Vendredi le 7 mai 2021, la Croix-Rouge du Burundi (CRB) a célébré la journée mondiale qui lui est dédiée. A cette fin, les autorités la CRB montrent à quel point cette dernière vient en aide aux victimes des catastrophes naturelles. Les inondations de Gatumba en constituent un exemple emblématique
La célébration de cette journée mondiale de la Croix-Rouge est une occasion de saluer le courage, le dévouement et la solidarité de plus de 14 millions de volontaires et de 500 000 employés répartis dans 192 sociétés nationales Croix-Rouge et Croissant Rouge dans le monde. Ces volontaires s’emploient tous les jours à assister les plus vulnérables. Ils accomplissent leurs activités parfois dans des situations très périlleuses de conflits, d’épidémies ou de catastrophes naturelles. Au Burundi, Pamphile Kantabaze, président de la Croix-Rouge burundaise précise que l’ensemble des partenaires Mouvement et non Mouvement tiennent à rendre hommage particulièrement aux volontaires de la Croix-Rouge du Burundi. Cette dernière dispose d’un vaste réseau de plus de 600 000 volontaires, membres de la communauté et réparties dans 2 912 unités collinaires. La croix rouge burundaise assiste aussi quotidiennement les personnes les plus vulnérables en cherchant à prévenir et à soulager leurs souffrances. Le Mouvement Croix-Rouge et Croissant Rouge a été fortement impliqué dans la lutte contre le coronavirus. De nombreuses activités ont été mises en œuvre dans la sensibilisation, dans la prévention et dans la prise en charge psychologique des personnes testées positif à la Covid-19.
La volonté de la Croix-Rouge est d’être toujours présente pour toutes les personnes qui ont besoin de ses services.
La Croix-Rouge au côté des victimes de la montée des eaux du lac
Les volontaires de la Croix-Rouge portent assistance aux victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika, des inondations et de toutes sortes de catastrophes naturelles. Ils assistent également les personnes déplacées, refugiées ou rapatriées, notamment dans le rétablissement des liens familiaux et la réunification familiale des enfants non accompagnés. La Croix-Rouge du Burundi est l’auxiliaire des pouvoirs publics. Sa volonté est d’être partout présente pour tous ceux qui ont besoin de ses services. L’accès sécurisé aux personnes en besoin d’assistance reste la pierre angulaire des actions quotidiennes de la CRB.
Pour ce qui est en rapport avec les victimes des inondations de Gatumba, Anselme Katiyunguruza, secrétaire général de la Croix-Rouge du Burundi fait savoir que les volontaires sont toujours présents auprès des victimes de ces inondations. Selon lui, l’évaluation de la vulnérabilité des victimes des inondations de Gatumba et de la montée des eaux du lac Tanganyika a permis au mouvement de mobiliser des fonds et de voler au secours des sinistrés.
Ensemble avec toutes les composantes du mouvement, ils ont pu mobiliser les fonds qui leur permettent de payer le loyer à une centaine de ménages inondés pendant une période de trois mois. M. Katiyunguruza espère que dans les mois à venir on aura mobilisé d’autres fonds additionnels qui leur permettront de voler au secours des familles inondées, surtout celles de Gatumba, en leur construisant des habitations beaucoup plus solides et sur un sol plus ou moins résilient
Que l’emblème de la Croix-Rouge soit promulgué
Selon Perrine Louart, chef de la délégation du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), l’emblème de la Croix-Rouge constitue la seule protection dont dispose ses volontaires. Il doit être respecté et protégé par tous et en toute circonstance. Le non-respect de l’emblème, peut retarder les secours et mettre en danger des vies humaines. « Nous voudrions réitérer aux autorités burundaises l’urgence de promulguer et de mettre en œuvre la loi nationale de protection et de respect de l’emblème de la Croix rouge au Burundi », indique Mme Louart. Elle ajoute que la CICR remercie vivement ses volontaires qui travaillent inlassablement pour assister les personnes en besoin d’assistance et les partenaires et acteurs humanitaires pour la bonne coordination qui a caractérisé nos projets communs.
Il remercie le gouvernement burundais notamment à travers la Plateforme Nationale de Réduction des Risques de Catastrophes avec laquelle le CICR a travaillé main dans la main durant les périodes difficiles. L’Afrique subsaharienne aligne 1 800 000 volontaires et le Burundi a à lui seul 600 000 volontaires, donc 33,3%.