Médias

Prix Media Burundi 2017 – Presse écrite : Le journal Burundi Eco a gagné les deux premières places

Le journal Burundi Eco a gagné les deux premières places du «Prix Media Burundi 2017» pour la presse écrite. Pour l’audiovisuel, les deux premières places ont été gagnées par la radio Isanganiro. Ces prix ont été décernés lorsque le CNC fêtait les 25 ans de son existence et 10 ans de régulation par la loi organique. A cette occasion, Karenga Ramadhan, président du CNC a indiqué que tous les journalistes devront avoir des contrats qui les lient à leurs employeurs dès le début de l’année 2018.

«Les médias devront impérativement offrir des contrats à leurs journalistes dès le début de l’année 2018. Même les journalistes stagiaires, volontaires et pigistes ne seront pas épargnés», a indiqué Karenga Ramadhan, président du Conseil National de la Communication (CNC) dans une conférence de presse qu’il a animée jeudi le 16 novembre 2017. C’était dans l’optique de promouvoir les métiers de la communication. Selon Karenga, il y a des journalistes qui ont travaillé plus de deux ans dans certains médias, mais qui n’ont pas été engagés. C’est une sorte d’exploitation, car la loi stipule qu’un stagiaire qui dépasse six mois de travail dans une entreprise est considéré comme un employé engagé.

Karenga Ramadhan, président du CNC : «Je demande aux professionnels des médias de toujours respecter la loi régissant la presse au Burundi et l’éthique et la déontologie pour travailler dans de bonnes conditions».

Tous les médias doivent avoir leurs cahiers de charges.

Karenga fait savoir que le métier de la communication doit être respecté comme les autres métiers. De surcroît, il précise que tout medium doit avoir un cahier de charges qui justifie son engagement et ses devoirs dans ses activités quotidiennes. C’est sur base des cahiers de charges que le CNC se rend compte qu’un medium a dérapé, indique Karenga. A titre illustratif, il informe que la radio CCIB FM+ n’a pas respecté sa ligne éditoriale lorsqu’elle a diffusé un éditorial sur les crimes de Kamanyola en République Démocratique du Congo. Sa ligne éditoriale ne lui permet que de diffuser des informations liées au commerce et aux autres activités économiques.

Le respect de l’éthique et de la déontologie, une obligation

Karenga demande aux professionnels des médias de toujours respecter la loi régissant la presse au Burundi et l’éthique et de la déontologie pour travailler dans de bonnes conditions. De plus, tout journaliste devrait en principe se munir de sa carte de presse octroyée par le CNC. Les procédures d’octroi de cette carte sont en cours. Pour l’octroyer, le CNC doit se baser sur une autre loi qui n’est pas encore disponible aujourd’hui. Seulement, ce qui a été déjà réalisé par le CNC c’est la disponibilisation d’un registre national des médias. L’article 5 de la loi regissant la presse au Burundi stipule que pour exercer un métier de journaliste ou de technicien de l’information, doit obtenir du CNC une « carte de presse». Karenga précise que c’est dans l’objectif de chasser les intrus.

Les conditions d’obtention de la carte de presse

Pour obtenir une carte de presse, le journaliste doit remplir l’une des conditions suivantes au terme de l’article 6 de cette même loi : être titulaire d’un diplôme de niveau baccalauréat au moins en journalisme, être titulaire de tout autre diplôme de niveau baccalauréat au moins couplé d’un stage de formation certifié ou d’une expérience d’au moins deux ans dans une entreprise de presse. Karenga demande aux journalistes de consolider le professionnalisme dans leur métier.

Encourager l’émulation des journalistes, une nécessité

Selon toujours lui, encourager l’émulation des journalistes est une nécessité pour qu’ils gardent le souci du professionnalisme. C’est aussi un moyen de les inciter à éviter les dérapages éventuels. C’est pour cela qu’un concours média dénommé «Prix Media Burundi 2017» a été préparé par le CNC sous le thème «coopération et intégration régionale». Aimée Divine Niyokwizigirwa, vice-présidente du CNC fait remarquer que c’est dans l’objectif de promouvoir l’esprit d’innovation et de la compétitivité. Elle informe aussi que c’est pour assurer la diversité du contenu médiatique, motiver et encourager les organes de presse et de communication à travailler dans l’excellence, reconnaître les meilleurs dans les différents domaines des médias ,renforcer et accompagner l’intégration du Burundi dans la Communauté Est- Africaine.

Signalons que Mélance Maniragaba a été le premier et Eric Ndayihaya le deuxième dans ce concours «Prix Media Burundi 2017» pour la presse écrite. Tous les deux sont du journal Burundi Eco. Pour l’audiovisuel, c’est Joseph Nsabiyabandi (premier) et Marie Claire Kazeneza (deuxième), tous de la radio Isanganiro qui l’ont gagné.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur.
La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les commentaires enfreignant ces règles et les règles de bonne conduite.

éditorial

Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

A peine créée, le challenge pour la nouvelle société pétrolière pointe son nez. Les files d’attente réapparaissent devant les stations-service. Le pays connait une nième pénurie du carburant malgré les bonnes intentions d’en assurer la disponibilité. Et si le problème était ailleurs ? La pénurie des devises persiste. Les réserves officielles s’amenuisent. La Banque centrale n’arrive pas à constituer assez de réserves pour financer les importations. A la fin du quatrième trimestre 2023, les réserves totales de change s’élevaient à 234,4 millions USD. De quoi assurer les importations des biens et des services pendant au moins 24 jours. Le pays plonge dans une spirale de crise économique malgré les réformes économique initiées.

    Abonnez-vous à notre bulletin

    Journal n° 602

    Dossiers Pédagogiques

    Facebook

  • éditorial

    Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

    Vers la nationalisation du secteur pétrolier ?

    A peine créée, le challenge pour la nouvelle société pétrolière pointe son nez. Les files d’attente réapparaissent devant les stations-service. Le pays connait une nième pénurie du carburant malgré les bonnes intentions d’en assurer la disponibilité. Et si le problème était ailleurs ? La pénurie des devises persiste. Les réserves officielles s’amenuisent. La Banque centrale n’arrive pas à constituer assez de réserves pour financer les importations. A la fin du quatrième trimestre 2023, les réserves totales de change s’élevaient à 234,4 millions USD. De quoi assurer les importations des biens et des services pendant au moins 24 jours. Le pays plonge dans une spirale de crise économique malgré les réformes économique initiées.
  • Journal n° 602

  • Dossiers Pédagogiques