Burundi Eco

Incendie de l’ex-marché central, 5 ans après…

Le 27 janvier 2013, fut une date maudite pour les commerçants de l’ex- marché central qui ont vu leurs marchandises partir en fumée à cause d’un incendie qui a ravagé le marché central. Aujourd’hui, 5 ans après cet incident, les ruines cauchemardesques sont toujours observables sur l’emplacement de l’ex-marché central. Burundi Eco vous présente un numéro spécial où nous allons revenir sur les faits et présenter la situation actuelle et la vie que mènent les commerçants qui ont perdu leurs marchandises dans l’incendie de ce marché.

Bella Sonia Ndamiye, Rédactrice en chef a.i

En effet, certains commerçants ont pu prendre place dans les marchés des quartiers périphériques, d’autres dans le marché provisoire de COTEBU, d’autres dans le marché Chez Sion et d’autres encore dans les galeries qu’on a construit au centre–ville autour de la place où était érigé l’ex-marché central.

Bien qu’à l’occasion du 4ème anniversaire de l’incendie de l’ex-marché central, c’est–à-dire le 27 janvier 2017, le gouvernement a annoncé la construction d’un centre commercial pour remplacer l’ex-marché central. Au moment où nous écrivons ces lignes (donc un an après), le projet est toujours en cours et on ne saurait pas préciser quand le centre commercial sera construit, surtout que le gouvernement est toujours à la recherche d’un potentiel investisseur qui mènerait à bon port ce projet. Ce centre commercial sera-t-il rentable ? Les loyers des boutiques seront-ils abordables pour les anciens commerçants de l’ex- marché central qui trouvent déjà les frais de location des stands exorbitants?

L’idée en soi n’était pas mauvaise, surtout qu’avec l’urbanisation et l’émergence rapide des classes moyennes, les centres commerciaux se développent de plus en plus sur le continent africain. Nous osons espérer que le développement du secteur commercial constitue un des enjeux principaux de l’organisation économique aussi bien à l’échelle d’un pays que d’une ville et de son agglomération. Et Bujumbura n’y échappe pas.

Quitter la version mobile