Une augmentation de cas de paludisme s’observe de plus en plus ces derniers jours dans les différentes structures sanitaires. En plus d’être le premier problème de santé publique, le paludisme constitue un important fardeau socio-économique pour les ménages et pour le pays. Non seulement à cause des dépenses directes (consultations et hospitalisations), mais aussi des dépenses indirectes liées aux déplacements du malade et des garde-malades, l’absentéisme au travail, l’alimentation, les funérailles, etc.
Quoique toutes les tranches d’âge à travers tout le pays soient exposées au risque d’attraper le palu, les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont les plus vulnérables. D’où une attention particulière accordée à cette catégorie
Bien que des progrès significatifs dans la réduction des cas de paludisme aient été enregistrés au cours de l’année 2018, les tendances de 2019 balancent vers une nouvelle d’épidémie. De toute les façons vaut mieux prévenir que guérir. Un système performant d’alerte et de gestion précoce et efficace des probables épidémies de paludisme s’avère nécessaire.
Les autorités sanitaires doivent travailler en synergie avec les partenaires techniques et financiers, le personnel de santé et les agents de santé communautaires pour surveiller de près et riposter en temps utile sur toutes les tendances épidémiologiques. C’est ainsi qu’on pourra minimiser le fardeau que constituent le palu afin d’atteindre les objectifs nationaux de développement.