-IM de la région Imbo.  Selon lui, 224 porcins ont été également distribués dans la commune Rugombo, 268 autres dans la commune Mutimbuzi et enfin 288 dans la commune Buganda. On compte actuellement 1458 porcins qui sont dans la chaine de solidarité communautaire à la fin du premier semestre 2018.

Les conditions de vie se sont améliorées

Oswald Ndabubaha, éleveur habitant le Village 3 à Gihanga fait savoir que le PNSADR-IM lui a octroyé une génisse gestante. Il est fier du fait qu’elle a mis bas. Il parvient à traire dix litres de lait par jour. Avec cette quantité de lait, Il a acheté une autre vache à 650 000 FBu. Avant que le PNSADR-IM ne lui accorde  cette vache, il n’était pas facile de trouver du fumier pour fertiliser ses terres. Actuellement, la récolte du riz est bonne. Il fait savoir qu’il a acheté une autre vache à 1 000 000  FBu issu de la récolte du riz. Les conditions de vie se sont améliorées, précise-t-il. La scolarisation de ses enfants va bon train. Auparavant, c’était autre chose. Il était difficile de leur acheter des uniformes et des cahiers. Trouver leurs frais scolaires était encore  plus difficile. Il demande au PNSADR-IM de multiplier ces initiatives pour permettre à la population d’accéder au développement.

Vestine Kaneza, rencontrée au village 3 à Gihanga se réjouit du fait que le PNSADR-IM lui a offert un taureau il y a deux ans. Selon elle, avoir une vache est un honneur pour sa famille. De surcroît,  ce bovin génère du fumier. Il affirme que le fumier est actuellement en quantité suffisante chez elle. Elle l’utilise pour augmenter la production. A titre d’exemple, elle peut produire une tonne de patate douce contre 450 kg auparavant.

De plus, les éleveurs de cette localité se rendent chez elle pour faire saillir leurs vaches. Ce n’est pas gratuit, informe-t-elle. Ils paient un montant de 30 000 FBu par vache saillie. Elle comptabilise autour de 45 vaches qui ont été saillies. «Les revenus générés sont utilisés dans l’achat du lait pour mes enfants. J’achète aussi la mélasse, le fourrage et le son de riz pour ce taureau », renchérit-elle.  Elle note que le coût de ce taureau est estimé à 2 millions.

L’insémination artificielle, initiative du PNSADR-IM à Rugombo

Jean Paul Nsabimana, éleveur rencontré à la colline Mparambo II de la commune Rugombo fait savoir qu’il y a quelques années qu’il pratique le métier d’éleveur. Juste après, il a constaté que la production de lait n’était pas suffisante.  Il remercie le PNSADR-IM qui a mis en place l’insémination artificielle de proximité. Il affirme qu’il a déjà sept vaches nées de l’insémination artificielle depuis 2016. Il est fier du fait que deux ont actuellement mis bas et que la production du lait est bonne. L’une produit 20 litres par jour et l’autre 17 litres par jour. « Avec ce rendement, il est maintenant facile de prendre en charge mes enfants. Avec le lait qu’ils consomment, leur santé et bonne. Lorsqu’il est temps d’aller à l’école, ils n’ont pas de problème de frais déplacement. Ma maison a été aussi réhabilitée », explique Nsabimana. De plus, Il informe que les vaches issues de l’insémination artificielle sont de grande taille. Le coût de ces vaches varie entre 2 000 000 FBu et 2 500 000 FBu.  Et de se réjouir du fait que c’est grâce à l’insémination artificielle qu’il fait partie des éleveurs ayant des vaches qui produisent une grande quantité de lait dans cette localité.

Rachelle Nirera, éleveur dans la commune Rugombo : «Je remercie le PNSADR-IM du fait qu’il m’a offert une vache»

Rachelle Nirera, éleveur dans la commune Rugombo remercie le PNSADR-IM du fait qu’il lui a offert une vache. Sa production de lait est estimée à 20 l/jour. Selon elle, un litre s’achète à 800 FBu.  «Il est donc facile de payer le minerval pour  mes enfants», souligne-t-elle. Elle fait savoir que les éleveurs ont été formés pour pouvoir entretenir ces vaches. Elle demande au PNSADR-IM  de continuer à appuyer la population pour que tous les ménages aient au moins une vache

Production des blocs à lécher par les éleveurs

Marino Ndayizigiye, rencontré dans la commune Rugombo fait savoir qu’il est un des 28 éleveurs qui ont bénéficié d’une vache sur sa colline natale. Le PNSADR-IM  les a formés sur la fabrication des blocs à lécher riches en protéines, en lipides et en glucides  à travers les champs écoles éleveurs pour que l’alimentation et la santé de leurs vaches soient améliorées. Les blocs à lécher pèsent chacun 2 kg et coûte 6000 FBu par unité. Toute personne qui veut s’approvisionner en ce produit s’adresse aux membres de ce champs école. Par rapport aux blocs à lécher importés, le coût de ceux qui sont fabriqués localement est nettement moins cher alors que la qualité est meilleure.

Construction d’un centre de collecte de lait à Buganda

Selon Augustin Nsavyimana, membre du comité de direction de la coopérative Sangwinka de la commune Buganda, PNSADR-IM  leur a construit un centre de collecte de lait équipé. Il leur a octroyé  aussi des vélos pour assurer la collecte du lait. Les membres de cette coopérative donnent une contribution de 10% da la valeur de l’infrastructure. Ils arrivent actuellement à un montant de 5 millions de FBu sur 6,5 millions de FBu requis.

Les porcins ont été distribués

Faustin  Kubwayo, habitant la commune Rugombo fait remarquer que c’est grâce au PNSADR-IM qu’il pratique le métier d’éleveur des porcs.  La première fois que sa truie a mis bas huit petits porcins, quatre ont été vendus à 175 000 FBu. Avec ce revenu, il assure que l’éducation de ses enfants est devenue facile. Il affirme avoir augmenté sa production suite à la fertilisation de ses champs grâce au fumier produit. Il indique avoir bénéficié également des semences de jardins potagers et des plants fruitiers pour lutter contre l’insécurité alimentaire.

Vulgarisation des bonnes pratiques agricoles

Ferdinand Habonimana rencontré à la colline Kagazi de la commune Rugombo : «N’eut été PNSADR-IM, je n’allais pas évoluer».

Ferdinand Habonimana rencontré à la colline Kagazi de la commune Rugombo affirme que n’eût été le PNSADR-IM, il n’allait pas évoluer. Ce programme lui a appris les bonnes pratiques agricoles. De plus, Il indique qu’on lui a accordé 75 kg d’engrais chimiques, des produits phytosanitaires, des semences de tomates pour 15 ares,  des semences sélectionnées de maïs.  Avec tous ces éléments auxquels il a ajouté son capital propre de 850 000 FBu tiré d’ailleurs,  il indique avoir réuni un montant de 4.050.000 FBu à partir de la production issue de son champs de tomates.   Il a pu construire ainsi une maison qui est actuellement en location. Il a aussi acheté une plaque solaire pour que ses enfants puissent étudier la nuit sans problèmes. Il indique que le PNSADR-IM a mis en place des agronomes chargés d’encadrer les agriculteurs qui travaillent avec ce Programme. Et d’ajouter qu’il a bénéficié d’un montant de 175 000 FBu issu de la culture de mais a base des semences hybrides reçues avec la facilitation du PNSADR-IM. Auparavant, il fait savoir qu’ils cultivaient sans se soucier des bonnes pratiques agricoles. Raison pour laquelle le rendement n’était pas bon.

Adieu l’usure

Evariste Nimbona, président de la coopérative «Umuceri Iwacu» située dans la commune Rugombo précise que n’eût été PNSADR-IM  ils allaient continuer à s’endetter davantage. Auparavant, chacun travaillait individuellement. PNSADR-IM les a formés sur les avantages de travailler en groupes via les coopératives. De plus, il leur a construit un grand hangar pour améliorer la conservation du riz. Ils étaient au nombre de 21 membres. La production ne dépassait pas 100 tonnes de riz par récolte. Actuellement, ils sont 115 membres. La production tourne autour de 2500 tonnes de riz par récolte. Il n’y a plus de membres qui font recours à l’usure pour sauver leurs familles de la faim. Lorsqu’on a besoin d’argent, on contracte un crédit à la coopérative et le problème est résolu.  Nimbona fait savoir que ce programme leur a donné des palettes et humidimètre. Il a construit 6 hangars de stockage pour les coopératives rizicoles de la région de l’Imbo (2 à Rugombo, 2 à Gihanga et 2 à Mpanda). Les décortiqueuses sont en cours d’installation.

Les écofo Buganda 1 et 2 se réjouissent du soutien de PNSADR-IM dans l’éducation

Elizabeth Bayirabe, directrice de l’Ecole fondamentale Buganda 2 fait remarquer que le PNSADR-IM a contribué à la réduction du taux d’abandons scolaires à cet établissement via son appui à l’amélioration de la ration des élèves dans les cantines scolaires. Elle indique que ce programme leur a accordé des semences de tomates, aubergines, oignons rouges et des amarantes. Grâce à cet appui,  le taux d’abandon est estimé aujourd’hui à 5% alors qu’il était de 40% auparavant suite à l’amélioration de l’alimentation. Le PNSADR-IM  les a aussi formés sur les bonnes pratiques agricoles. Ce qui fait que la production a été de 1401 kg en 2017 et 1883 kg en 2018. Elle demande au PNSADR-IM de doubler les efforts en leur apportant ce soutien dont les résultats ont déjà commencé à se faire sentir.

Une route de 23 km en cours de réhabilitation à Mpanda

Pour Anatole Ndabumuhire, moniteur agricole du secteur Kanenga de la commune Mpanda, le PNSADR-IM est entrain de créer la route partant du chef -lieu de la commune Mpanda et traverse les secteurs Gahwazi I et II, Ruziba, Kanenga, Butanuka et Gatagura sur une distance de 23 km. Depuis que les activités ont commencé, le coût de transport a été revu à la baisse. Un sac de farine de manioc qui était transporté à 12 000 FBu auparavant est aujourd’hui transporté  à 6 000 FBu. Un malade qui a besoin d’une moto pour se déplacer vers l’hôpital Mpanda payait entre 5000 FBu et 6 000 FBu. Maintenant, il paie 2 500 FBu.  Ce programme a même réhabilité la route qui va vers le chef lieu de la commune Gihanga sur une distance de 21 km.

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Journal Burundi Eco.

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