Transport

OTRACO : Les services de contrôles techniques modernisés

L’OTRACO en partenariat avec la société Global Smart Technologies (GST en sigle) d’entrepreneurs indiens a lancé mardi le 11 février 2020 le  Projet «  Modernisation des Services de Contrôle Technique et Octroi des Permis de Transport ». La numérisation du contrôle technique dont il est question ici constituera un plus dans la sécurisation de la circulation routière

Quitter la technologie ancienne  de contrôle technique pour la nouvelle? C’est le moment. La chasse aux manœuvres dilatoires est ouverte, dans les services de contrôle techniques et d’octroi des permis de transport à l’OTRACO. La nouvelle technologie influence peu à peu le marché du transport, a indiqué Ir Ntunzwenimana Jean Bosco, Ministre des Transport, des Travaux Publics, de l’Équipement et de l’Aménagement du Territoire mardi, le 11 février 2020,  lors d’un Projet de Modernisation des Services de Contrôle Technique et d’Octroi des Permis de Transport initié par la société indienne « GST » en sigle.

Dans son allocution, le ministre  a indiqué que cette nouvelle technologie vient à point nommé. Ce système numérique facilitera et les clients et la police de savoir si le chauffeur de la voiture a le permis de conduire ou pas. Il y aura un guichet unique pour le paiement des frais de contrôle techniques. C’est dans l’optique d’éviter les contours que les clients   faisaient auparavant.

Dr Joseph Butore, Deuième vice-président de la République du Burundi : « Le contrôle technique pour renforcer la sécurité routière »

Avec ces nouvelles technologies, adieu les contours et les fraudes faits par les clients. Dans le carnet d’adresse du client, il y aura l’identification complète du client et celle de sa voiture. Et de plus, l’OBR aura les renseignements nécessaires sur un client et le client ne sera pas obligé de retourner à l’OBR pour présenter des attestations de non rédevabilité. Pour que le client ait un certificat de contrôle technique de l’OCTRACO, il devrait passer d’abord à l’OBR pour payer les factures, puis à la Bancobu selon les types  de voitures. D’ores et déjà, ce n’est plus le cas. Le client va payer une fois pour toutes grâce au guichet unique de la Bancobu qui se trouve à l’OTRACO et les frais  seront partagés entre la Bancobu et l’OBR sans l’implication du client. Bien sûr « on line »

La Technologie de pointe pour moderniser le transport

Global Smart Technologies (GST en sigle) est essentielle pour se faire une place dans la société moderne de transport, d’après le directeur général de l’OTRACO. L’administration sera informée à temps à quel type de client elle a affaires avant la fin du contrôle technique grâce à cette technologie de pointe. Ce n’est pas le client qui va apprécier si le contrôle a bien marché, c’est plutôt la machine électronique qui donne les résultats.

Généralement, le charroi du Burundi est incertain, du point de vue quantitatif.  Il n’y pas de chiffres précis. Cette fois -ci, le contrôle technique sera informatisé et toutes les voitures que elles soient publique ou privées vont passer le contrôle technique à l’OTRACO. Les informations seront transmises dans les bases de donner du ministère. Cela va favoriser à la connaissance du parc automobile qui se trouve sur le territoire national. Dans le système archaïque, l’OTRACO faisait le contrôle technique d’un charroi estimé entre 200 et 250 véhicules par jour.  Mais actuellement, c’est un grand avantage, car selon la rapidité du système, il est prévu que l’OTRACO puisse aller au-delà de 500 véhicules dixit le Directeur général  de l’OTRACO.

Dans son allocution, le Deuxième Vice-Président de la République du Burundi Dr Joseph Butore, clôture ces activités en saluant les activités entreprises par le ministère du transport dans la modernisation des services de contrôle technique. Il invite les autres entrepreneurs à  emboiter le pas à GST. Il a précisé également que cette entreprise ne se limitera  pas au siège de l’OTRACO seulement,  mas plutôt qu’elle va  décentraliser vers l’intérieur du pays.  Rappelons  que l’OTRACO possède d’outres agences dans les provinces du pays, à savoir : Ngozi, Gitega et Bururi pour ne citer que celles-là.

A propos de l'auteur

Ferdinand Mbonihankuye.

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