L’année touche à sa fin. Encore une fois, cette année ne fait pas exception. Les prix s’envolent sur le marché, surtout pour les denrées alimentaires. L’ambiance est à la fête dans les différents quartiers de la capitale économique du Burundi. Mais cette fois-ci, la hausse des prix serait due à la pandémie de Covid-19 et à la morosité de l’économie nationale.
Benjamin Kuriyo, Directeur de publication
Dans ce numéro, la rédaction du journal revient sur les faits saillants de l’actualité qui a marqué l’année qui prend fin. Nous abordons les différentes rubriques, à savoir : l’économie, l’éducation, la santé, la coopération bilatérale, la société, la bonne gouvernance, l’environnement, le transport…
Dans le domaine de la santé, la campagne de dépistage massif de la Covid-19 s’est accélérée avec un pic de contamination enregistré entre juin et juillet 2021 qui correspond à la moyenne journalière de 110 cas positifs. D’après les statistiques officielles, le taux de létalité reste relativement faible. Depuis le début de la pandémie, sur les 1. 060. 313 personnes testées, on a enregistré 26 999 cas positifs dont 14 décès, soit un taux de létalité de 0,05%
Mieux vaut tard que jamais, dit-on. Le Burundi a finalement adhéré à la campagne mondiale de vaccination COVAX. Cependant, les doses arrivent à compte-gouttes comparativement aux autres pays qui affichent une couverture vaccinale assez importante. La Banque Mondiale vient d’accorder à notre pays un montant supplémentaire de 60 millions USD destinés à la riposte contre la Covid-19. Les autorités invitent la population à respecter les gestes barrières, moyen sûr de se prévenir contre le virus à couronne.
Entretemps, ledit virus connait des mutations sans précédent. Du variant Delta on est passé au variant Omicron très contagieux. Il ne faut pas baisser la garde. La pandémie persiste. Depuis le 13 décembre 2021, date de début de la forte flambée, le Burundi rapporte une moyenne journalière de 400 nouveaux cas détectés dans la population interne alors que la moyenne au cours des 28 jours précédents était de 17 cas par jour, lit-on dans le rapport de situation épidémiologique du 26 décembre 2021.
Sur le plan de la coopération bilatérale, le Burundi renoue peu à peu avec les bailleurs traditionnels. La tournée du chef de l’Etat sur le continent africain, le déclenchement du dialogue avec l’Union Européenne mettent fin à l’isolement du pays sur la scène internationale pendant près d’une décennie.
Le gouvernement a organisé un forum national sur le développement au cours duquel les décideurs politiques, les chercheurs et les professeurs d’universités ont débattu à bâtons rompus sur les questions économiques. Cette grand-messe intervient au moment où l’économie du pays va de mal en pis. Cet événement met en exergue les contraintes du développement et les moyens pour s’en sortir. Le forum a débouché sur la table ronde avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) organisée au début de ce mois dans les bureaux de la Présidence de la République du Burundi. Tout porte à croire que le gouvernement veut remettre l’économie sur les rails en misant sur les secteurs porteurs de croissance tels que l’agriculture, l’énergie, les mines, le transport, etc. En tout cas, l’avenir nous en dira plus. Wait and see!
En cette période de fin d’année, la rédaction du journal Burundi Eco remercie tous ses partenaires pour leur soutien indéfectible. Nous rendons également hommage à nos chers lecteurs qui restent les yeux braqués sur les colonnes du journal Burundi Eco. Nous saluons vos efforts pour enrichir le contenu du journal à travers vos retours. Et nous vous encourageons à poursuivre sur la même lancée. A toutes et à tous, nous vous souhaitons les meilleurs vœux pour l’an 2022. Qu’elle soit une année de bonheur et prospérité dans vos familles respectives !