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Économie circulaire : Une stratégie pour rendre les déchets plastiques une opportunité au lieu d’un défi

Certaines sociétés s’activent pour essayer de rendre les déchets plastiques une opportunité au lieu d’un défi. Pourtant, elles indiquent qu’elles sont confrontées à certains défis tels que la cherté des équipements. La société civile encourage ces dernières de redoubler d’efforts dans le cadre de l’économie circulaire

l’Abuco‐TI Burundi remercie certaines sociétés qui produisent les pavés et les carreaux à partir des déchets plastiques, car cela rentre dans l’économie circulaire

 

Certaines sociétés commencent à se lancer dans la valorisation des déchets plastiques. C’est par exemple Ceprodilic. Dans un atelier organisé par ABUCO TI Burundi ces derniers jours, Regis Nimpagaritse, un jeune qui travaille dans cette société a fait savoir que les équipements utilisés dans le recyclage des déchets plastiques sont chers et il a demandé au gouvernement de les détaxer.

Selon lui, cela pourrait réduire le coût de production des pavés qui est actuellement élevé. De plus, il demande à la population de développer la culture du risque.  Il explique que Ceprodilic ne cesse de distribuer des poubelles pour faciliter la collecte des déchets plastiques, car elle en a besoin dans l’optique de les recycler pour produire d’autres objets.  Pourtant, il s’inquiète que les gens mal intentionnés ont volé ces poubelles qui étaient en acier.

C’est la même situation pour la société Kinju. Un cadre de cette société a fait savoir que cette dernière a déjà constaté que la présence des déchets plastiques dans la nature constitue un grand danger pour la société et l’environnement.

C’est pour cela qu’elle compte contribuer à la bonne gestion de ces déchets en les recyclant pour produire des pavés. Il précise qu’on essaie de les ramasser pour les concasser afin de les valoriser. Pourtant, il s’inquiète du fait que ces déchets contiennent d’autres dépôts tels que le sable.  Et, pendant le broyage, il déplore que les marteaux s’usent rapidement suite à ce défi.

Pourtant, malgré ce défi, Kinju compte installer des poubelles dans tous les cabarets et restaurants pour faciliter la collecte de ces déchets et recycler ces derniers pour produire des pavés.  Il précise qu’on va commencer par la ville de Bujumbura.

Le recyclage des déchets, un domaine encore à l’état embryonnaire

Jérôme Karimumuryango, responsable du projet de renforcement des capacités en gestion des produits chimiques et des déchets dans le cadre d’une économie circulaire au Burundi se réjouit de ces initiatives visant la valorisation des déchets plastiques. Il demande aux autres investisseurs de redoubler d’efforts pour rendre les déchets plastiques une opportunité au lieu d’un défi car, en les recyclant, on peut produire des pavés et d’autres objets qui peuvent générer des revenus.  Et de s’inquiéter du fait que ce domaine reste encore au stade embryonnaire.

Il indique que le projet qu’il représente est en train de détecter les déchets recyclables et ceux qui ne le sont pas. Et, selon lui, cela permettra aux investisseurs de se lancer dans un domaine qu’ils maîtrisent.

Pierre Nduwayo, président de l’Abuco‐TI Burundi remercie certaines sociétés qui produisent les pavés et les carreaux à partir des déchets plastiques, car cela rentre dans l’économie circulaire.  Il demande alors aux opérateurs économiques d’investir dans l’économie circulaire, car celle‐ci contribue beaucoup à la création de l’emploi et à l’augmentation des recettes de l’Etat.

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