Le mois de mars est dédié à la femme. Pour en arriver là, les débuts n’ont pas été faciles. Des femmes leaders ont perdu la vie en défendant leurs droits. Ce n’est donc plus un secret : aujourd’hui, il existe un arsenal juridique et des politiques visant à améliorer les conditions des femmes. Cependant, il est nécessaire de s’en approprier pleinement.
Mélance Maniragaba, rédacteur en chef adjoint.
Par ailleurs, la femme est désormais représentée dans les organes de prise de décision. Elle exerce des activités génératrices de revenus, participe à la transformation des ménages, accède aux crédits, fait des choix en matière de mariage… Cela sans oublier qu’elle fréquente les établissements scolaires.
Toutefois, tout n’est pas rose. Il existe encore des filles et des femmes analphabètes. Ce qui les expose aux « prédateurs de chair » ou aux mariages précoces. De plus, certaines pratiques religieuses et traditionnelles constituent des obstacles à l’épanouissement de la femme. Il est rare qu’une femme devienne « Imam » ou « prêtre». Pourtant, des femmes apôtres ou pasteures prêchent aussi bien, voire mieux, que les hommes.
Qu’à cela ne tienne. Petit à petit, l’oiseau fait son nid. Nous sommes convaincus que, même dans les secteurs où la femme est sous-représentée, tôt ou tard, le soleil brillera.
Cependant, du côté des femmes, la jouissance de leurs droits ne doit pas être perçue comme une célébration ou un signe d’égalité totale avec les hommes. Il s’agit plutôt d’une complémentarité qui doit les mener ensemble vers une transformation positive. Cela, de peur qu’un jour, les hommes ne se révoltent.
Certaines femmes, lorsqu’elles atteignent un niveau de richesse supérieur à celui de leur époux, commencent à le sous-estimer.