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L’agriculture, l’exploitation minière et le tourisme : Trois secteurs à l’honneur pour améliorer le niveau de vie des populations de l’espace COMESA

Le développement des chaines de valeur régionales dans les domaines de l’agriculture résiliente au climat, des mines et du tourisme dans la zone COMESA est une nécessité pour accéder au développement inclusif. Pourtant, la paix et la sécurité restent des préalables clés pour y parvenir. Cela a été précisé par les chefs d Etat présents au 23ème sommet du COMESA 

Cinq chefs d’Etat de Madagascar, celui de la RDC, celui de la Zambie, celui du Kenya et celui de l’Ethiopie sur vingt et un ont participé au 23ème sommet du COMESA ( Photo : Ntare house).

L’accélération de l’intégration régionale à travers le développement des chaines de valeur régionales dans les domaines de l’agriculture résiliente au climat, des mines et du tourisme n’est pas une option, mais une nécessité, a précisé Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi le 31 octobre 2024 lors du 23ème Sommet du COMESA.

Selon lui, cela met en lumière les secteurs porteurs de croissance qui, s’ils sont développés de manière intégrée et durable, peuvent transformer nos économies et améliorer la qualité du niveau de vie des populations.

Ndayishimiye comme d’autres chefs d Etat qui ont répondu présent à ce sommet affirme que l’agriculture est le pilier de nos économies. Elle constitue la force motrice de notre bien-être à travers l’alimentation.  Elle est aussi la plus grande activité pourvoyeuse d’emplois et génératrice de revenus pour les citoyens.

Néanmoins, il s’inquiète qu’elle est exposée aux effets du changement climatique.

De même, la richesse minière de la région du COMESA constitue un atout considérable.  Pourtant, si son exploitation n’est pas réalisée de façon responsable et durable, il dit que nos populations n’en profiteront pas.

Et d’ajouter que le secteur touristique en Afrique en général et dans la région COMESA en particulier reste sous ‐exploité malgré ses potentialités incommensurable.

Il fait remarquer que ses paysages naturels, son patrimoine culturel et sa diversité unique restent des atouts à valoriser.  Selon lui, Dieu l’a embelli suffisamment et il revient aux africains de protéger, de valoriser et de rentabiliser cette richesse naturelle pour le bien-être des populations.

Le thème du 23ème sommet du COMESA rime avec la vision du gouvernement du Burundi

Pour le Burundi, il a signalé que le thème choisi pour le sommet rime avec la vision du gouvernement du Burundi, car son ambition est d’avoir une autosuffisance alimentaire et de vendre dans la région de l’excédent de sa production agricole à l’état naturel ou transformé.

C’est pour cela que le gouvernement du Burundi est en train d’accélérer la modernisation du secteur agricole, de construire des usines de fabrication de fertilisants et de mettre en place des usines de transformation agroalimentaire, explique-t-il.

Pour gagner le pari, le Chef de l’Etat demande d’ouvrir des marchés régionaux pour parvenir à écouler les produits et de laisser les portes grandement ouvertes pour rendre fluide le partage de l’information et des technologies.

Le secrétaire général du COMESA, Mme Chileshe Mpundu Kapwepwe est revenue sur pas mal de facteurs qui doivent être valorisés pour parvenir à l’accélération de l’intégration régionale à travers le développement des chaines de valeur régionales dans les domaines de l’agriculture résiliente au climat, des mines et du tourisme.

Il s’agit entre autres de la promotion des techniques d’irrigation, de l’accès à l’énergie, du développement des infrastructures, des TICs, de la digitalisation des services à tous les niveaux.

Et d’ajouter la promotion des Petites et Moyennes Entreprises, l’enlèvement des visas, la ratification de l’accord de la ZLECAF par tous les pays africains, la promotion de l’économie circulaire et l’intégration du genre.

La paix et la sécurité avant tout

A ces derniers, elle ajoute la paix et la sécurité car, ce sont des facteurs qui constituent le pilier du développement.

Hakaïnde Hichilema, Président de la République de Zambie indique que la solidarité entre les pays africains en général et ceux du COMESA en particulier devrait avant tout les caractériser pour aboutir à l’objectif de l’accélération de l’intégration régionale.

En principe, lorsqu’ on a un problème, il argue qu’on recourt directement à ses voisins. Pas aux étrangers.

La solidarité entre les pays africains devrait primer sur tout

William Ruto, président de la République du Kenya abonde dans le même sens. Il fait remarquer que tous les pays africains devraient soutenir la BAD, l’AFREXIMBANK et la TDB pour leur permettre de soutenir le commerce intra africain, les capitaux et les infrastructures africaines, car ces institutions financières sont là pour les pays africains.

Ruto déplore qu’on perde souvent du temps à la recherche des appuis techniques et financiers dans les autres institutions en dehors de l’Afrique. Selon lui, on devrait développer nos propres institutions financieres afin qu’elles puissent à leur tour nous appuyer pour pouvoir aboutir à nos objectifs.

Notons que cinq chefs d’Etat de Madagascar, celui de la RDC, celui de la Zambie, celui du Kenya et celui de l’Ethiopie sur vingt et un ont participé au 23ème sommet du COMESA.

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