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Boss Lady Challenge : L’heureuse gagnante, Une cordonnière

La finale de la 2ème édition de Boss Lady Challenge a eu lieu lundi le 28 mars 2022. Constance Ndayishimiye, cordonnière de son état a remporté la première place avec une enveloppe de 1 500 000 FBu. Une occasion pour Econet Wireless de remercier et encourager les femmes qui ont eu le courage de briser les barrières traditionnelles et de changer l’image antérieure qu’avait la femme et qui consistait à rester toujours derrière    

« Je suis contente d’avoir décrocher ce prix. Cela été un bon moment de montrer ce que je fais. Je vais pouvoir acheter le matériel qui me manquait et j’espère que je vais élargir ma clientèle », a indiqué Constance Ndayishimiye après la remise de l’enveloppe.

La deuxième place a été décrochée par Ange Kelly Mukunzi, une mécanicienne qui a bénéficié d’une enveloppe de 1 000 000 de FBu. Les cinq candidates suivantes ont reçu chacune une enveloppe de 500 000 FBu. Il s’agit d’une taxiwoman Gloria Carmel Manirakiza, fabricante des photovoltaïques Rose Nzeyimana, d’une mécanicienne dénommée Estella Simbandumwe, d’une autre mécanicienne dénommée Jeanine Uwimana et d’une Disk Joker Christa Dusabe. Toutes les 7 ont partagé une enveloppe de 5 000 000 FBu.

Constance Ndayishimiye, la gagnante de la finale Boss Lady Challenge, deuxième édition : « Je suis contente d’avoir décrocher ce prix. Cela a été un bon moment de montrer ce que je fais. Je vais pouvoir acheter le matériel qui me manquait et j’espère que je vais élargir ma clientèle ».

Une femme vaillante à l’honneur

Cette compétition concernait les femmes qui exercent les métiers à forte dominance masculine. Tout cela dans l’optique d’encourager et de récompenser ces femmes qui ont eu le courage de se lever pour pouvoir faire la différence malgré les barrières socio-culturelles.  «Il y a eu pendant plusieurs années une certaine stigmatisation qui consistait à dire qu’il y a d’emplois qui sont réservés aux hommes. Nous avons observé comment les femmes commencent à se battre et travailler dans les industries qui demandent beaucoup d’efforts physiques », a indiqué Marcel Bruno Ondo Obiang, directeur marketing d’Econet Wireless.

Une compétition en trois étapes

La campane Boss Lady Challenge, 2ème édition s’est déroulée en trois étapes, à savoir : les votes via les réseaux sociaux d’Econet Wireless, les votes par SMS et la présentation des réalisations au jury. Pour la première étape, la candidate est appelée à produire une vidéo de 3 minutes au maximum dans laquelle, elle va raconter comment elle a pu s’imposer dans un secteur qui était exclusivement ou largement dominé par les hommes. Econet a ensuite aidé les candidates dans la production des vidéos de meilleure qualité qui ont été publiée et par la suite sur la page Facebook d’Econet Wireless. Le post doit contenir «#bosslady #UmuhizikaziNaEconet» comme hashtag. Pour cette première étape, la candidate devrait inviter le plus de personnes possibles à regarder et ‘’like’’ cette vidéo. Plus elle obtiendra beaucoup de vues, plus elle aura la chance de participer à la 2ème étape de la compétition.

La deuxième étape consistait à attribuer à chaque candidate son propre code pour les votes par SMS. Une personne aura la possibilité de voter autant de fois qu’elle voudra. Là aussi, plus la candidate est votée par beaucoup de personnes, beaucoup sont les chances de pouvoir gagner la compétition.

Lors de la troisième étape, chaque candidate avait 5 minutes pour défendre son projet devant un membre du jury.

La deuxième place a été décrochée par Ange Kelly Mukunzi, une mécanicienne qui a bénéficié d’une enveloppe de 1 000 000 de FBu. Les cinq candidates suivantes ont reçu chacune une enveloppe de 500 000 FBu.

Un coup d’envoi pour d’autres femmes

A travers les activités quotidiennes des candidats, le public a su désormais qu’aucun emploi n’est proscrit aux femmes. « Vous avez été vaillantes. Vous avez ramassé les pierres qui vous ont été jetées par la société et la culture et vous en avaient fait. Vous avez fait une chose importante. Vous avez donné un coup d’envoi à toutes les femmes, vous leur avaient montré que c’est possible », a fait savoir Francine Ihorihoze, directeur des ressources humaines à Econet Wireless et aussi membre du jury.

L’autre objectif de cette compétition est de créer une identité et une notoriété de ce que font les femmes. « Nous vous avons exposé dans les médias et tout le public a apprécié ce que vous êtes en train de faire. Vous avez commencé un combat et nous allons vous accompagner dans la réalisation de ce combat », fait savoir le directeur marketing d’Econet Wireless.

Nepias Njaravaza, Administrateur Directeur Général de Econet Wireless : « Il y aura une 3ème édition, une 4ème, etc. et nous serons toujours là pour soutenir la femme ».

La deuxième édition n’est pas la dernière en date

Depuis l’année dernière, Econet Wireless a commencé une campagne intitulée « Burundi mon pays, Econet mon réseau ». « C’est dans le cadre de cette campagne que lorsque nous sommes arrivés au mois de célébration de la journée internationale dédiée à la femme, nous nous sommes dit ; «Qu’est-ce que nous pouvons faire et qu’est-ce qu’on pourrait rajouter», explique Marcel Bruno Ondo Obiang, Directeur Marketing Chez Econet Wireless. Et cette initiative Boss Lady Challenge a été identifiée. Cette initiative consistait à pouvoir encourager, mais surtout à valoriser ce que les femmes font, continue-t-il.

Dans la première phase de boss Lady Challenge, il s’agissait d’identifier les femmes qui ont commencé à initier un certain nombre de projets, mais que par la suite ces derniers n’ont pas pu aboutir et qu’ils avaient besoin d’un appui supplémentaire. Sur la base des projets qui avaient été présentés, 15 ont été sélectionnés et au final 7 projets gagnants ont partagé la somme de 10 millions de FBu.

Quand Econet Wireless a commencé cette initiative, il s’est donné une feuille de route. « Cette feuille de route consiste à accompagner progressivement les femmes pour que nous ayons d’ici 3, 4 où 5 ans des critères pour évaluer là où nous étions et le pas déjà franchi », indique le directeur marketing chez Econet Wireless.

Dans son discours, Nepias Njaravaza, Administrateur Directeur Général de Econet Wireless a réitéré l’intention de sa compagnie de soutenir les femmes. Il a indiqué qu’à côté de ses services commerciaux, Econet Wireless est au service de la communauté. A travers sa fondation « HigherLife », la compagnie de téléphonie aide la communauté avec 10% de son bénéfice.  Elle a déjà financé les études d’un bon nombre de Burundais au Burundi et à l’étranger et 55% des bénéficiaires sont des filles.

Et d’ajouter : « Il y aura une 3ème édition, une 4ème, etc. et nous serons toujours là pour soutenir la femme».

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