Burundi Eco

La responsabilité sociale interpellée

L’existence des entreprises  publiques est une chose, mais la manière d’en assurer une gestion efficace et efficiente est une autre. La gestion des entreprises publiques doit être rigoureusement suivie pour revitaliser les finances de l’Etat.

Bella Sonia Ndamiye, Directrice de publication

Nul n’ignore que les entreprises publiques burundaises sont souvent critiquées pour la qualité de leur gestion. Malgré la présence des institutions chargées de prévenir et de réprimer la corruption entre autres l’Inspection Générale de l’Etat, la Brigade Spéciale Anti-corruption…, la corruption au sein des institutions et sociétés de l’Etat persistent.

Par ailleurs,  affirmer qu’on peut arrêter les malversations économiques seulement en mettant à profit le travail de ces institutions serait faire fi d’une incompréhension totale de la situation.

Pour améliorer la gestion des entreprises publiques, un  Projet de Renforcement des Capacités Institutionnelles pour l’Efficacité Gouvernementale a vu le jour. Objectif :   renforcer la gestion et le contrôle des dépenses publiques par la modernisation des administrations publiques. Nous osons espérer que si les institutions ou sociétés publiques étaient tenues à publier leurs réalisations de façon régulière,  il serait désormais relativement plus difficile voire impossible de dilapider la chose publique.

Mais la qualité des services et le rendement de  certaines  entreprises publiques nous révèlent  le contraire. Bien que la REGIDESO  soit dans le viseur des autorités  ces derniers jours et cela après  la visite du ministre de tutelle qui a promis de changer la donne dans peu de jours, les autres entreprises publiques ne doivent pas rire sous cape. La responsabilité et la redevabilité  incombe à tout un chacun. Cela en vue de développer les méthodes de gestion compatibles à l’intérêt public.

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