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Emission publique des porte-paroles des institutions publiques : Tout n’est pas rose

Les porte-paroles des institutions publiques ont animé une émission publique vendredi le 30 septembre 2022. Ils répondaient aux questions des journalistes et à celles de la population sur différentes thématiques

Alain Diomède Nzeyimana, porte-parole du Président de la République du Burundi : «Actuellement, plus de 60 coopératives minières sont à l’œuvre. Elles déposent à la BRB une quantité d’Or qui varie entre 3kg et 5kg par semaine».

   

Lors de l’émission publique des portes paroles des institutions publiques organisée le 30 septembre 2022, diverses thématiques ont été abordées. Concernant le secteur minier,  le porte-parole du Président de la République du Burundi Alain Diomède Nzeyimana a fait savoir que la permission d’exploitation de l’Or a été accordée aux coopératives minières. Actuellement, plus de 60 coopératives  minières sont à l’œuvre, précise-t-il.  Selon Nzeyimana, les résultats  ne sont pas mauvais.  Les coopératives  déposent à la BRB  une quantité d’Or qui varie entre 3kg et 5kg par semaine. 

Quant à l’exploitation  du Nickel, Léonidas Sindayigaya, porte- parole du ministère en charge des mines a fait remarquer que la société  Est African Region Group qui avait accepté d’exploiter le nickel de Musongati n’a pas honoré ses engagements.  Elle avait promis de donner une garantie estimée à 500 millions USD à l’Etat, mais en vain.   Jusqu’à maintenant, Sindayigaya  indique qu’on est en train de chercher une autre société qui est capable d’exploiter  ce nickel. 

Par rapport à la mesure prise par  le Chef de l’Etat  de payer les retraités  une pension  presque égale à leur dernier salaire d’avant leur départ en retraite, le porte-parole  du Président a fait savoir qu’il y a encore des textes de loi qui ne sont pas encore votés pour que ladite mesure soit effective. Les moyens financiers sont aussi à chercher. Pourtant, malgré ces défis, le porte-parole affirme que quelques avancées sont enregistrées.  

Concernant les défis qui s’observent dans le secteur de l’éducation, Liboire Bigirimana, porte parole du ministère en charge de l’éducation indique qu’en 2021, les bancs pupitres estimés à 90 000 ont été réparés en 2021  pour un montant d’un milliard de FBu. Au cours de l’année 2022, on compte aussi acheter 90 000 bancs pupitres pour un montant d’un milliard 200 millions de FBu. 

Le même ministère a fait une commande de 1 710 000 livres destinés aux élèves de la 3ème  année de l’école fondamentale. Et pour les élèves de la 4ème année, les programmes sont en train d’être adaptés. De plus, 800 000 livres sont en train d’être confectionnés par la RPP pour les élèves de la 5ème  et 6ème  année. 

Pour remédier au problème lié au manque de personnel, 1000 enseignants vont bientôt être engagés. Ils ont déjà passé le test de sélection. 

La régularisation des licenciés agrégés de l’ENS et de l’IPA refusée

Quant aux licenciés agrégés qui réclament d’être régularisés,  Bigirimana indique que ces enseignants ne méritent pas cette régularisation, car ils ont déposé le diplôme de l’Ecole Normale Supérieure III (ENS III) et de l’Institut de Pédagogie Appliquée III (IPA III). Il leur demande de passer le test de selection avec les autres candidats pour être rémunérés sur base de leur diplôme. 

Pour ce qui est de la mesure de régularisation des fonctionnaires de l’Etat, le porte-parole de la primature Moïse Nkurunziza a indiqué que les fonctionnaires régis par le statut général des fonctionnaires ont été déjà  régularisés. Il reste ceux qui sont régis par des statuts spéciaux et il précise que des experts sont à l’œuvre pour la régularisation de ces derniers. Concernant la délocalisation des victimes des inondations de Gatumba, le porte-parole du ministère de l’Intérieur a indiqué que l’Etat a déjà prévu des endroits à Cibitoke et à Rumonge pour leur réinsertion.

Quant à la construction des digues de protection sur les berges de la rivière Rusizi pour combattre les inondations qui affectent souvent les habitants de la zone Gatumba, Pierre Nkurikiye, porte-parole  du ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique a indiqué que des études ont été faites et que des moyens seront octroyés par le PNUD pour la mise en exécution de ce projet.  Il a ajoute qu’on est en train de voir s’il faut protéger toute la rivière ou pas. 

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