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Brarudi : Plus que déterminée dans l’amélioration des compétences des jeunes diplômés

La Brarudi a procédé vendredi le 12 novembre 2021 à la remise des certificats aux 21 jeunes qui ont fait un stage professionnel d’une année au sein de cette entreprise. C’était aussi une occasion d’accueillir 31 nouveaux bénéficiaires de ce programme jugé « louable » 

Dans son programme de développement durable, la Brarudi, soucieuse de se développer avec les communautés, a initié depuis 2019 un programme de stages professionnels en faveur des jeunes diplômés de différentes universités. Ce programme, mis en œuvre en partenariat avec le ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique et les universités burundaises vise à offrir aux jeunes diplômés un environnement d’apprentissage qui leur permet de renforcer leurs compétences professionnelles et d’établir leurs premiers contacts avec le monde du travail, explique Marie Sebatigita, directrice des ressources humaines à la Brarudi.

« Cela faisait 20 ans que nous accueillions des stagiaires pour des stages d’un mois ou de trois mois. Alors, nous avons constaté qu’ils partaient sans bagage suffisant pour décrocher un travail ailleurs », précise-t-elle tout en ajoutant qu’avec ce stage d’une année, les stagiaires participent à la vie quotidienne de l’entreprise et se voient confiés des projets spécifiques pour développer leurs compétences. Au cours de ce cette période, ils sont rattachés à plusieurs domaines tels que les finances, les ressources humaines, le marketing, les ventes, les affaires juridiques, la technique, la logistique, l’informatique et les affaires institutionnelles.

Plus de 40% des stagiaires ont déjà décroché de l’emploi ; certains au sein de la Brarudi et d’autres dans d’autres organisations.

Des résultats positifs

Au total, 97 jeunes ont déjà bénéficié de ce programme. « Plus de 40% des stagiaires ont déjà décroché de l’emploi ; certains au sein de la Brarudi et d’autres dans d’autres organisations », se réjouit Mme Chidum Ayeni, ADG de la Brarudi. Et d’ajouter que d’autres ont déjà créé leurs propres entreprises, en témoigne Alain Evrard Irakoze, un jeune qui a déjà créé une société de construction dénommée Elios ENG. « Vous comprendrez que ce programme de la Brarudi contribue au développement des communautés », insiste l’ADG de la Brarudi. Elle demande aux stagiaires qui ont passé à la Brarudi d’être des ambassadeurs de cette entreprise. « Défendez toujours les valeurs d’intégrité de la Brarudi partout où vous irez travailler »

Les bénéficiaires s’en réjouissent

Ira Slava Iradukunda, une de ces stagiaires qui est parvenue à être embauchée à la Brarudi salue cette occasion qui lui a été offerte par cette entreprise. « Au cours des 12 mois de stage, nous avons pu avoir des connaissances inestimables auprès des personnes ou dans différents domaines spécifiques de la Brarudi. Nous avons eu des formations qui nous ont permis d’être efficace au travail et un bagage nous permettant de se distinguer sur le marché du travail », se réjouit-elle.

Même son de cloche chez Pacifique Ndimubandi. Même s’il n’est pas embauché par la Brarudi, il affirme que le stage lui a permis d’avoir un esprit de créativité et d’innovation. J’ai découvert que le monde professionnel diffère du monde académique, notamment avec les pratiques qui forgent la confiance en soi.

Pr Claver Nijimbere, DG de la Science, de la Technologie et de la Recherche au ministère de l’Education : « Que les autres organisations emboîtent le pas à la Brarudi en appuyant le gouvernement par le biais de l’octroi des stages aux jeunes diplômés ».

Les éducateurs satisfaits

«Ce genre de stages est la meilleure façon de réaliser le partenariat formations universitaires-monde du travail. C’est la meilleure façon de donner un contenu concret à la formation académique. Cela s’inscrit d’ailleurs dans les priorités des politiques nationales que ce soit du PND et du ministère de l’Education», fait remarquer Pr Evariste Ngayimpenda, recteur de l’Université du Lac Tanganyika. C’est également une option privilégiée des instances internationales telles que l’AUF et le conseil interuniversitaire de l’Afrique de l’Est.

Plus que satisfait, Pr Claver Nijimbere, DG de la Science, de la Technologie et de la Recherche au ministère de l’Education demande à la Brarudi d’accroître le nombre de jeunes bénéficiaires de ces stages. « Nous avons beaucoup de jeunes diplômés qui ont besoin d’un cadre de perfectionnement donnant des compétences exigées par le marché du travail ». Il appelle les autres organisations à emboîter le pas à la Brarudi en appuyant le gouvernement par le biais de l’octroi des stages aux jeunes diplômés.

« Je sais que ces jeunes ont déjà beaucoup de potentiel sur le marché du travail et je ne doute pas que d’autres organisations vont les embaucher », résume, quant à elle Floriane Murame, ADG de Infinity Group.

La remise des certificats aux 21 stagiaires sortant a coïncidé avec l’accueil des 31 nouveaux.

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