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Il se porte bien malgré quelques défis

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C’était dans l’objectif de se rendre compte de la façon dont les services de l’Etat représentés à l’aéroport International de Bujumbura fonctionnent que le deuxième vice-président de la République Joseph Butore a visité cette institution le 19 avril 2016. Le Directeur Général de l’Autorité de l’Aviation Civile a parlé des réalisations, des projets en cours et d’avenir, mais n’a pas manqué de relever certains défis auxquels fait face l’aéroport

 

Joseph Butore a débuté cette visite par l’abri-couvert situé à l’entrée principale de l’aéroport International de Bujumbura. Emmanuel Habimana, Directeur Général de l’aviation civile fait savoir que c’est à cet endroit où se fait le contrôle des personnes accédant à l’aéroport. Il précise que c’est dans le but de prévenir et de protéger l’aviation civile contre des actes d’intervention illicite avant que le malfaiteur n’accède aux zones de sûreté à accès règlementé. Il ajoute que dans ce cas le danger peut être évité.

 

Butore a continué sa visite par le bureau abritant les caméras de vidéo-surveillance, un endroit important pour la sécurité de l’aéroport comme le déclare Matutin Kubwami, chef de section sureté à l’aéroport. Il indique que ce système permet le contrôle des mouvements en temps réel de jour comme de nuit.

 

Joseph Butore n’a pas manqué de faire un tour du côté de la piste d’atterrissage vieille de plus de 50 ans et du parking des avions. M. Habimana déplore le fait qu’aucun effort n’a été fait pour réhabiliter l’aire de mouvement suite au manque de sponsor. Il signale que l’Autorité de l’Aviation Civile se contente de réaliser les activités liées à la réparation des nids de poule.

Butore a également visité la tour de contrôle et le Directeur Général de l’Autorité de l’Aviation Civile a saisi cette occasion pour signifier qu’il y a un projet de réhabilitation de cette dernière pour qu’elle réponde aux normes standards des autres aéroports internationaux. D’après un travailleur de l’Autorité, la tour mesure environ 6m au lieu de 21.

 

Le deuxième vice-président a visité le hangar fret de la SOBUGEA qui connait aussi des défis. Il fait remarquer qu’une transformation des locaux s’avère nécessaire pour pouvoir séparer les marchandises destinées à l’exportation de celles destinées à l’importation. Il indique que cette lacune limite sérieusement le flux des marchandises qui transitent par cet aéroport vers d’autres aéroports. Il invite donc les responsables concernés à se pencher sérieusement sur ce défi de compétitivité des services au sol. Ce qui permettrait, d’après lui, à l’aéroport international de Bujumbura de jouer pleinement le rôle économique qu’on attend de lui.

Butore a terminé sa visite par le parking d’isolement des aéronefs. Une place réservée aux avions détournés ou ayant des problèmes au cours de leurs voyages avant qu’ils n’atteignent leurs destinations.

Dans une interview qu’il a accordée à la presse, Joseph Butore a précisé qu’un aéroport revêt une importance capitale pour un pays comme le Burundi qui n’a qu’un seul aéroport international. Il déclare qu’il constitue aussi une vitrine pour le pays à travers laquelle on peut avoir une idée sur la santé du pays. Il déclare : «  quand vous êtes bien traité dans un aéroport d’un pays quelconque ça vous marque pour toujours. Même si tout va bien dans un pays et qu’il y a un incident malheureux qui survient dans un aéroport de ce pays, c’est ce dernier qui vous marque ». Il précise qu’après avoir visité différents services de l’État représenté à l’aéroport international de Bujumbura, il a trouvé que ce dernier porte bien même si les défis ne manquent.

 

Il encourage l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi et le ministère de tutelle à mobiliser les moyens techniques et financiers pour faire de l’aéroport International de Bujumbura une véritable vitrine du pays

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