Placée sous le thème “Droit de la santé et du bien-être pour tous, à travers l’action multi-sectorielle et la santé dans toutes les politiques », le ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé organise une conférence nationale sur la santé qui va durer 3 jours. C’est une occasion pour discuter entre acteurs du secteur de la santé sur les défis auxquels fait face le système de santé et dégager les priorités communes pour réaliser la Couverture Sanitaire Universelle (CSU)
Dr Joseph Butore, Deuxième Vice-Président de la République du Burundi : « La santé pour tous doit être le centre de gravité des efforts menés pour atteindre l’ensemble des ODD, car la bonne santé des individus est profitable à la fois à leurs familles, à leur communauté et à leurs pays »
Dr Thaddée Ndikumana, ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida : « C’est une opportunité pour le Burundi en collaboration avec tous ses partenaires de s’inscrire dans la dynamique mondiale axée sur la promotion des soins de santé primaires pour l’accélération de la marche vers la CSU ».
Sous le haut patronage de Dr Joseph Butore, Deuxième Vice-Président de la République, cette conférence va évaluer les soins de santé primaires et la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) au Burundi dans le cadre des déclarations et des accords mondiaux. Selon Dr Walter Kazadi Mulombo, Représentant de l’OMS au Burundi, le thème de la conférence cadre bien avec la mission de l’OMS tel que décrite dans le 13ème Programme Général de Travail à savoir promouvoir la santé, préserver la sécurité mondiale et servir les populations vulnérables. « Il est aussi parfaitement aligné avec la déclaration d’Astana. Un nouvel engagement mondial en faveur des soins de santé primaires pour tous qui trace la voie à suivre pour l’instauration de la CSU », a indiqué Dr Mulombo.
Pour Dr Thaddée Ndikumana, ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, c’est une opportunité pour le Burundi en collaboration avec tous ses partenaires de s’inscrire dans la dynamique mondiale axée sur la promotion des soins de santé primaires pour l’accélération de la marche vers la CSU.
Une conférence avec des objectifs clés pour le secteur de la santé
« L’objectif principal de cette conférence est de contribuer au renforcement du dialogue national multipartite sur la santé et le bien-être pour tous, faire le point de la mise en œuvre des engagements du pays relatifs aux soins de santé primaires et au programme du développement durable dans le secteur de la santé, mais aussi identifier les priorités, les réformes, les actions et les investissements à mener en vue d’accélérer les progrès vers la CSU et les autres cibles des Objectifs de Développement Durables », a précisé Dr Isaac Minani, Directeur Général des Services de Santé et de la Lutte contre le Sida en ajoutant que la conférence va formuler les orientations pour l’élaboration de la feuille de route en vue de faire des progrès vers la CSU et les autres cibles des ODD.
D’ici 2030, toutes les populations, quels que soient leurs revenus, leurs dépenses ou la richesse des individus, leur lieu de résidence ou leur sexe bénéficieront d’au minimum 80% de couverture en services essentiels de santé et que tout individu bénéficiera de 100% de couverture financière liée aux paiements directs des services de santé.
Défis à relever pour la Couverture Sanitaire Universelle
« Les résultats sont là, mais les défis persistent », a insisté Dr Minani. Pour lui, il s’observe encore une faible qualité de l’offre des soins, car le personnel de santé est encore insuffisant en quantité et en qualité. Il y a aussi une rupture chronique des stocks, des équipements médicaux non appropriés sans oublier la fragmentation des prestations des services centrées sur la maladie.
« La santé pour tous doit être le centre de gravité des efforts menés pour atteindre l’ensemble des ODD, car la bonne santé des individus est profitable à la fois à leurs familles, à leur communauté et à leurs pays », a souligné Dr Joseph Butore en citant le Directeur Général de l’OMS