Site icon Burundi Eco

Redéployer et recruter pour assurer la qualité de l’enseignement

L’enseignement, de la base au sommet, contribue énormément au développement du pays et il est indispensable que ce secteur soit dynamique et doté de moyens suffisants pour aboutir à de meilleurs résultats. C’est dans cette optique que des mesures ont étés prises pour y arriver

« Le  redéploiement des enseignants sur tout le territoire national s’est en général bien déroulé et a été caractérisé par une nette transparence dans tout le pays», affirme Mme Ndirahisha, ministre de l’Education, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Quant aux enseignants qui étaient rémunérés sans être au service, elle indique que 11 cas ont été répertoriés et que les directeurs complices ont été punis conformément à la loi, même des poursuites en justice sont en cours et ils devront rembourser ces salaires perçus indûment avec des dédommagements.

Mme Ndirahisha : «Le redéploiement des enseignants sur tout le territoire national s’est en général bien déroulé et a été caractérisé par une nette transparence dans tout le pay

Il y a aussi 54 cas d’enseignants inaptes au travail suite aux maladies ou à la vieillesse qui devront être présentés pour le calcul de leur retraite. Des mutations ont également été effectuées dont 246 enseignants. 44 directeurs ont été suspendus pour entrave à la mise en œuvre du programme de redéploiement et même d’autres enseignants ont été punis pour la même cause. « Au total, 4.895 enseignants ont été redéployés sur tout le territoire national. Ce qui a permis à l’Etat de récupérer plus de huit milliards de FBu », précise la ministre.

Les lamentations des enseignants persistent

Malgré les lamentations des enseignants comme quoi le redéploiement n’a pas été bien effectué, car il y a ceux qui ont été obligés d’aller travailler loin de leurs domiciles,  le ministère reconnaît que cela a eu bien lieu, mais que nulle part dans le contrat  du travail n’est stipulé que l’enseignant doit exercer son travail près de chez lui, mais plutôt qu’il doit être là où il y a du travail.

Quant aux syndicats, Gilbert Nyawakira, président du Syndicat national des professionnels de l’éducation préscolaire (SYNAPEP) déplore que certains enseignants ont dû être redéployés loin de leurs famille. Ce qui demande beaucoup de moyens (frais de déménagement, équipement et d’installation) sans oublier les problèmes sociaux qui en découlent. Il reconnaît par contre que si l’Etat a besoin d’enseignants, il est dans l’obligation de chercher n’importe qui pour exercer le service sur tout le territoire national.

Le recrutement en cours destiné à renforcer l’enseignement

Le ministère de l’Education a supprimé le vacatariat au profit de l’enseignement de qualité. C’est pour cela que la commission nationale chargée du recrutement propose 1.000 postes cette année dans différentes communes du pays. « Nous suivons de près ce recrutement pour qu’il y ait transparence, car les critères sont reconnus et aussi tous les candidats doivent passer un examen et seuls ceux qui réussissent ont droit au recrutement»

Il faut signaler que les enseignants qui ne seront pas retenus devront attendre l’année prochaine, car le recrutement ne s’aligne pas sur les besoins du ministère de l’Education, mais plutôt dépend du budget alloué à cette fin.

Quitter la version mobile