Site icon Burundi Eco

FESTICAB 8ème Edition: Sensibiliser les jeunes à se réconcilier pour une paix durable

 

Dévoilement de l’affiche de l’année par Léonce Ngabo (tenue croisée) et Sylvère Nshagirije (costume noire), secrétaire permanent au ministère de la Jeunesse, de Sport et de la Culture.

 

Le lancement des activités de la 8ème édition du Festival International du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burundi (FESTICAB) a eu lieu ce 15 Mars à l’Institut français du Burundi. Ils se dérouleront du 17 au 24 Juin 2016 dans cinq salles et lieux de projection répartis sur toute l’étendue du pays.

Selon Léonce Ngabo, président du FESTICAB, celui-ci se déroulera sous le thème : « Le cinéma au service de la réconciliation ». Il indique en outre que le choix de ce thème est dicté par le contexte socio-politico-économique du pays. Ainsi ce festival veut, poursuit-il, sensibiliser les jeunes à dialoguer, à se parler et à se réconcilier pour une paix durable.

 

Il a pour objectif principal la promotion et la diffusion des images de réalisateurs burundais et étrangers sur le plan national et international. La production et la diffusion des films par les jeunes dans le grand public leur confèrent une visibilité. Léonce Ngabo, président du FESTICAB invite les jeunes à produire beaucoup de films en cette période de passage de l’analogique vers le numérique. « Il va y avoir une multitude de chaine de films par pays. Si nous ne fournissons pas nos œuvres, ces chaînes vont être phagocytées par des chaînes étrangères. Il faut que nous soyons conscient que nous avons un rôle à jouer », insiste-t-il. Pour lui, ce combat ne pourra pas être gagné sans l’appui du gouvernement. Il recommande à celui-ci d’initier différentes lois relatives à la gestion de l’audiovisuel, du cinéma et à leur diffusion. Tout cela pour soutenir la créativité des jeunes dans ce domaine.

 

Une marraine kenyane

 

En termes de marraine, le président du FESTICAB fait savoir que c’est la première fois qu’une marraine de ce festival vienne de l’Afrique de l’Est. «  NjokiMuhoho est une dame qui nous vient de l’Est au Kenya. Elle a été choisie de par sa contribution, la promotion des films, mais aussi le nombre de conférences auxquelles elle a déjà participé », explique M.Ngabo. Il ajoute qu’au vu des liens forts qui unissent les festivals de cinéma et les professionnels du film de la région est-africaine notamment à travers l’EAFN (East African Film Network) dont le Burundi assure la présidence, la Kenyane Muhoho s’est imposée comme une évidence.

 

Le FESTICAB en trois dimensions

 

Les trois catégories de compétition concernent principalement les films à thématiques africaines produits et réalisés pendant les deux dernières années. De surcroît, il existe une compétition nationale, est-africaine et internationale. Outre ces catégories, le FESTICAB programme des films d’intérêt artistique et technique de producteurs internationaux ou africains ayant dépassé les deux ans de production.

Quitter la version mobile