Il y a un léger mieux concernant la disponibilité du carburant de type essence. Cela ressort de la visite effectuée par Burundi Eco cet avant midi du 20 février 2023. Sur sept stations services visitées, trois étaient en train de servir la population. Pourtant, de longues files d’attente s’observent encore devant les stations services.
De longues files d’attente s’observent encore devant les stations services.
Dans une visite effectuée par Burundi Eco ce lundi 20 février 2023, les conducteurs des véhicules contactés se réjouissent du fait qu’il y a un léger mieux concernant la disponibilité du carburant de type essence. Quelques stations services étaient à l’œuvre en servant la population malgré qu’il y a un effectif non négligeable d’autres à sec.
«Nous sommes ravis du fait qu’il y a un léger mieux concernant la disponibilité du carburant de type essence», fait remarquer un taximan rencontré à la station service Delta située à l’avenue de l’Université dans le quartier Rohero II.
Jean Claude, un autre taximan rencontré à la station Lybajas situé à Kigobe abonde dans le même sens. «Nous éprouvons un sentiment de satisfaction du fait que certaines stations services sont en train de distribuer le carburant de type essence», confie- t- il.
De longues files d’attente de véhicules s’observent encore devant les stations services
Ces chauffeurs de taxi demandent à l’Etat de redoubler d’efforts pour maîtriser la pénurie du carburant. Ils soulignent cela car, de longues files d’attente de véhicules s’observent encore devant les stations services, car il y a très peu de stations services servies en carburant, surtout de type essence.
Elles sont encore à sec. Raison pour laquelle les véhicules se bousculent encore pour être servis. Ils espèrent que la situation allait s’améliorer. Sinon, ils précisent que la pénurie du carburant à moult conséquences sur les conditions de vie de la population. Le prix du ticket monte car, on s’approvisionne en carburant chez les fraudeurs à un prix exorbitant. «Imaginez, un litre et demi de carburant s’y achète à plus de 10 000 FBu», laisse- t- il entendre.
Il y a un effectif non négligeable de stations-services à sec.
Dans ce cas, ils indiquent qu’ils revoient à la hausse le cout du ticket pour ne pas travailler à perte. Pourtant, ils font savoir qu’ils travaillent souvent à perte car les clients viennent à compte-goutte. Ils manifestent une certaine réticence pour payer un taxi.
Les passagers contactés affirment aussi que la mobilité commence à reprendre son rythme normal depuis ce lundi 20 février 2023 par rapport à la semaine passée. Et de demander au gouvernement de faire le tout possible pour maîtriser la pénurie du carburant qui est devenue monnaie courante.
Sinon, si la pénurie du carburant persiste, ils indiquent que les conséquences sont fâcheuses. Des retards au milieu du travail sont enregistrés. Le prix du ticket augmente. La hausse des prix des biens et services n’est pas épargnée.
Notons que Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME indique le manque de devises est l’une des causes principales de la pénurie du carburant.