Entrepreneuriat

L’investissement et le leadership au Burundi, clés du développement

Les hommes et les femmes d’affaires burundais sont appelés à investir et à pratiquer un bon leadership pour promouvoir le développement durable du pays. Même les jeunes ne sont pas épargnés. C’est dans cette même optique que les opérateurs économiques étrangers et burundais sont invités à coopérer.

Dr Reuben Egolf, investisseur américain : « Je demande aux investisseurs burundais de satisfaire d’abord le marché local avant de penser à l’exportation »

«Les investisseurs ont besoin de bons leaders pour se développer. Mais aussi, les leaders ont besoin des investisseurs pour le développement durable du pays», indique Albert Nasasagare, représentant légal de la Coalition des Jeunes en Action (CJA) dans une réunion des représentants jeunes et des opérateurs économiques  burundais et américains à l’Hôtel Club du Lac Tanganyika. Selon Nasasagare, les jeunes doivent prendre le devant dans l’investissement pour pouvoir se prendre en charge. Selon toujours lui, le gouvernement n’est pas  capable d’embaucher tous les jeunes diplômés aujourd’hui. Et de les inviter à penser à investir pour pouvoir se prendre en charge.

Le gouvernement du Burundi au chevet des jeunes

Selon Joseph Butore, Deuxième Vice- Président de la République, le gouvernement du Burundi reste au chevet des jeunes qui ont l’ambition d’entreprendre. Et de préciser que bientôt une banque des jeunes sera ouverte pour les appuyer en leur accordant des crédits pour mettre en œuvre leurs propres projets. Selon toujours Butore, le gouvernement du Burundi via l’Agence pour la Promotion des Investissements (API)  renforce les capacités des étudiants qui terminent leurs études sur l’élaboration des plans d’affaires  et la création des sociétés.

Audace Ndayizeye, président de la Chambre Fédérale de Commerce et de l’Industrie (CFCIB) appelle les opérateurs économiques (hommes et femmes) et les jeunes à approcher  la CFCIB pour les aider à émerger dans l’investissement et le leadership afin de pouvoir se développer. Nous mettons en place les lois qui protègent les investisseurs et qui leur permettent d’enregistrer des profits dans leurs activités. De surcroît, Ndayizeye affirme que cette institution (CFCIB) dispose de treize chambres pour indiquer aux operateurs économiques comment ils peuvent voler de leurs propres ailes à savoir l’hôtellerie et tourisme, l’art, la technologie de l’information et de la communication, l’énergie et les mines, le transport et le transit, la chambre des services, les travaux publics, l’agri- business, l’Association des Commerçants du Burundi (ACOBU),l’Association des Banques et Etablissements Financiers (ABEF) et l’Association des Industriels du Burundi et la chambre spéciale d’arbitrage et d’administration.

La transformation de nos matières premières en produits finis, une nécessité

Les participants demandent au gouvernement d’investir  beaucoup plus dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, car plus de 80% des burundais vivent de ce secteur. Selon toujours eux, l’utilisation des nouvelles technologies dans l’agriculture est recommandée. De plus, penser aussi  à la transformation de nos matières premières en d’autres produits finis est une nécessité.  Selon Démogratias Nkinahamira  qui a participé à cette réunion, 200 g de café coutent entre 4 et 5 euros alors qu’ici au Burundi 1 kg de ce même produit  coûte 500 FBu. Il se demande pourquoi on ne pense pas à l’achat des machines  pour le transformer en produit fini  .Et d’ajouter   la certification de tous les produits d’exportation afin qu’ils répondent aux normes internationales  pour qu’on puisse entrer en compétition avec les autres pays étrangers. Ils suggèrent la consommation des produits locaux à un degré élevé (civisme économique).

Signalons que Dr Reuben Egolf, investisseur américain demande aux investisseurs burundais de satisfaire d’abord le marché local avant de penser à l’exportation.  Il précise que le Burundi regorge de beaucoup de potentialités à exploiter.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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