Exclusivité marché central

Marchés réhabilités : L’occupation est prévue un mois après l’examen des recours

Après l’affichage des listes provisoires des commerçants qui ont eu des places dans les marchés réhabilités, les insatisfaits ont formulé des recours. Parmi eux figurent ceux qui ne se sont pas trouvés enregistrés ceux qui se plaignent de l’exiguïté et de l’inadaptation des emplacements. Candide Kazatsa, en charge de la communication à la Mairie indique que des réponses aux doléances des uns et des autres seront données par la commission en charge de cette question et l’occupation des stands va suivre un mois après.

Fabien Ndikumana, un des commerçants exerçant au marché de Kinama : « Les emplacements ont été réduits de moitié ».

« Les emplacements ont été réduits de moitié. Ils mesuraient 2 m2, mais aujourd’hui ils mesurent 1 m2. C’est déplorable parce que si quelqu’un vendait des outils métalliques, du ciment, ce n’est pas possible sur 1 m2. Un dispensaire et un bureau du commissaire du marché y ont été ajoutés. Ces bâtiments ont occupé les espaces jadis réservés aux commerçants», se lamente Fabien Ndikumana, un des commerçants exerçant au marché de Kinama . Selon lui, c’est compréhensible que les places soient réduites et deviennent moins nombreux. Il ajoute que les échoppes construites sont de grandes dimensions.

La distribution des emplacements n’est pas compatible avec les articles qui font objet de commerce. Un commerçant rencontré au marché provisoire de Kinama et qui a requis l’anonymat ne comprend pas comment des articles qui n’ont pas de rapport peuvent être vendus dans une même zone. Selon lui, la viande ne peut pas être mélangée à autre chose. « Nous attendons les mesures qui vont être prises par les responsables de la Mairie pour éclaircir la situation et espérons qu’ils vont réattribuer les places en tenant compte des marchandises de chacun. Pour les places insignifiantes attribuées aux commerçants, nous espérons que la Mairie va nous trouver des espaces raisonnables et adaptées à notre commerce », lance le commerçant.

La suite est réservée à la commission ad hoc

Aux commerçants qui ne se sont pas trouvés sur les listes, Candide Kazatsa, chargée de la communication à la Mairie de Bujumbura précise que l’ambition de cette institution était que tous les commerçants qui exerçaient dans ces marchés et reconnus par la Mairie ont tous eu des places. Elle ajoute que comme le travail a été fait par une commission, tous ceux qui ont des réclamations vont adresser des lettres à la commission et celle-ci aura le temps pour analyser ces doléances et donner des réponses y relatives.

Vue partielle du marché réhabilité de Kinama

S’agissant de l’incompatibilité des emplacements, Mme Kazatsa explique que le problème qui s’est posé est que lors du recensement des commerçants, il y en a qui n’ont pas précisé les articles qu’ils vendaient, et que dans le cas d’espèce, l’essentiel est qu’ils ont eu un emplacement. « C’est pour cette raison qu’ils vont soumettre leurs doléances à la commission qui va analyser leurs cas », rassure-t-elle.

Occupation effective du marché

On avait donné un délai d’un mois aux commerçants pour qu’ils puissent occuper leurs places et cela à partir de la date d’affichage des listes provisoires parce qu’il y a des emplacements qui ne sont pas couverts. Comme il y a eu des réclamations, la période d’un mois sera considérée à partir de l’affichage des réponses aux doléances adressées à la commission.

A propos de l'auteur

Bonith Bigirindavyi.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

A peine créée, le challenge pour la nouvelle société pétrolière pointe son nez. Les files d’attente réapparaissent devant les stations-service. Le pays connait une nième pénurie du carburant malgré les bonnes intentions d’en assurer la disponibilité. Et si le problème était ailleurs ? La pénurie des devises persiste. Les réserves officielles s’amenuisent. La Banque centrale n’arrive pas à constituer assez de réserves pour financer les importations. A la fin du quatrième trimestre 2023, les réserves totales de change s’élevaient à 234,4 millions USD. De quoi assurer les importations des biens et des services pendant au moins 24 jours. Le pays plonge dans une spirale de crise économique malgré les réformes économique initiées.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 602

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

  • éditorial

    Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

    Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

    A peine créée, le challenge pour la nouvelle société pétrolière pointe son nez. Les files d’attente réapparaissent devant les stations-service. Le pays connait une nième pénurie du carburant malgré les bonnes intentions d’en assurer la disponibilité. Et si le problème était ailleurs ? La pénurie des devises persiste. Les réserves officielles s’amenuisent. La Banque centrale n’arrive pas à constituer assez de réserves pour financer les importations. A la fin du quatrième trimestre 2023, les réserves totales de change s’élevaient à 234,4 millions USD. De quoi assurer les importations des biens et des services pendant au moins 24 jours. Le pays plonge dans une spirale de crise économique malgré les réformes économique initiées.
  • Journal n° 602

  • Dossiers Pédagogiques