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Commune Isale : PACEJ transforme l’avenir des jeunes et des femmes à travers la formation professionnelle

Le Projet d’Appui à l’Amélioration des Compétences et de l’Employabilité des Femmes et des Jeunes (PACEJ) redéfinit les perspectives professionnelles des jeunes et des femmes. Soutenu par la Banque Mondiale, le PACEJ mise sur la formation technique et pratique pour favoriser l’autonomisation économique et l’intégration sociale des jeunes et des réfugiés. Une récente visite officielle dans le Centre d’Enseignement des Métiers (CEM) de Rushubi II en Commune Isale a mis en lumière les résultats prometteurs du PACEJ, illustrés par des initiatives innovantes et des parcours inspirants qui témoignent la montée en puissance des femmes et des jeunes dans des secteurs clés du développement.

Les apprenants sont répartis dans différentes filières dont l’agriculture.

 

Le Burundi continue à faire des pas significatifs dans le domaine de la formation professionnelle et de l’autonomisation économique des jeunes, des femmes et des réfugiés. Ainsi, le Projet d’Appui à l’Amélioration des Compétences et de l’Employabilité des Femmes et des Jeunes, connu sous l’acronyme PACEJ en constitue un des exemples les plus éloquents.

Dans le cadre des travaux  de suivi de la mise en œuvre  du Projet d’Appui à l’Amélioration des Compétences et de l’Employabilité des Femmes et de Jeunes  PACEJ en sigle , le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique, en collaboration avec la Mission Résidente de la Banque Mondiale au Burundi, a organisé, lundi le 14 avril 2025, une visite  de travail de terrain au Centre d’Enseignement des Métiers de Rushubi II situé en commune Isale de la Province Bujumbura et chez l’artisan

Le CEM visité propose des formations diversifiées dans des secteurs considérés comme stratégiques pour le développement économique et social du Burundi, notamment l’agriculture, l’élevage et la soudure. Les membres des deux délégations ont pu observer sur place l’engagement manifeste des apprentis par leur participation active aux cours théoriques et aux ateliers pratiques. Cette immersion a permis de mesurer l’intérêt croissant des jeunes apprentis pour ces disciplines ainsi que leur implication dans des activités productives.

Le CEM Rushubi II joue un rôle déterminant dans la formation des jeunes et des femmes en leur offrant des compétences pratiques dans des secteurs essentiels de l’économie burundaise.

La représentante résidente de la Banque Mondiale au Burundi, Hawa Cissé Wagué, a salué les réalisations du PACEJ tout en soulignant son importance stratégique pour le Burundi et son impact déjà visible dans plusieurs localités.

 

Cette démarche s’inscrit dans la volonté de répondre aux besoins du marché du travail local et de favoriser l’insertion professionnelle rapide des bénéficiaires. La Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Burundi, Madame Hawa Cissé Wagué, a salué les réalisations du PACEJ soulignant au passage, son importance stratégique pour le pays et son impact déjà visible dans plusieurs localités. Elle a déclaré qu’en formant les jeunes dans des domaines porteurs de croissance, le PACEJ contribue non seulement à créer des opportunités économiques mais également à renforcer les capacités communautaires puisque, bien avant la fin de leur formation, nombreux apprentis mettent en pratique leurs nouvelles compétences au service de leur entourage. « J’ai eu l’immense plaisir de découvrir sur le terrain les réalisations du PACEJ. C’est un projet fondamental pour le Burundi, qui accompagne les jeunes et les femmes à travers des formations pratiques et adaptées aux besoins du marché », a déclaré Mme Wagué.

Les femmes motivées plus que jamais

Au cours de cette visite, les membres de la délégation ont eu l’occasion d’échanger avec les bénéficiaires du PACEJ et d’observer les activités en cours au CEM. Parmi les rencontres marquantes, Mme Wagué a apprécié une jeune femme apprentie qui s’est particulièrement distinguée par la pertinence de son témoignage. Elle a partagé les réflexions qui l’ont motivée à rejoindre le centre, expliquant qu’elle avait, depuis son enfance, observé que les personnes dotées de compétences techniques accédaient facilement aux opportunités sociales et économiques les plus intéressantes. Forte de ce constat, la jeune femme apprentie a décidé de s’investir dans l’apprentissage du métier d’élevage avec pour ambition de soigner les animaux et, à terme, de devenir vétérinaire. Son engagement et sa détermination illustrent l’esprit du PACEJ, qui mise sur la formation technique pour favoriser l’autonomie économique et l’intégration sociale.

Les ateliers pratiques ont permis de constater l’implication active des apprentis, répartis dans les filières agriculture, soudure et élevage. Ce qui a particulièrement retenu l’attention des visiteurs c’est la forte participation des femmes dans des filières historiquement réservées aux hommes, notamment la soudure et l’élevage. Selon la Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Burundi, cette évolution témoigne le changement des mentalités et l’impact du PACEJ en matière de promotion de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes. Cette présence féminine dans des métiers techniques revêt une portée symbolique importante pour le Burundi où les femmes continuent à faire face à de nombreux défis socio-économiques.

La visite de l’exploitant agricole Mr Etienne Niyonzima 

La visite s’est poursuivie dans un second établissement spécialisé dans la promotion de l’agriculture moderne et des techniques de transformation agroalimentaire. Cette structure en pleine croissance, se démarque par sa capacité à adapter ses enseignements aux réalités socio-économiques locales et aux nouvelles opportunités offertes par le secteur agricole. Parmi les activités les plus emblématiques de cet établissement figure la transformation des bananes en produits dérivés, notamment les boissons, activité à forte valeur ajoutée qui contribue à diversifier les revenus et à moderniser les filières traditionnelles. La délégation ministérielle a salué l’initiative de cet établissement, tout en encourageant ses responsables à étendre le champ des techniques de transformation enseignées, en incluant d’autres cultures stratégiques et porteuses de croissance.

L’unité de transformation des bananes mûres dénommée Kibuye Drinking Company (KIDCO) est située également en commune d’Isale sur la colline Buyimba appartenant à Mr Etienne Niyonzima. Un véritable modèle d’intégration des jeunes formés par le PACEJ.

En effet, cet entrepreneur agricole a mis en place une chaîne de valeur complète, allant de la production à la transformation des produits agricoles. Il transforme notamment les bananes plantain et les bananes douces en boissons plus ou moins modernisées, générant ainsi une véritable valeur ajoutée économique et sociale. En collaboration avec le PACEJ, il accueille de jeunes apprentis et les accompagne dans leur insertion professionnelle. Ces derniers, motivés par cette expérience, se sont regroupés en association et envisagent de structurer leurs activités à travers l’élaboration d’un business plan susceptible de recevoir des financements.

L’entrepreneur Niyonzima souligne l’importance de regrouper les jeunes formés en coopératives ou associations afin de favoriser leur évolution collective et faciliter l’accès aux financements. Selon lui, cette organisation permet non seulement de mutualiser les ressources et les expériences mais aussi d’assurer la transmission des savoirs à d’autres jeunes intéressés par les métiers agricoles. Il estime que de telles dynamiques collectives sont mieux à même de susciter l’intérêt des partenaires financiers, contribuant ainsi à la pérennité des initiatives.

PACEJ promeut l’enseignement technique

Le PACEJ, soutenu par la Banque Mondiale, joue un rôle central dans la promotion de l’enseignement technique et professionnel, en particulier dans les zones rurales où l’accès aux formations qualifiantes reste limité. Cette initiative, inscrite dans la stratégie nationale de développement du capital humain, entend répondre aux défis liés à l’insertion socio-professionnelle des jeunes et des femmes en dotant les bénéficiaires de compétences adaptées aux exigences du marché du travail. « Partout où nous sommes passés, nous avons constaté que les apprentis ainsi que leurs encadreurs se sont engagés et sont actifs sur le terrain. Il est également évident que les activités soutenues par le PACEJ avancent bien et produisent déjà des résultats positifs », a indiqué Herménégilde Burikukiye, Secrétaire Permanent au Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique en charge des Services de l’Administration Scolaire et de la Gestion des Ressources.

Le Centre d’Enseignement des Métiers (CEM) de Rushubi II compte 180 apprenants, dont 106 sont des filles, représentant ainsi 59 % de l’effectif total.

 

De leur côté, les autorités éducatives et les artisans ont exprimé leur satisfaction quant à la progression des enseignements et à la qualité des formations dispensées. Les apprentis eux-mêmes ont témoigné l’impact positif du PACEJ dans leur vie au quotidien, indiquant qu’ils parviennent progressivement à valoriser les compétences acquises en apprentissage au sein de leurs communautés. Certains d’entre eux ont même déjà commencé à mettre en pratique leurs savoir-faire dans des domaines variés comme la soudure ou l’élevage, contribuant ainsi à répondre aux besoins locaux et à générer des revenus complémentaires.

Cette dynamique est perçue par les responsables du Ministère en charge de l’éducation, comme un modèle encourageant qui pourrait inspirer d’autres jeunes et renforcer leur volonté de s’engager dans des formations professionnelles.

Les bénéficiaires s’en réjouissent

Les témoignages des bénéficiaires apportent un éclairage précieux sur les effets concrets du PACEJ dans la vie des apprentis. Goreth Nshimirimana, bénéficiaire de la formation du PACEJ, a exprimé sa satisfaction en expliquant que ce programme a véritablement transformé sa vie.

Elle a reconnu qu’au départ elle n’accordait pas toute l’importance voulue aux formations, mais que l’expérience et les résultats obtenus sur le terrain l’ont convaincue du potentiel considérable du PACEJ. Elle a relaté comment ses activités agricoles la propulsent désormais dans son voisinage et comment elle transmet ses nouvelles techniques à d’autres membres de la communauté. Cette expérience l’a conduite à recommander vivement aux autres jeunes de s’intéresser à ces formations alternées, qu’elle considère comme des leviers décisifs pour l’autonomie et l’épanouissement personnel.

Goreth Nshimirimana, au départ, elle n’accordait pas l’importance aux formations dispensées dans le cadre du PACEJ, mais l’expérience et les résultats obtenus sur le terrain l’ont convaincue du potentiel considérable de ce projet.

 

Encourageant les apprentis à persévérer dans cette voie, M. Burikukiye a rappelé que ces formations représentent une véritable opportunité pour construire un avenir professionnel stable et autonome. Il a insisté sur l’importance de poursuivre l’apprentissage au-delà du cadre scolaire, en renforçant sans cesse les connaissances et les compétences techniques, condition essentielle pour accéder à des débouchés économiques pérennes. La législation burundaise offre d’ailleurs la possibilité aux élèves diplômés des écoles techniques et professionnelles de poursuivre des études supérieures, jusqu’à l’université, ouvrant ainsi des perspectives élargies pour ceux qui souhaitent approfondir leur spécialisation. Cette disposition permet aux jeunes de combiner l’expérience pratique et le perfectionnement technique, les rendant plus compétitifs sur le marché du travail et mieux préparés aux concours professionnels et aux programmes de mobilité internationale.

Les recommandations formulées à l’endroit des apprentis ont mis l’accent sur l’importance de diffuser les connaissances acquises au-delà du cadre scolaire. Les jeunes formés ont été invités à utiliser les compétences dans leur vie quotidienne et à se mobiliser collectivement pour réaliser des projets d’envergure. Le Secrétaire Permanent Burikukiye a également suggéré la création d’associations et de coopératives afin de mutualiser les ressources et les efforts, d’organiser des productions agricoles à grande échelle pour accéder plus facilement aux financements. Il a affirmé que le gouvernement, en partenariat avec les bailleurs de fonds, s’est engagé à accompagner les jeunes dans la mise en œuvre de leurs projets en leur fournissant un appui technique et financier adapté à leurs besoins.

Malgré les résultats positifs enregistrés, les apprentis, leurs encadreurs ainsi que les artisans ont exprimé certaines préoccupations liées notamment au manque de matériel adapté, l’usure des équipements existants et d’autres difficultés logistiques. Ces doléances ont été bien enregistrées par la Représentante de la Banque Mondiale, qui a assuré sa volonté d’apporter des solutions rapides et efficaces à ces préoccupations afin de garantir la continuité et l’amélioration des activités de formation. Le dialogue permanent entre les bénéficiaires, les encadreurs et les partenaires du PACEJ et s’avère essentiel pour renforcer la qualité des formations et répondre aux besoins évolutifs du terrain.

L’apport de la Banque Mondiale à la réussite du PACEJ

Le rôle de la Banque Mondiale dans la réussite du projet PACEJ a été rappelé à plusieurs reprises au cours de cette visite. Cette institution intervient activement dans l’élaboration et la structuration des formations ainsi que dans la fourniture des matériels didactiques indispensables au bon déroulement des enseignements. Elle est également prête à apporter son soutien aux apprentis lorsqu’ils souhaitent initier des activités génératrices de revenus à partir des compétences acquises dans le cadre du PACEJ. Grâce à cet accompagnement, les jeunes bénéficiaires du projet peuvent non seulement acquérir un métier, mais aussi disposer de ressources et du suivi nécessaire pour transformer ces compétences en opportunités économiques réelles.

A ce jour, le PACEJ est mis en œuvre dans trente centres d’enseignement des métiers répartis sur l’ensemble du territoire burundais. Ce déploiement progressif constitue une avancée significative dans la réforme de l’enseignement technique et professionnel au Burundi. Ces centres de formation jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le chômage des jeunes et la pauvreté, en leur offrant des alternatives crédibles et adaptées aux réalités du pays. Les établissements visités témoignent des bénéfices concrets de cette politique, à travers l’amélioration de l’employabilité, la valorisation des savoir-faire personnels et l’ouverture vers des filières modernes et porteuses de croissance.

A noter que le PACEJ apporte plusieurs contributions importantes pour faciliter les apprentissages en entreprise ou auprès des artisans. En effet, il prend en charge les frais de déplacement des apprentis fixés à 50 000 BIF pour les garçons et à 60 000 BIF pour les filles, les jeunes femmes, les enfants Batwa, les enfants réfugiés ainsi que ceux vivant avec un handicap.

Afin de garantir la sécurité et le confort des participants, PACEJ fournit également des équipements de protection individuelle, des tenues de travail et des chaussures adaptées. En complément, des kits d’outillage sont remis aux artisans pour leur permettre d’offrir des formations dans de bonnes conditions. Les jeunes bénéficient par ailleurs d’une assurance couvrant les risques liés à leur activité professionnelle. Pour renforcer leur accès à l’information et favoriser la communication, des téléphones portables ont également été distribués aux apprenants.

PACEJ vise l’employabilité des femmes et des jeunes

Le PACEJ s’inscrit dans un programme gouvernemental plus large qui vise à renforcer l’employabilité des jeunes et des femmes au Burundi. Plusieurs initiatives complémentaires, notamment le Programme d’Autonomisation Economique et d’Emploi des Jeunes (PAEEJ), la Banque d’Investissement pour les Jeunes (BIJE) ou encore la Banque d’Investissement et de Développement pour les Femmes (BIDF) participent à cet effort national en faveur de l’accès à des emplois décents et de qualité. Ces dispositifs qui conjuguent l’accompagnement technique, le soutien financier et la mise en réseau des jeunes s’insèrent dans une stratégie clairement définie par le Chef de l’Etat et son gouvernement. L’ensemble de ces structures constitue une réponse cohérente aux enjeux socio-économiques du pays où le chômage des jeunes et l’accès limité des femmes au marché du travail demeurent des problématiques cruciales.

Les filles et les jeunes femmes participent dans des filières historiquement réservées aux hommes notamment la soudure.

 

Les Centres d’Enseignement des Métiers qui jouent un rôle stratégique dans cette dynamique, nécessitent toutefois d’être renforcés, tant sur le plan des infrastructures que sur le plan de la qualité des équipements et des programmes pédagogiques. Le succès du PACEJ repose également sur sa capacité à capitaliser sur les expériences en cours, à identifier les pratiques qui fonctionnent et à apporter les ajustements nécessaires pour améliorer les dispositifs existants. Une évaluation rigoureuse menée en collaboration avec le gouvernement et les partenaires techniques et financiers est d’ailleurs prévue pour déterminer les axes d’amélioration et les solutions adaptées aux défis rencontrés sur le terrain.

Un projet bénéfique à la société

Le PACEJ s’affirme comme un projet structurant qui génère des impacts socio-économiques concrets et mesurables tout en contribuant à la transformation durable des mentalités et des pratiques professionnelles au Burundi. Il démontre qu’en investissant dans la formation technique et professionnelle, il est possible de créer des opportunités inclusives et de bâtir les bases d’une économie plus dynamique et solidaire. La réussite du PACEJ repose sur la poursuite des efforts engagés, le renforcement des partenariats et l’adaptation permanente des actions aux réalités du terrain. Si les conditions sont réunies, l’expérience du PACEJ pourrait servir de modèle pour d’autres régions du pays et inspirer des initiatives similaires à l’échelle nationale.

L’une des réussites les plus remarquables du PACEJ réside dans la capacité des jeunes formés à s’insérer rapidement dans le tissu économique local. Bien qu’encore en formation, nombreux d’entre eux fournissent déjà des services à leurs communautés. Ce qui leur permet de générer des revenus et de contribuer à l’économie locale. Les apprentis spécialisés en élevage prennent en charge la santé animale dans leurs villages respectifs contre rémunération, tandis que ceux formés en soudure exécutent divers travaux au profit des habitants. Cette aptitude à intégrer le marché du travail avant même l’obtention du diplôme constitue un indicateur probant de l’efficacité du dispositif de formation mis en place.

La visite effectuée dans la commune d’Isale a permis de confirmer les avancées remarquables enregistrées dans le cadre du PACEJ. Les résultats obtenus témoignent l’efficacité de l’approche adoptée fondée sur la formation pratique, l’adaptation aux besoins du marché et l’implication des bénéficiaires. Cette dynamique positive ouvre des perspectives prometteuses pour l’ensemble du pays à condition que les efforts entrepris soient maintenus et consolidés. Le gouvernement burundais, en collaboration avec ses partenaires, devra veiller à poursuivre l’amélioration des infrastructures, à renforcer les contenus pédagogiques et à assurer l’accompagnement post-formation des apprenants afin de garantir un impact durable sur le développement socio-économique national.

Vous saurez que CEM Rushubi II a ouvert ses portes en 2017 et propose des formations dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture, l’élevage, la soudure et l’électricité. Actuellement, le centre accueille 180 apprenants, dont 106 sont des filles, représentant ainsi 59 % de l’effectif total. L’encadrement de ces jeunes est assuré par une équipe de 14 artisans spécialisés dans les différentes disciplines enseignées.

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