Société

Mme Christine Ntahe au chevet des enfants démunis depuis 1994

Mme Eunice Reddick, chargée d’affaires à l’ambassade des Etats Unis d’Amérique au Burundi a effectué une visite à l’association Bon Geste représentée par Mme Christine Ntahe dite Maman Dimanche le 15 septembre 2019. Elle apprécie le travail abattu par cette femme humanitaire du fait qu’elle aide les enfants les plus démunis depuis 1994

Mme Eunice Reddick, chargée d’affaires à l’ambassade des Etats Unis d’Amérique au Burundi : «Je demande à Mme Christine Ntahe de continuer à se battre pour le bien-être de toute la jeunesse burundaise»

C’était dimanche le 15 septembre 2019  vers 12 h 30 min quand Mme Eunice Reddick, chargée d’affaires à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burundi a visité l’association Bon Geste représentée par Mme Christine Ntahe connue sous le sobriquet de Maman Dimanche. A son arrivée, elle a été accueillie par des chansons et des danses exhibées par les enfants en situation de rue et des familles les plus économiquement pauvres venant des quartiers Buterere, Kinama, Kamenge…,etc.

Accompagnée par Ntahe, elle a visité le siège de l’association Bon Geste, l’endroit qui abrite ces jeunes démunis pendant le partage du repas ainsi que la cuisine. Après avoir effectué ce tour, elle s’est associée aux autres lors de la distribution du repas à ces jeunes. A cette occasion, Ntahe lui a montré pas mal de certificats d’honneur  qui lui ont été décernés  pour la remercier pour sa contribution incommensurable à la promotion des droits de l’enfant.

Quid de l’association Bon Geste ?

Selon Ntahe, Bon Geste comme le nom l’indique est une association humanitaire qui, depuis 1994, rassemble les enfants vulnérables dont les enfants en situation de rue. Elle leur donne de quoi manger, un kit scolaire et les frais scolaires  si les moyens le lui permettent.  Grâce à sa voix, Ntahe fait savoir que ceux qui ne parviennent pas à avancer dans les écoles fondamentales et post-fondamentales vont dans les centres de formation technique et professionnelle. Ntahe se réjouit de son travail d’aider les enfants démunis  qui n’ont rien pour se retirer de ce gouffre.

Les jeunes démunis qui sont venus partager le repas de midi chez Maman Dimanche le 15 septembre 2019

Quelles sont les causes de cette situation ?

Ntahe fait savoir que la cause majeure de cette situation est la pauvreté qui guette les familles de ces enfants démunis.  «Ils trouvent difficilement de quoi manger et se vêtir. Ils n’ont pas les moyens pour aller à l’école et se faire soigner», souligne Ntahe. Pour se sauver,  elle indique qu’ils préfèrent quitter leurs familles pour aller quémander. Certains rentrent le soir. D’autres dorment à la belle étoile.  «Vous  connaissez ceux qui passent leur journée dans la décharge publique de Buterere et dans d’autres dépotoirs à la recherche de quoi mettre sous la dent», s’inquiète-t-elle.

Ntahe fait remarquer que c’est la situation déplorable de ces enfants qui l’a poussée à être ce qu’elle est et à faire ce qu’elle est en train de faire. A son initiative, plus de 200 jeunes démunis  partagent chaque dimanche le repas de midi chez  elle. Ils étudient.  Selon toujours elle, plus de 300 enfants démunis ont terminé leurs études secondaires. Certains d’entre eux sont à l’université. Elle signale que les moyens ne lui permettent pas de satisfaire tout le monde, car il y a beaucoup de jeunes qui crient au secours afin qu’elle puisse les assister. Cependant, le peu de moyens dont elle dispose constitue une barrière pour répondre aux besoins des jeunes démunis.

Mme Eunice Reddick a remercié  Maman Dimanche pour son travail assidu dans la promotion des droits de l’enfant au Burundi. Elle lui a demandé de continuer à se battre pour le bien-être de toute la jeunesse burundaise.

A propos de l'auteur

Jean Marie Vianney Niyongabo.

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