L’utilisation des emballages biodégradables(écosacs) s’impose pour éviter les dégats que présentent les sachets en plastique. Cela a été dit par Hugues Nimpagaritse, représentant légal de l’Association pour la Protection du Bien-Etre et de l’Environnement (APBEE) lors de la journée d’achat sans emballages en sachets en plastique.
«Nous sommes contents de ces nouveaux emballages biodégradables fabriqués à l’aide des feuilles par l’APBEE dans l’optique d’éliminer les sachets en plastique, car ils ont des conséquences néfastes sur la santé de l’homme et de l’animal. Nous sommes en train de les acheter même si cela constitue une innovation. C’est pour contribuer à la protection de l’environnement», indiquent les acheteurs de ces emballages rencontrés à l’alimentation «Au Bon Prix».
Leurs effets néfastes sont énormes
Hugues Nimpagaritse, représentant légal de l’APBEE indique que les sachets en plastiques polluent la nature, appauvrissent le sol et empêchent les plantes de grandir. Pire, il fait remarquer qu’ils sont nuisibles à la santé de l’homme et à celle de l’animal. Selon Nimpagaritse, les sachets en plastiques jetés un peu partout polluent l’environnement. Pour ceux qui les utilisent dans l’incinération, il fait savoir que la fumée produite contient des dioxines qui attaquent les hormones de l’homme. Et de préciser que cela peut provoquer des cancers et des malformations chez les nouveau-nés. Selon toujours lui, même les animaux domestiques (chèvres, moutons,…) ne sont pas épargnés des dangers que causent les sachets en plastique. Et d’affirmer qu’il y a une étude qui a prouvé que les ordures en plastique entrainent la mort de plus d’un million et demi d’oiseaux de mer ainsi que plus de 100 mille mammifères marins chaque année. Ils ont aussi un impact négatif sur les océans, les lacs et les rivières. Selon toujours lui, les sachets en plastique vomis par les courants d’eau provoquent la stagnation des eaux et favorisent à leur tour la multiplication des moustiques. De plus, Nimpagaritse ajoute qu’ils bouchent les caniveaux et les égouts, provoquant ainsi le débordement des eaux usées qui sont des sources de maladies. Et d’ajouter que les chercheurs affirment qu’il faut environ 400 ans pour que les sachets en plastique se décomposent. Ils se transforment par après en particules toxiques qui contaminent le sol et l’eau, et entrent dans la chaine alimentaire lorsque les animaux s’en servent accidentellement.
Augmenter la production des écosacs
Tenant compte de tous ces effets néfastes, Nimpagaritse invite tout le monde à ne pas utiliser les emballages non biodégradables comme les sachets en plastique. Il demande aux commerçants d’utiliser les «écosacs» pour éviter les dégâts. Adélard Wege, directeur de l’alimentation «Au Bon Prix» affirme que ses clients sont fiers de cette innovation. Selon lui, non seulement que les emballages biodégradables sont utilisés pour emballer les produits, mais ils le sont aussi pour protéger l’environnement. Il demande à l’APBEE d’augmenter la production afin de satisfaire la demande. Et de faire remarquer qu’auparavant il utilisait 25 kg de sachets par semaine pour emballer les produits de ses clients. Selon toujours lui, tous ces sachets étaient offerts à la clientèle gracieusement tendis que les nouveaux emballages s’achètent à des prix diversifiés (300FBu, 500FBu, 2000FBu, 3000FBu et 2500FBu).
Signalons que Mme Antoinette Bucumi, conseiller au ministère de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme affirme que bientôt le Burundi va se doter d’une loi interdisant l’usage des sachets en plastique.
Nous soutenons franchement cette initiatives qui vient des consommateurs pour réduire si pas éliminer l’usage des emballages en plastics.
Il faut que du côté des décideurs, on songe à mettre en place une loi qui interdit carrément l’importation et l’usage des emballages en plastics.
Les conséquences de l’utilisation de ces emballages sur la vie et l’avenir des citoyens ne sont plus à démontrer