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Jeux Olympiques de Paris 2024 : les sportifs burundais éliminés dès le premier tour

Ange Ciella Niragira (judo -78 kg femmes) et Belly-Cresus Ganira (natation 50 m nage libre hommes) sont les premiers sportifs burundais à participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Malheureusement, ils ont été éliminés dès le premier tour.

Ange Ciella Niragira (à gauche) a été éliminée des J.O de Paris 2024 par la judokate polonaise Beata Pacut-Kloczko.

Les Jeux Olympiques se déroulent à Paris, en France. Les premiers sportifs burundais ont débuté leurs compétitions le 1er août. Malheureusement, ils n’ont pas brillé. Tous ont été éliminés dès le premier tour. Il s’agit premièrement de la judokate Ange Ciella Niragira, qui a été éliminée par la polonaise Beata Pacut-Kloczko en moins d’une minute, dans la catégorie des moins de 78 kg.

Le deuxième sportif burundais qui a participé aux JO et qui a été éliminé dès le premier tour est Belly-Cresus Ganira. Il a concouru dans la natation 50 mètres nage libre hommes, dans la quatrième série. Il a nagé cette distance en 23,80 secondes, ce qui l’a classé deuxième dans sa série. Il a été devancé par le nageur suisse Thierry Bollin, qui a remporté la série 4 en 22,95 secondes et s’est qualifié pour la phase suivante, au détriment du nageur burundais M. Ganira.

M. Ganira et Mlle Niragira ont-ils fait de leur mieux ?

« Je ne dirais pas que Belly-Cresus Ganira a fait un mauvais chrono, car il a été classé deuxième dans la série dans laquelle il a concouru. Mais malheureusement, cela ne suffit pas pour être qualifié pour l’étape suivante », indique Cassien Basogomba, président de la Fédération burundaise de natation. Il ajoute que dans le sport aquatique, on prend tous les chronos d’engagement dans toutes les séries et seuls les 16 nageurs avec les meilleurs chronos sont qualifiés en demi-finale. Pour M. Basogomba, le chrono de M. Ganira est loin d’être mauvais, si on prend en considération les performances de ses concurrents dans toutes les séries. Ce nageur burundais fait partie des meilleurs de la sous-région. Par ailleurs, parmi les nageurs africains qui ont participé à la natation 50 m nage libre hommes, M. Ganira occupe la deuxième position après le Nigérian Tobi Sijuade, qui a réalisé un chrono de 23,34 secondes. À noter que dans cette discipline, aucun Africain n’a été qualifié pour la phase suivante (demi-finale).

Pour le cas de la judokate Niragira, il n’y a rien d’étonnant de la voir éliminée aussi facilement. Selon Odette Ntahomvukiye, l’olympienne burundaise qui a participé aux JO de Londres 2012 dans la discipline de judo, la judokate burundaise Niragira a affronté une sportive de haut niveau et très talentueuse, la Polonaise Pacut.

Pour aller plus loin, selon Mme Ntahomvukiye, les judokas burundais ont besoin d’évoluer de manière significative, notamment grâce à des moyens financiers et matériels adéquats. Ils manquent en particulier d’infrastructures modernes, d’équipements, d’entraîneurs de renommée internationale, etc. En somme, les judokas burundais doivent pouvoir s’entraîner de façon professionnelle. Il faut envisager aussi des entraînements à l’étranger afin de découvrir de nouveaux horizons.

Aux JO de Paris 2024, les sportifs burundais continuent de concourir, mais cette fois-ci en athlétisme. Ce vendredi 2 août, Francine Niyomukunzi concourra sur 5000 m femmes à 18h36 dans la série 2. Quant à Célestin Ndikumana, il concourra sur 10 000 m hommes à 21h20.

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