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Promouvoir l’aspect santé dans toutes les politiques

La Conférence Nationale de la Santé, à sa deuxième journée, s’est penchée sur l’insertion de la santé dans tous les domaines de la vie du pays, mais aussi sur la situation nutritionnelle. Les différents intervenants ont insisté sur la part de tout un chacun dans l’amélioration de la santé, la nécessité d’accroître la couverture universelle et de créer un environnement favorable à une bonne alimentation.

Thaddée Ndikumana, ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida :  « Nous souhaitons que chaque secteur considère la santé comme une priorité pour le bien de toute la communauté »

« La vision du Burundi pour les ODD par rapport à la  thématique de santé dans toutes les politiques est que tous les secteurs puissent être sensibilisés en matière de santé. Le seul ministère de la santé ne peut pas garantir la santé de la population dans tous les domaines. Il faut le concours d’autres secteurs. Les déterminants sociaux de la santé sont des facteurs exogènes et endogènes du ministère de la santé, mais qui affectent la santé de l’individu », a indiqué Thaddée Ndikumana, ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida lors d’un panel de haut niveau sur l’insertion de l’approche santé dans toutes les politiques du pays.

Par exemple, quand il y a recrudescence du paludisme, nous faisons le curatif par le dépistage et le traitement. Nous faisons aussi le préventif en distribuant des moustiquaires imprégnés d’insecticides, mais c’est l’administration qui doit veiller à ce que ces moustiquaires soient utilisés à bonne escient. Chacun doit jouer son rôle sur une ligne tracée par le ministère de la santé. « Nous souhaitons que chaque secteur considère la santé comme une priorité pour le bien de toute la communauté », a-t-il ajouté.

Bonne santé rime avec bonne alimentation

Selon Dr Fidèle Nkezabahizi, directeur du Programme National Integré de l’Alimentation et de la Nutrition, le Burundi a fait un choix politique de haut niveau traduit par le positionnement stratégique de la nutrition et de la sécurité alimentaire avec son adhésion au mouvement Scaling Up Nutrition (SUN) pour éradiquer la malnutrition.  « Il y a eu supplémentation en vitamine A chez les enfants de 6 mois à 59 mois, la supplémentation en fer/acide folique chez les femmes enceintes, le dépistage de la malnutrition chez les enfants de 6 à 59 mois et le déparasitage chez les enfants et les femmes enceintes », a-t-il indiqué lors de son exposé sur la situation nutritionnelle au Burundi.

La conférence qui s’étend sur trois jours inclut des séances de présentations par des experts et des panels de haut niveau sur la Couverture Sanitaire Universelle et l’inclusion de la santé dans toutes les politiques. Les conclusions et les recommandations serviront notamment à la définition de la déclaration d’engagement par le Gouvernement du Burundi, lors de la prochaine réunion de haut niveau des Nations Unies sur la Couverture Sanitaire Universelle, prévue pour le 23 septembre à New York.

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