Développement

Office des Routes (OdR ) : Un budget insuffisant pour réparer les nids de poule

Dans le numéro 241 du journal Burundi Eco, nous vous avions parlé du réseau routier urbain dégradé. Il s’agit des nids des poules qui s’observent dans certaines  routes. Nous avons cherché à savoir ce que l’Office des Routes(OdR)  fait  pour faire face à ses trous qui se creusent au milieu des chaussées. Vincent Nibayubahe, DG de cet  Office  fait savoir que des actions sont en train d’être menées pour les réparer mais que le budget y alloué reste insuffisant.

Ir Vincent Nibayubahe, directeur général de l’Office des Routes

«Il n’y a pas assez d’argent pour réparer ce qu’il y a à réparer », déclare Vincent Nibayubahe, directeur général de l’Office des Routes (OdR) en répondant à la question de savoir si cet Office dispose d’un budget suffisant pour secourir le réseau routier urbain dégradé. Il informe que  le chantier de bouchage des nids de poule  est en cours. Pour la RN 9 (Bujumbura-Bubanza) qui passe par le camp municipal de Ngagara, route qui est la plus menacée de la mairie, à partir du rond-point des Nations-Unies, … M.Nibayubahe  fait savoir  qu’un appel d’offre a été   lancé.  Il  reste l’attribution du marché.

A la question de savoir comment l’OdR compte réfectionner ces chaussées alors qu’il se remarque que celles qui sont rénovées  ne tiennent longtemps. Il répond que l’OdR envisage d’autres stratégies plus rassurantes que les premières.  « Pour  lutter efficacement contre les nids de poules,   il faut un grand bloc pour réparer le petit trou car il a été constaté que c’est  à l’endroit du point de réparation qu’apparaissent  les malfaçons ». Il informe que l’OdR donnera aux trous des formes géométriques, car ce système de bouchage a été bénéfique ailleurs. Il  explique que les raisons qui font que les réparations faites ne tiennent pas longtemps sont multiples. il fait savoir que les réparations ne tiennent pas longtemps quand elles  sont faites pendant la saison des pluies. Il a été démontré également que le bitume fluide, qui n‘est pas de bonne qualité ne tient pas longtemps .De surcroît, précise M. Nibayubahe, le bitume, avant d’être utilisé,   sera soumis au laboratoire  pour s’assurer de sa qualité. M.Nibayubahe se réjouit quand même qu’il y a des routes qui ne présentent aucun nid de poule. Il cite l’avenue de l’Imprimerie, le boulevard du  28 Novembre, l’avenue Yaranda. Il explique que ces dernières ont été construites à base  de techniques modernes.

Pour la réfection  des routes qui viennent de passer des mois sans être réparées, M.Nibayubahe invite plutôt les usagers de ces routes et ceux qui habitent dans les quartiers  traversées par  ces infrastructures routières   à organiser des travaux communautaires pour une réparation manuelle car, il y a des communes où cette innovation a réussi. Pour une intervention mécanisée qui demande par exemple une pelle, une chargeuse ou  des buses,  c’est  là ou l’OdR  interviendra  à travers le fonds routier.

Quant à l’avenue de la Jeunesse qui passe devant l’église vivante de Jésus Christ de Jabe, M. Nibayubahe  indique qu’un problème s’est posé au niveau de la vibration quand SOGEA  compactait les différentes couches de  l’avenue.  « Il y a un réseau d’évacuation  des eaux usées qui passe dans l’axe de la route. Quand SOGEA  était en train de compacter l’avenue, il a cassé la buse. Quand l’eau passe, il occasionne  l’érosion  qui emporte la latérite, il faut donc un autre buse en bon état ».

A propos de l'auteur

Mathias Ntibarikure.

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