Environnement

Réhabilitation du dalot de la traversée de la RN 1

Les cérémonies de la réception provisoire des travaux de réhabilitation de l’aval immédiat du dalot de la traversée de la RN1 ont eu lieu jeudi le 14 mars 2019. Environ 290 millions de FBu est le coût de ces travaux. C’est un ouf de soulagement pour les riverains

Freddy Mbonimpa, maire de la ville de Bujumbura a réceptionné les travaux de la réhabilitation de l’aval immédiat du dalot de la traversée de la RN 1.  Ces travaux qui se limitent sur un linéaire de plus ou moins 20 mètres ont été réalisés par l’entreprise ETRAC. Au moment des études techniques de canalisation de la rivière Nyabagere clôturées au mois de juin 2015, Dr Catherine Bucumi, Directrice Générale de l’Agence Burundaise des Travaux d’Intérêt Public (ABUTIP) a indiqué que ces ouvrages étaient en bon état et le consultant qui a réalisé les études n’avait pas prévu de travaux sur ce tronçon. 

Freddy Mbonimpa, maire de la ville de Bujumbura : «Je demande aux riverains de bien entretenir cet ouvrage et d’assurer sa sécurité»

Cependant, avec les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Bujumbura et sur les collines surplombant la ville durant les mois de mars et d’avril 2017, ces ouvrages ont été partiellement détruits. De nouveaux ouvrages de protection du dalot se sont avérés indispensables pour assurer une meilleure durabilité de la nouvelle canalisation et du dalot de la RN1 ainsi que la protection des habitations riveraines. Ces travaux ont été retenus dans les activités à réaliser sur les fonds de contingence. Dans ce cadre, le contrat numéro 00/TRAV/ETRAC/IDA-PURI/08/2018 a été conclu par entente directe et signé en date du 03 septembre 2018 entre l’ABUTIP et l’entreprise ETRAC pour l’exécution des travaux de réaménagement de l’aval immédiat du dalot de la traversée de la RN1 sur la rivière Nyabagere. 

Les travaux de la réhabilitation de l’aval immédiat du dalot de la traversée de la RN1 se limitent sur un lineaire de 20 mètres

Le paquet des travaux y réalisés

Les principaux travaux réalisés pour protéger cette partie de l’ouvrage sont entre autres la construction des murs de soutènement en voiles en béton armé avec ancrage (fondation) en semelles filantes en béton armé pour la protection des talus aux bords de la rivière Nyabagere. On y a construit un radier en béton armé sur le soubassement en gros béton en forme de gradins avec de petits murets-barrages en béton armé ancrés dans le radier pour la correction de la pente d’écoulement des eaux. Des remblais derrière les parois en voiles en béton armé et un perré maçonné pour la protection des talus en remblais de terre y ont été mis en place. On y a posé des balises  avec des fils barbelés entre elles de part et d’autre du dalot de la RN1 pour la sécurité des passants et des riverains. Le canal existant de 9.50 mètres de recueil des eaux de pluie provenant de la RN1 a été réhabilité.  On a fait le remblayage et des bambous ont été plantés le long de la rive droite du canal afin d’éviter la stagnation des eaux qui s’observe en permanence dans cette zone. Et d’ajouter la mise en place d’une clôture légère avec plantation de bougainvilliers au sommet du talus de la rive droite pour la sécurité des riverains. 

Les riverains éprouvent un sentiment de satisfaction. N’eût été ces travaux, ils font savoir que leurs infrastructures allaient s’effondrer. Pour sauvegarder la durabilité de cet ouvrage, le maire de la ville leur a demandé de bien l’entretenir et d’assurer sa sécurité.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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