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Emission des porte-paroles des institutions publiques : Ils rassurent

Les porte-paroles des différentes institutions de l’Etat éclairent l’opinion tant nationale qu’internationale sur différentes questions qui se posent dans les secteurs. C’est en marge de l’émission publique animée vendredi le 2 avril 2021. Les détails dans ce numéro

Dans une émission publique organisée vendredi le 2 avril 2021, les porte-paroles des différentes institutions de l’Etat ont répondu à certaines préoccupations des professionnels des médias et du peuple.  Sur la question concernant la destitution de certains cadres de l’Etat par le Président de la République qui s’observe et qui inquiète plus d’un, Evelyne Butoyi, porte-parole du chef de l’Etat fait savoir qu’il  a le droit de limoger tel ou tel autre cadre de l’Etat s’il constate qu’il n’a pas bien servi le peuple.  Butoyi tranquillise le peuple que cela fait partie de son cahier des charges. Néanmoins, Butoyi n’a pas précisé le montant qui a été spolié par Christian Kwizera récemment destitué par le chef de l’Etat. De plus, on n’a rien dit quant aux sanctions prévues à cet effet.

Santé

Répondant à la question relative à l’état d’avancement des travaux de construction des hôpitaux communaux annoncée ces derniers jours, Butoyi a indiqué que l’état des lieux est satisfaisant. Sur cette même question,  Dr Jean Bosco Girukwishaka, porte-parole du ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida éclaire que les travaux sont en cours dans 37 hôpitaux pilotes.  De plus, tous les 116 hôpitaux communaux  ont été dotés de médecins chacun.  Concernant la question liée au vaccin contre la Covid-19, Prosper Ntahorwamiye, porte-parole du gouvernement fait savoir que l’Etat est en train de suivre de près les vaccins qui sont en train d’être mis en place.  Jusqu’à maintenant, Ntahorwamiye a fait remarquer que  les vaccins qui sont sur le marché ne sont  pas homologués par l’OMS.  On les appelle des vaccins d’urgence. Et d’ailleurs,  ce ne sont pas les laboratoires qui  les ont fabriqués qui sont auteurs des effets secondaires de ces vaccins. Ils ont refusé d’assumer cette responsabilité.  C’est le pays qui s’en charge. Selon Ntahorwamiye, c’est pour toutes ces raisons que le Burundi attend un vaccin qui n’est pas sujet à polémique. Donc celui qui est validé par l’OMS.

Selon Ntahorwamiye, l’Etat n’a pas refusé que le peuple Burundais soit vacciné.  «Nous sommes en train  d’évaluer l’ampleur de cette pandémie au Burundi et dans les autres pays pour prendre des mesures conséquentes», martèle-t-il.  Et de signaler que les chiffres de Covid-19 au Burundi ne sont pas alarmants.  Jusque le 1er  avril 2021, on a enregistré 2882 cas de Covid-19. Parmi ces derniers, 2934 personnes atteintes de Covid-19 ont été guéris, 242 personnes sont sous traitement quand 6 nous ont quitté. Jusqu’à maintenant, il y a des provinces qui ne présentent aucun cas de Covid-19.

Les porte-paroles des différentes institutions de l’Etat ont répondu à certaines préoccupations des professionnels des médias et du peuple.

Les VBGs

Quant aux frais exorbitant exigés par les médecins aux victimes des violences basées sur le genre dans les centres «Mpore» pour faire l’expertise médicale, Ntahorwamiye indique que la suppression de ces frais est une mesure prise par l’Etat.  Et de faire ressortir qu’il va présenter les doléances de ces victimes des VBGs au gouvernement.  Auparavant, ces frais variaient entre 30 000 FBu et 50 000 FBu. Les victimes des VBGs se plaignaient du fait que les sommes d’argent exigées étaient élevées.  Dr Jean Bosco Girukwishaka a éclairé que le montant exigé aux victimes des VBGs est actuellement fixé à 10 000 FBu.

Coopération

Concernant la fermeture des radios Inzamba, Humura et la télévision Renaissance, Prosper Ntahorwamiye fait savoir que c’est un des signes qui montrent qu’ il y a un pas franchi dans la redynamisation des bonnes relations entre le Burundi et le Rwanda. Néanmoins, il précise qu’il y a encore du chemin à faire pour arriver au résultat escompté au niveau de la redynamisation de la coopération entre ces deux pays.

Les sociétés de gardiennage

Concernant les  agents des différentes sociétés de gardiennage qui se lamentent du fait que les employeurs ne respectent pas ce qui est exigé par le code du travail ,entre autres le versement régulier de leurs primes à l’INSS, les soins de santé, etc, Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique ne nie pas les faits. Il précise qu’il y a des réunions qui sont organisées tous les trois mois pour sensibiliser ces employeurs au respect de la loi. Néanmoins, ces griefs s’observent encore. Il demande à ces agents de se plaindre à l‘inspection générale du travail pour inverser la tendance.

Quid de l’ajustement salarial ?

Concernant l’ajustement salarial  mis en place depuis 2016, le porte-parole du ministère ayant en charge le travail dans ses attributions demande aux fonctionnaires dont les salaires n’ont pas été ajustés de s’adresser au ministère ayant le travail dans ses attributions pour les rétablir dans leurs droits. Concernant le dégel des annales, on fait remarquer qu’on compte changer de stratégie. On a fait savoir qu’on va primer le meilleur employé chaque année.

L’augmentation de la pension de vieillesse est possible

Concernant la mise en œuvre de la mesure du Président de la République sur la hausse de la pension de vieillesse, l’état des lieux est satisfaisant. Le ministère de la Solidarité Nationale, des Droits de la Personne Humaines et du Genre a fait savoir qu’une commission qui a été mise en place pour statuer sur cela a sorti un rapport sur sa faisabilité. On précise que c’est pratiquement possible que le retraité puisse bénéficier  d’une pension de vieillesse qui équivaut à son salaire brut.

Education

Concernant la mise en œuvre du nouveau système d’enseignement dans les ECOFO émaillé de pas mal d’embûches, le porte-parole du ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique indique que cela est dû à la lenteur qui s’observe dans les marchés publics. Les élèves de la 1ère année ont utilisé des livres qui contiennent des programmes du nouveau système. Néanmoins, en deuxième année, ils ont trouvé qu’on n’a pas encore terminé la confection des livres du nouveau système. Pour éviter qu’il y ait des retards dans la rentrée scolaire, le gouvernement a décidé d’utiliser les livres de l’ancien système. Un autre grief signalé est que ces livres contiennent beaucoup de fautes.  Et de s’inquiéter que cela a un impact négatif sur la qualité de l’enseignement.

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