Plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année. La moitié est à usage unique. Sur ce total, moins de 10 % sont recyclés. Cependant, de nombreux produits en plastique contiennent des additifs dangereux qui peuvent constituer une menace pour la santé humaine.
Le 5 juin de chaque année, le monde célèbre la journée dédiée à l’environnement. Le thème de cette année était axée sur les solutions à la pollution plastique dans le cadre de la campagne « Combattre la Pollution Plastique ».
Selon une publication du réseau « environnement » de Genève, le monde est inondé de plastiques. Il estime que 19 à 23 millions de tonnes de plastiques finissent dans les lacs, les rivières et les mers et que chaque personne sur la planète consomme plus de 50 000 particules de plastique par an et bien plus si on considère l’inhalation. Ce réseau indique que le plastique à usage unique jeté ou brûlé nuit à la santé humaine et à la biodiversité et pollue tous les écosystèmes, du sommet des montagnes au fond de l’océan.
Des effets néfastes de la pollution plastique
De nombreux produits en plastique contiennent des additifs dangereux, qui peuvent constituer une menace pour notre santé, l’économie et l’environnement.
Ce que l’on sait moins, c’est que les microplastiques se retrouvent dans les aliments que nous mangeons, l’eau que nous buvons et même l’air que nous respirons. La bonne nouvelle est que nous disposons de la science et de solutions pour nous attaquer au problème et beaucoup de mesures sont déjà mises en œuvre. Ce dont nous avons le plus besoin maintenant, c’est d’une forte pression publique et politique pour que les gouvernements, les entreprises et les autres parties prenantes intensifient et accélèrent leurs actions afin de venir à bout de la pollution plastique.
Selon le secrétaire général de l’ONU, le plastique encombre nos décharges, s’infiltre dans l’océan et se transforme en fumée toxique. Ce qui en fait l’une des menaces les plus graves pour la planète.
Qu’en est-il pour le Burundi ?
Le Burundi a évolué en matière de lutte contre l’utilisation des objets en plastique. Depuis 2020, le gouvernement a interdit la production, la vente et l’utilisation des sachets et d’autres objets non biodégradables. Cette mesure a été mise en application même s’il y a encore des gens qui continuent à utiliser ces objets dans les boutiques et dans les marchés.
Le Bureau Burundais de Normalisation et contrôle de la qualité (BBN) a récemment pris une décision de retirer du marché tous les objets en plastique destinés à être utilises une seule fois.