Sur toute l’année 2023, 10 projets étrangers parmi 83 entreprises ont été certifiés selon l’Agence de Développement du Burundi (ADB). Ce qui constitue un capital prévisionnel de 35%. Ce sont ces sociétés qui font objet de suivi de la part de l’ADB
Selon Didace Ngendakumana, directeur général de l’Agence de Développement du Burundi, de janvier à décembre 2023, 83 certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements ont été octroyés. Ce qui correspond à un capital prévisionnel de 1 366 954 363 425 avec une projection de 4676 emplois. C’était lors d’un café de presse de ce lundi 29 janvier 2024.
Pour M.Ngendakumana, parmi ces 83 entreprises, 10 projets sont étrangers et représentent 35% du capital prévisionnel total.
Une quarantaine d’entreprises certifiées au 1er semestre de l’année budgétaire 2023-2024
« De juillet à décembre 2023, 41 certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements ont été octroyés. Le capital prévisionnel est estimé à 690 727 669 970 avec une projection de 1939 emplois », fait remarquer M.Ngendakumana.
Il signale que pour la même période, de juillet à décembre 2022, 52 certificats d’éligibilité aux avantages du code des investissements ont été octroyés. Cela avec un capital prévisionnel de 411 523 359 217, soit une croissance de 67% et une projection d’emplois de 5 290 emplois.
Des entreprises créées, mais non suivies
Le patron de l’ADB indique que de juillet à décembre 2023, 4 152 entreprises (personnes morales) ont été immatriculées au niveau du guichet électronique de création des sociétés. 13 285 emplois avaient été projetés à la même période.
Cependant, annonce M.Ngendakumana, à la période allant de juillet à décembre 2022, 2 768 entreprises avaient été immatriculées, soit une croissance de 50% et une projection de création de 17 057 emplois.
Et de continuer : « Pour toute l’année 2023, de janvier à décembre, 7 366 entreprises ont été créés avec 26 134 emplois déclarés. En ce qui est des personnes physiques, de janvier à décembre 2023, 12 355 personnes physiques ont été immatriculées ».
Toutefois M.Ngendakumana reconnait que toutes les entreprises enregistrées ne font pas objet de suivi de la part de l’ADB. Cela faute de moyens humains, logistiques et financiers. Seules les entreprises certifiées font objet du suivi de l’ADB.