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Gestion des biens publics : prise de conscience générale

Les biens publics ont existé depuis longtemps tant dans le monde en général que dans notre pays en particulier. Là où nous sommes, la gestion des biens publics laisse à désirer. Parfois, le rôle  de gestion de ces biens est laissé souvent à l’administration. Ceux qui sont censés apporter une pierre à l’édifice deviennent des destructeurs potentiels.

Rédacteur en chef adjoint

En témoigne par exemple certains établissements publics (homes universitaires, établissements scolaires, ensemble des bâtiments abritant les services des ministères…). Fenêtres cassées, toilettes non fonctionnelles, épaves des voitures entassés dans la cour et aux alentours, bancs cassés…constituent le décor, fait-on remarquer.

Pourtant, les usagers de ces infrastructures et les chargés de la propreté sont là. Chez eux, la première chose à vérifier avant d’aller au travail, c’est de voir si le domestique à torchonner la maison. Pourquoi cette habitude ne pourrait pas les caractériser au travail !

La liste des manquements en matière de gestion des biens publics est  longue. En mairie de Bujumbura, un système solaire photovoltaïque d’éclairage public a été complètement détruit. Or, il était destiné à éclairer la ville au profit de tous les résidents.

Dans la même entité, pas mal de routes ont été abîmées. Néanmoins, l’état défectueux de ces routes commence par un simple nid de poule. Celle-ci s’agrandit au fur du temps au vu et au su des services habilités. Au lieu que ce nid de poule soit réhabilité à temps, on attend que toute l’emprise la route soit détruite. Sa réparation nécessite des sommes colossales et difficilement mobilisables.

Normalement, la gestion des biens publics devrait être participative et inclusive. Pas de place pour les insouciants. Les vieux plantons devraient être remplacés par les jeunes sans emplois. Egalement, les administratifs qui gardent en bon état le patrimoine public devraient être primés tandis qu’infliger des punitions aux malveillants s’avérerait une nécessité.

Toutefois, reconnaissons que de bonnes initiatives sont en train de voir le jour. De nous nouvelles infrastructures appartenant à l’Etat sont en train d’être construites. Il faut veiller à ce qu’elles ne se détériorent pas. Des politiques salutaires ont été également mises en place comme celle du « Charroi Zéro ». Apparemment, cette politique n’a pas encore donné les résultats escomptés. Elle concernait la gestion du parc automobile de l’Etat.

Que la bonne volonté des dirigeants en matière de gestion des biens publics soit manifeste et que les populations se sentent concernées par celle-ci ! Que le Plan National de Développement du Burundi 2018-2027 devienne une référence pour tout un chacun ! Et le grand soir sera pour demain.

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