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COMESA : Vers l’accélération de l’intégration économique

Les chefs d’Etats et de Gouvernements de  l’organisation Common Market  for Eastern and Southern Africa  (COMESA) ont participé  le 08 juin 2023 aux travaux du 22ème Sommet  des chefs d’Etats et de Gouvernements de cette communauté. Ils se sont engagés  à promouvoir l’agriculture, l’industrie et le tourisme pour accélérer   l’intégration économique du marché commun. Le sommet a élevé Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi au rang de  Vice-Président du COMESA.

Evariste Ndayishimiye, le Président de la République du Burundi et Président en exercice de la Communauté Est-Africaine (CEA) a été élu Vice-Président du COMESA. (Photo : Ntare House)

 

Jeudi, le 08 Juin 2023,  les chefs d’Etats et de Gouvernements  du Common Market  for Eastern and Southern Africa (COMESA) ont  participé  à Lusaka en  Zambie aux travaux du 22ème Sommet  de cette communauté. Evariste Ndayishimiye, le Président de la République du Burundi et Président en exercice de la Communauté Est-Africaine (CEA) a été élu Vice-Président du COMESA.

«L’objectif du sommet était d’évaluer la mise en œuvre des programmes mis en avant  afin d’accélérer l’intégration économique et d’analyser les probables défis qui freinent l’atteinte des objectifs du COMESA», a indiqué  Rosine Guilène Gatoni , cheffe du bureau  presse et communication et porte- parole du Président de la République du Burundi.

Dans ce sommet, tenu sous le thème «L’intégration économique du COMESA basé sur l’investissement vert, la valeur ajoutée et le tourisme », les chefs d’Etats et de Gouvernements se sont engagés  à accélérer   l’intégration économique du marché commun  en promouvant certains  secteurs, à savoir :l’agriculture, l’industrie et le tourisme ainsi que la création des richesses tout en veillant à la protection de l’environnement

Quid des défis qui freinent l’atteinte des objectifs de COMESA ?

Les économies des pays membres du COMESA  sont confrontées à des contraintes commerciales notables parmi lesquelles les obstacles tarifaires et non tarifaires au commerce de biens et les exigences réglémentaires sur le commerce des services qui entravent le développement économique et social. Les faibles performances commerciales relativement constantes de l’Afrique, en particulier le faible niveau des échanges intracommunautaires par rapport à d’autres régions du monde, peuvent notamment s’expliquer en partie par ces obstacles qui limitent les débordements associés aux échanges au sein du COMESA.

Le Burundi a adhéré au COMESA depuis 1981. Il bénéficie du tarif extérieur commun de la communauté, soit 25% pour les produits finis et  10% pour les biens intermédiaires. Bien que l’adhésion  du Burundi au COMESA impacte positivement tous les secteurs, entre autres l’économie, le social, les relations diplomatiques et politiques, le pays doit faire face à la concurrence puisque que la valeur des exportations par rapport à celle des importations est faible par rapport à celle des autres pays membres de la communauté

Signalons que les chefs d’Etat et de Gouvernements ont proposé que le prochain Sommet du COMESA se tienne à Bujumbura.

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