Cette année ne fera pas exception. Comme à l’accoutumée, c’est durant ce mois de septembre que la rentrée à l’Institut Français du Burundi (IFB) a lieu. A cette occasion, une conférence de presse vient d’être organisée ce mercredi 11 septembre 2019. D’entrée de jeu, M. Olivier Jayne, directeur délégué de l’IFB a annoncé que le petit livret contenant le programme bimestriel de l’institut ne sera plus publié. Cela pour permettre au programme de rester dynamique et flexible en fonction des besoins et des demandes des utilisateurs de l’institut. Désormais, le programme sera présenté sous format numérique. Il sera disponible sur le site web www.ifburundi.org de l’IFB, mais aussi sur les sites web de ses partenaires.
Une innovation de taille
L’IFB organise un « smartphone film festival ». Il s’agit en fait d’un concours de films de 4 minutes réalisé avec un téléphone mobile. La compétition est lancée sous le thème « Nous en 2030 ». Elle est ouverte à tout le monde, sans limite d’âge ou de niveau de formation. Il y aura un jury professionnel issu du milieu du cinéma. A priori, il y aura aussi un prix du public, a souligné M. Jayne. Cela servira peut-être de porte d’entrée et de tremplin aux nouveaux talents. Le téléphone mobile est un outil accessible. Avec de la créativité, on peut faire de très bonnes choses, a indiqué le directeur délégué de l’IFB. Les compétiteurs ont jusqu’au 30 septembre 2019 pour se faire inscrire et amener leurs films à l’IFB. Le visionnage des films est prévu du 9 au 11 octobre 2019, tandis que la remise des prix se fera le 12 octobre de cette même année. Tout cela est consultable en ligne sur le site de l’institut
En dehors de cette nouveauté, l’IFB propose d’autres activités habituelles, c’est-à-dire la rencontre musicale au programme des 1ères jeudis du mois. Les 2èmes jeudis sont réservés à la scène slam tandis que les 3èmes jeudis sont consacrés aux amateurs et passionnés de la littérature dans ce qu’on appelle café littéraire. Quant aux derniers jeudis, ils sont réservés aux débats organisés par le collectif Yaga. N’oublions pas aussi que les portes de la médiathèque de l’IFB restent ouvertes, avec ses 30 mille documents physiques et 70 milles documents dématérialisés sur sa plateforme culturethèque.